Hypersensible, qui es-tu ?

Je suis hypersensible.

Hypersensible est une notion assez nouvelle et dans laquelle de plus en plus de personnes se reconnaissent. Qu’est-ce que l’hypersensibilité et comment se vit-elle au quotidien ? Dans cet article, j’ai voulu vous apporter quelques éclairages de psychothérapie sur ce trait de caractère qui fait beaucoup parler de lui. Vous y trouverez des explications sur ses causes ainsi que des conseils psy pour vivre heureux en tant qu’hypersensible.  

L’hypersensibilité n’est pas une maladie !

L’hypersensibilité n’est pas une maladie mais une sensibilité qui s’exprime plus fortement que la moyenne. La difficulté de la personne hypersensible vient du fait que ses réactions peuvent être perçues par l’entourage comme exagérées, disproportionnées ou extrêmes par l’entourage. Il en résulte un sentiment de solitude et d’incompréhension, pouvant aller vers une dévalorisation de soi importante. L’estime de soi et la confiance en soi s’effondrent. 

L’hypersensibilité se manifestent à plusieurs niveaux :  

  • Les sensations : c’est ce qu’on appelle l’hyperesthésie. Il s’agit d’une grande intensité dans la perception des sensations pouvant conduire à une hyperstimulation voire à une saturation du cerveau (la lumière, les odeurs, les bruits, les contacts, les douleurs deviennent intolérables).  
  • Les émotions : les émotions sont vécues avec une grande intensité et dans une large palette. La personne hypersensible peut facilement aller d’une émotion à une autre en très peu de temps. Ce qui peut laisser l’entourage perplexe…  
  • Les pensées : la rumination est constante, les idées fusent, les analyses aussi. Ça en devient très fatigant pour la personne concernée ; pour l’entourage aussi.  
  • L’intuition : La personne peut ressentir très rapidement les atmosphères des lieux, les ambiances, les personnes aussi. Il s’agit d’une sorte d’intelligence irrationnelle qui ne trompe pas et qui peut parfois surprendre.  

Il peut y avoir plusieurs causes à l’origine de l’hypersensibilité : 

  • Facteur génétique : surtout s’il s’agit d’hyperesthésie. 
  • Facteur culturel : en fonction de l’éducation, si elle encourage ou non la sensibilité. 
  • Facteur accidentel : un traumatisme lié à un évènement précis peut réveiller une sensibilité qui n’était si vive au préalable, 
  • Facteur évolutif : plus on avance sur un chemin d’évolution et de conscience, plus on devient sensible. On peut devenir de plus en plus sensible avec un travail de développement personnel car on allège le système de protection psychologique. La sensibilité devient ainsi plus intense. Toutefois, ce travail de développement personnel permet de faire de notre sensibilité une force en la transformant en créativité. 

Pourquoi voit-on l’hypersensibilité comme une anomalie ? Ce n’est pas l’hypersensibilité qui est une anomalie mais le regard qu’on pose sur elle. Les personnes hypersensibles souffrent de cette situation car elles ne sont pas comprises de leur entourage. Leurs réactions peuvent être perçues comme trop intenses. Ce décalage avec l’entourage peut laisser penser que la personne hypersensible est dépressive voire bipolaire. Il n’en est pourtant rien. Apprenons simplement à nous familiariser avec l’hypersensibilité pour mieux la comprendre et en faire une véritable ressource. 

Que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne hypersensible ?

De nombreuses recherches en neuroscience ont été faites sur ce sujet. Aujourd’hui, on connait les raisons scientifiques à l’origine de l’hypersensibilité. La plupart de ces études ont été amorcées par le Dr Elaine Aron, psychologue de recherche clinique américain et également le Dr Elke Van Hoof, psychologue clinicienne spécialisée dans le diagnostic psychologique, les traumatismes, le stress et le burn-out.  

Ces études ont ainsi démontré que le thalamus, situé dans le cerveau, est moins actif chez les personnes hypersensibles. La fonction du thalamus est de filtrer les informations à traiter par le cerveau. Cela nous permet de ne pas être trop saturés d’informations exterieures. Lorsque le thalamus est moins actif, il filtre naturellement moins d’informations et en laisse passer davantage. La personne hypersensible reçoit ainsi une plus grande somme d’informations extérieures. Cela génère une hyperstimulation du cerveau pouvant aller vers une saturation.   

Les neurones miroirs sont aussi très actifs chez les personnes hypersensibles. C’est la raison pour laquelle les personnes hypersensibles manifestent naturellement une grande empathie pour autrui.

Les signes de l'hypersensibilité

Le point commun aux personnes hypersensibles est un désir de vivre intensément. Cela se manifestent par : 

  • Un désir de profondeur dans les relations, 
  • Une profondeur dans les détails, 
  • Une profondeur dans la quête de sens, 
  • Une profondeur dans la créativité due à une imagination débordante. 

Voici quelques traits de caractère assez communs aux personnalités hypersensibles : 

  • Une difficulté à prendre des décisions, du fait du grand nombre d’informations perçues. 
  • Une certaine susceptibilité, liée à l’intensité des émotions ressenties. 
  • Un sens du détail et de la perfection, lié à la finesse de la perception. 
  • Un sentiment d’insécurité, lié à la non-compréhension de l’entourage. 
  • Une sensibilité à fleur de peau, liée à une grande empathie. 
  • Une préférence pour les lieux calmes, du fait de l’hyperesthésie. 

Concept nouveau dans un monde moderne

Le concept d’hypersensibilité est assez nouveau et date des années 90. L’auteure Elaine Aron, psychologue de recherche clinique américain, en parle pour la première fois dans son ouvrage “the hight sensitive person” (1996). On traduirait ce terme en français comme « individu hautement sensible » plutôt qu’hypersensible qui, à mon sens, peut avoir une connotation légèrement péjorative insinuant une certaine “hors-norme” excluante.  

Selon cet ouvrage, des études menées à ce sujet ont montré que l’hypersensibilité représenterait jusqu’à 35% de la population. Si on ajoute à cela les personnes “très sensibles” qui ont un degré de sensibilité non loin des premiers, on arrive rapidement à 50% de la population, ce qui représente finalement une bonne partie des êtres humains.  

En étudiant ce qu’est l’hypersensibilité, on peut aisément réaliser qu’elle est omniprésente chez les peuples dont la culture s’ancre dans la nature et la sagesse. Un certain niveau de conscience induirait donc un certain niveau de sensibilité.  

La question se pose alors comme ceci : l’hypersensibilité ne serait-elle pas finalement une composante inerrante à l’être humain qui se serait simplement perdue dans la modernisation de notre société ?  

La difficulté des personnes dites hypersensibles ne résiderait-elle pas simplement dans le fait que nous vivons désormais dans une société HYPOSENSIBLE ?  

Regardez les enfants, ils sont tous hypersensibles. Toutefois, cette sensibilité s’atténue par l’éducation qui nous demande de la refouler, de ne pas la montrer, de ne pas s’en servir. Sans doute qu’une bonne partie des enfants arrivent malgré tout à passer entre les mailles du filet et à garder malgré tout leur niveau de sensibilité dans un contexte social hyposensible. L’écart se creusant entre les deux lots et la tendance allant vers l’hyposensibilité, ce sont les hypersensibles qui sont montrés du doigts et qui en souffrent. 

Un problème social qui rejette l'hypersensibilité

Comment bien vivre son hypersensibilité dans un monde qui la rejette ? Il est bien difficile d’assumer l’intensité de nos émotions lorsqu’on nous demande de ne pas les laisser transparaître. La difficulté ne réside pas dans le fait d’être un être sensible mais plutôt dans la frustration de ne pas savoir lui donner une juste place dans notre existence.  

Voici les raisons pour lesquelles l’hypersensibilité peut être vécue comme une souffrance dans ce monde actuel 

  • La dévalorisation de la personne hypersensible : L’éducation nous demande dès la plus jeune enfance de ne pas être trop sensible, de ne pas être différent des autres, de ne pas faire de vagues, d’entrer dans un moule social et de vivre comme un robot. Notons toutefois les belles initiatives de certaines écoles qui valorisent la sensibilité comme les écoles Montessori.  
  • La mise à mal de la personne hypersensible : Nous vivons aujourd’hui dans un monde de plus en plus bruyant, pollué, agressif, en perte de sens et où tout va très vite. Cet environnement est à l’opposé des besoins des personnes hypersensibles. Il est donc d’autant plus difficile à supporter pour elles.  
  • L’isolement de la personne hypersensible : L’hypersensibilité peut isoler la personne plutôt que de la relier aux autres. Pourtant la sensibilité a pour rôle de relier la personne à son environnement et aux autres. Mal comprises, elle se sent seule, différente et dévalorisée.  

L’objectif n’est pas d’entrer en guerre envers le monde tel qu’il est aujourd’hui. Il s’agit plutôt de travailler individuellement sur sa propre sensibilité pour trouver les espaces et les domaines adéquats pour l’exprimer et en faire une source d’épanouissement personnel.   

« Le rôle de la sensibilité n’est pas de nous exclure
mais de nous relier à nous-même et notre environnement.« 

Le mal-être des hypersensibles

Si l’hypersensibilité n’est pas une maladie, elle peut toutefois être cause de souffrance si elle est mal vécue.  

Voici les principales conséquences négatives que peuvent vivre les personnes hypersensibles :  

  • Un manque d’estime de soi : puisque la sensibilité est bannie, les personnes hypersensibles se sentent mal-aimées et développent une image négative d’elles-mêmes.  
  • Une fatigue émotionnelle : elles sont sans filtre et se sentent comme une éponge face aux émotions des autres. Les frontières entre soi et l’autre sont peu palpables, ce qui provoque une surcharge émotionnelle difficile à encaisser.  
  • Une mauvaise interprétation dans la relation à l’autre : les réactions disproportionnelles qui sont liées à une forte résonnance peut véhiculer chez la personne hypersensible une mauvaise interprétation de l’intention de l’autre. Par exemple, une remarque sur le détail d’un travail rendu peut être vécue par la personne hypersensible comme une remise en cause complète de ses compétences. A l’inverse, l’enthousiasme débordant de la personne hypersensible peut mettre les personnes à distance si cet enthousiasme dépasse leurs intentions et leurs attentes.  
  • Une réaction exacerbée aux évènements ou aux remarques désagréables : les personnes hypersensibles sont souvent dites susceptibles. Cette susceptibilité est en fait liée à une forte résonnance de ce qui est vécu et qui demande du temps à encaisser.  

Comment bien vivre son hypersensibilité ?

Il est tout à fait possible de bien vivre l’hypersensibilité malgré le contexte actuel. Il faut voir l’hypersensibilité comme un don plutôt qu’une fragilité qui nous isole du monde.   

En vérité, la notion d’hypersensibilité avait déjà été étudiée par Jung en 1913 et il en parlait comme un “caractère enrichissant”. Cela révèle l’aspect valorisant de ce tempérament.   

Alors comment faire de son hypersensibilité une force plutôt qu’un handicap ?  

Il faut d’abord apprendre à la connaître et à l’accepter. Puis vient l’étape suivante qui est d‘adapter sa vie, son quotidien et son environnement à ses propres besoins de hypersensibles.   

  • Vous ne tolérez pas le bruit  >>  Déménagez dans un endroit plus calme.  
  • Vous être mal à l’aise dans les rassemblements >>  Voyez vos amis en petit comité et excusez-vous d’avance auprès d’eux si vous n’acceptez pas ou plus leurs invitations pour les grandes fêtes.  
  • Vous n’arrivez pas à travailler en open-space >>  Demandez un aménagement de votre poste de travail, favorisez le télétravail ou bien changer complètement d’entreprise.  
  • Vous souffrez de faire l’éponge face aux émotions des autres >>  Faites le tri de votre entourage et favorisez les relations positives et bienveillantes.  
  • Vous n’arrivez pas à prendre de la distance par rapport à vos émotions >>  Entreprenez un travail de psychothérapie au service de votre développement personnel et de votre épanouissement.  

 » Ne subissez pas votre vie, créez-la ! «  

Hypersensible, prenez-soin de votre environnement !

L’épanouissement d’une personne hypersensible dépend fortement de la qualité son environnement. 

Voici quelques conseils qui pourront vous aider à vivre heureux ou heureuse avec votre hypersensibilité :  

  • Evitez de vous enfermer dans des étiquettes, notamment dans le mot d’hypersensible. Ce que vous êtes est bien plus grand que l’idée que vous avez de vous-même.  
  • Rappelez-vous que les remarques qu’on peut vous faire ne concernent pas votre personne mais un aspect seulement de votre personnalité, ou votre travail, un acte donné à un instant donné. Ne généralisez pas en vous condamnant et en vous limitant à ce que vous pouvez penser de vous mais saisissez-vous des remarques pour grandir.  
  • Lâchez la volonté de “gérer” vos émotions : les émotions ne sont pas du business ! Les émotions sont des messagères de ce que vous vivez. Votre travail est donc d’entendre le message que l’émotion vient vous dire. Accueillez, écoutez et laissez partir.   
    En vérité, si on respecte ce cycle, le trajet d’une émotion ne dure que 2 à 3 minutes : Le corps accueille l’émotion puis le cerveau la traite. Alors que si vous luttez contre elle, le corps se contracte et d’autres émotions se manifestent, plus désagréables encore. Et ce, jusqu’à ce que le message soit entendu. Alors laissez-vous traverser ! 
  • Dites bonjours à vos émotions : elles sont là pour vous rendre service, pour vous mettre en relation avec votre environnement. Elles sont la manifestation de votre vivant. Accueillez-les comme des amis.   
  • Vivez pleinement vos émotions : sans tenter de les étouffer. Se montrer ému est en réalité positif pour l’entourage. Cela vous rend plus humain, plus vivant, plus conscient. En vérité, c’est une grande ressource pour les autres.  
  • Recentrez-vous ; si vous êtes submergé : fermez les yeux quelques secondes, concentrez-vous sur les sensations liées à l’émotion et suivez son trajet : battement de cœur, respiration accélérée, tremblements… puis laissez-la passer.  
  • Voyez pas la sensibilité comme un talent et non comme un problème : C’est la société qui ne la valorise pas. N’en faites pas autant. Plus vous développerez votre sensibilité, et donc votre écoute de vous-même, mieux vous la connaîtrez et mieux vous saurez vivre avec. Plus vous vous écoutez, mieux vous vous comprenez. Plus vous vous acceptez et plus vous savez faire des choix qui sont justes pour vous. Par exemple : je choisis d’habiter dans un lieu moins pollué, moins bruyant, je ne vais plus dans les mariages, je choisis des lumières plus douces pour mon intérieur, je change mes relations, j’entreprends une reconversion professionnelle pour un métier plus en adéquation avec mon mode de vie et mes besoins, etc.  

En résumé

Retenez que, l’hypersensibilité n’est pas un problème qu’il faut guérir ou traiter. C’est un tempérament tout à fait normal. Nous sommes tous des êtres sensibles à la base. L’être humain est par nature un être sensible. 

Cependant, la société industrielle, technologique, virtuelle, commerciale nous pousse à être moins sensible. La preuve en est que tous les enfants sont hypersensibles. Cette sensibilité se perd au fil du temps et des expériences dans une société HYPO-sensible. Certaines personnes vont cependant garder cette sensibilité tandis que d’autre la perdent. L’écart se creuse entre les deux et on commence à parler “d’hypersensibles” comme des êtres d’une nouvelle génération.  

Les personnes hypersensibles ne sont pas des personnes mentalement instables et elles ne le deviendront pas à moins qu’elles soient exposées à un stress important.  

Si vous vous sentez hypersensible, vous avez désormais compris le contexte de la société hyposensible qui est à la base de votre malaise : ne vous sentez plus coupable ou anormal-e. Reconnaissez cette sensibilité comme un talent, un “caractère enrichissant” comme le nommait déjà Jung, et faites vos choix de vie en adéquation avec celle-ci. Vous vivrez ainsi votre sensibilité comme une ouverture vers le monde plutôt qu’un handicap social à camoufler. 

Bien vivre son hypersensibilité est un vrai parcours de développement personnel. Il est toujours bon de pouvoir se faire accompagner par un professionnel plutôt que de sacrifier des années de souffrance à tenter de s’en sortir seul-e. 

Vous avez besoin d’aide pour changer votre regard sur votre hypersensibilité ?

- Rachel GUIMBAUD, praticienne en psychothérapie humaniste.- Je vous accompagne pour vous aider à retrouver confiance en vous et être enfin vous-même. 
gratuit

A découvrir :

 

Comment réduire son anxiété ?

reconnaitre l'anxiete

Réduire son anxiété est un enjeu majeur en ces temps de stress intense. Comment diminuer son anxiété au quotidien pour vivre mieux ? Dans cet article, vous trouverez les clefs pour comprendre le mécanisme de l’anxiété et identifier ses symptômes. En fin d’article, vous trouverez des conseils pratiques qui vous aideront à mettre en place des gestes simples au quotidien pour réduire votre état d’anxiété.

L’anxiété

Comprendre l’anxiété

Tout d’abord, précisons que l’anxiété est un phénomène normal, présent chez tous les individus. Il s’agit d’une émotion liée à la peur bien souvent ressentie comme désagréable. Elle correspond à l’inquiétude d’un danger ou d’un problème à venir. Un sentiment d’insécurité et d’appréhension génère une tension intérieure, un malaise ou une terreur face à un événement. Elle apparaît de manière incontrôlable et souvent disproportionnée face à la réalité.

L’anxiété est la conséquence de notre éducation et/ou d’évènements traumatisants que nous avons vécu dans le passé, bien souvent pendant l’enfance. C’est dans ce climat d’insécurité dans lequel nous avons grandi que nous avons appris à nous faire du soucis. Parfois, il peut suffir d’un seul évènement traumatisant – même à l’âge adulte – pour déclencher un état d’anxiété : un accident de voiture, un décès, une agression…

Stress, angoisse, anxiété, quelles différences ?

Le stress

Le stress est une succession de réactions biochimiques dans le corps qui permet de mobiliser les ressources de l’organisme pour faire face à une situation de danger. Son rôle est de nous pousser à l’action à un instant donné lorsque cela est nécessaire, voire vital. On parle de « flight or fight response« , c’est-à-dire la réaction de « fuir ou combattre » face au danger immédiat : le cœur palpite et envoie le sang vers les muscles, les pupilles de dilatent, la respiration s’accélère, le système digestif se met en veille pour économiser de l’énergie. Bref, le corps se met en mode « alerte ». Il est prêt à réagir immédiatement. Une fois la situation d’alerte passée, le stress s’arrête et le corps retrouve son équilibre.

L’angoisse

Contrairement au stress, l’angoisse est une émotion liée à la peur. De plus, elle fait intervenir l’imagination qui élabore des scénarios négatifs concernant la situation appréhendée. Elle est temporaire et se calme dès lors que la situation retrouve un certain équilibre.

Les symptômes peuvent être nombreux :

  • palpitations cardiaques
  • sueurs (mains moites, bouffées de chaleur…)
  • tremblements
  • souffle court
  • bouche sèche
  • sensation d’étouffement
  • douleurs dans la poitrine
  • sensation de boule dans la gorge
  • nausées
  • vertiges, étourdissements
  • picotements, engourdissements dans les membres
  • troubles du sommeil
  • maux de tête
  • fatigue, irritabilité rendant ainsi les relations difficiles
  • difficulté de concentration
  • réaction de sursaut exagérée

L’anxiete

L’anxiété est une angoisse décuplée dans le temps. Elle se declenche bien en amont des situations suscitant l’inquiétude en question et peut durer un certain temps encore après. L’anxiété se manifeste de manière reguliere, inattendue et se ressent de maniere plutot diffuse dans le corps, sauf en cas de crise aigue ou des sensations vives et localisees peuvent apparaitre.

A une dose moderee, l’anxiété peut etre consideree comme un phénomène utile. Elle permet une certaine vigilance envers les dangers réels ou les situations à risque. Par exemple, l’anxiété ressentie en amont d’un examen permet de bien prendre le temps de s’y préparer pour mettre toutes les chances de notre côté pour réussir. Trop peu d’anxiété peut parfois mettre en danger. A l’inverse, trop d’anxiété peut inhiber et épuiser le sujet. Tout est dans la juste mesure.

Troubles anxieux ou anxiété passagère ?

Reconnaitre les premiers signes

Avec le temps, l’anxiété peut se transformer en troubles anxieux. Dans ce cas, l’anxiété prend un caractère excessif et pathologique dans différentes situations. Les troubles anxieux sont des troubles graves de la santé mentale qui peuvent altérer considérablement la qualité de vie. En effet, la personne souffre d’une anxiété permanente face à l’avenir et d’une peur systématique de l’imprévu. Elle s’inquiète de façon chronique et exagérée au sujet d’événements de la vie courante. Les troubles anxieux peuvent vite devenir un réel handicap au quotidien et détériorer nos relations.

Comment cela se traduit au quotidien ?

De manière générale, la personne souffrant d’anxiété prévoie toujours le pire, amplifie les problèmes, s’inquiète de façon démesurée pour tout évènementt incontrôlable ou imprévisible.

La moindre situation peut devenir source d’anxiété :

  • l’organisation des vacances
  • les retards dans les transports
  • les préoccupations sur l’avenir
  • la peur pour sa santé
  • un certain perfectionnisme avec le soucis de bien faire ou de prévoir les problèmes.
A l’exces, l’anxiete peut se tranformer en troubles anxieux.

Les differents troubles anxieux

Les troubles anxieux peuvent prendre plusieurs formes. Parmi elles, on peut citer :

  • une tension permanente
  • les crises de panique aiguës
  • les phobies
  • troubles alimentaires
  • addictions
  • un état de stress post-traumatique
  • troubles obsessionnels compulsifs
  • des idées obsédantes et envahissantes
  • une phobie sociale
  • etc.

Dans quelles mesures parle-t-on de trouble anxieux plutôt que d’anxiété passagère ? On peut parler de troubles anxieux lorsque la peur est disproportionnée en durée, en intensité ou en fréquence par rapport à la situation réelle, et si les symptômes décrits plus haut persistent plus de 6 mois.

En conclusion, le stress est un état d’alerte qui nous permet de mobiliser nos ressources pour agir face à une menace.
L’angoisse est une peur momentanée.
L’anxiété est la conséquence d’angoisses répétées et durables dans le temps.
Les troubles anxieux sont la conséquence de l’aggravation de l’anxiété et peuvent prendre différentes formes.

Quelques conseils pratiques

En cas de crise d’angoisse

En cas de crises d’anxiete, il existe quelques outils a mettre en place pour faire redescendre la tension rapidement :

  • Chercher a s’entourer d’une personne qui peut vous soutenir ou appeler les secours si necessaire,
  • Ralentir volontairement la respiration et se concentrer sur de longues expirations,
  • Lacher le scenario catastrophe que vous vous imaginez en vous concentrant uniquement sur les sensations du corps et la respiration.
  • Consulter votre medecin traitant des que possible.

L’hygiene de vie au quotidien compte pour beaucoup

Au quotidien, les bonnes habitudes de vie sont indispensables pour canaliser l’anxiété. Voici quelques conseils pratiques a mettre en place pour etre plus calme et donc moins anxieux : 

  • Avoir un rythme régulier de sommeil et faire des nuits suffisamment longues,
  • Pratiquer une activité physique régulière,
  • Garder le contact avec la nature en se balladant par exemple tous les jours dans un parc, jardiner, cuisiner des legumes frais,
  • Eviter la consommation d’excitants, de cannabis, d’alcool ou autres drogues,
  • S’entourer et pouvoir être épaulé en cas d’anxiété trop forte,
  • Pratiquer des exercice de detente comme le Yoga, la relaxation, la peinture, la poterie… tout ce qui vous apporte de la serenite,
  • Développer des pensées positives en ecrivant des phrases positives, courtes et au present. Essayer par exemple de repeter ces phrases a voix hautes lorsque vous etes seul et assis au calme :
    • « je suis detendu tout au long de la journee »,
    • « je suis heureux de cette journee qui commence »,
    • « ma journee s’annonce belle et productive »,
    • « je cultive la tranquilite tous les jours de mon existence »,
    • « ma confiance et mon estime de soi grandit chaque jour un peu plus »,
    • « je me sens stable et en securite »,
    • « j’ai les resssources necessaire pour faire face a toute situation ».
Ne laissez pas l’anxiete s’installer.

Optimisez votre niveau de confiance en soi

Demandez-vous profondemment :  » pourquoi est-ce que je m’inquiete ? Que peut-il m’arriver d’un point de vue rationnel ? » Vous comprendrez que vous vous inquietez car vous sentez que, si les choses vous echappent, vous n’aurez pas les ressources suffisantes pour y faire face. En cela, le meilleur conseil que je puisse vous donner pour calmer votre anxiete est de developper votre confiance et votre estime de soi. Plus vous vous sentirez stable et fiable, plus vous vous sentirez pret a faire face a l’inconnu. De cette maniere, vous apprenez a vivre de plus en plus dans le moment present.

Une grande part de votre anxiete est egalement liee au regard des autres sur vous. Vous avez peur de decevoir et d’etre juge negativement par rapport a vos moindres faits et gestes. Par consequent, la peur d’etre juge amene beaucoup d’anxiete au quotidien. Le seul moyen de se defaire de cette pression du regard de l’autre est, encore une fois, de restaurer votre estime de vous-meme. De la sorte, vous n’avez plus besoin de la validation des autres pour vous sentir bien. Votre propre validation sur vous-meme est suffisante. Ainsi, vous developpez votre estime de vous-meme et asseyez votre sentiment de securite interieure.

Calmer son anxiete avec la psychotherapie centree sur la personne

La psychotherapie centree sur la personne est une approche therapeutique qui vous apprend a rester dans l’instant present, et ce, peu importe l’emotion qui vous traverse. On pourrait apparenter cette approche a la meditation. D’ailleurs, on parle de plus en plus des thérapies pleine conscience dont le but est de diriger l’attention sur ce qui est present, sans jugement. Rester present avec ce qui est. Ainsi, il ne s’agit pas de contrôler l’anxiété mais de l’apprivoiser, de l’approcher en douceur et de la rassurer, comme on rassurerait un enfant apeure.

La difference entre la therapie et la meditation est qu’en therapie vous n’etes pas seul avec votre peur. En effet, le plus difficile est de sentir qu’on est seul et incompris dans sa souffrance. Dans les accompagnements que je propose, je vous accompagne personnellement et ENSEMBLE nous prenons conscience de ce qui est present pour vous. De cette maniere, avec l’aide de mon ecoute a vos cotes, vous pouvez vous aussi rester a cote de votre peur et l’ecoutez, comme on ecoute une vieille amie qui a besoin de soutien. Vous installez une relation bienveillante avec vos peurs. Vous cultivez une nouvelle relation avec vous-meme, plus douce, plus souple. Une sensation d’espace vous envahit et vous conduit vers ce sentiment de securite interieure. En bref, vous devenez votre propre therapeute. Avec cet apaisement, votre anxiete diminue naturellement.

Vous avez envie d’aller plus loin ? Je suis a votre ecoute pour explorer davantage la question de l’anxiete en lien avec votre histoire personnelle dans le cadre d’un accompagnement personnalise.

Dépression : comment remonter la pente ?

Elle peut toucher tout le monde

La dépression n’est pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie psychique. Les symptômes se font ressentir sur une durée d’au moins deux semaines selon les critères du manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux (le DSM-5). Elle est l’une des maladies psychiques les plus fréquentes et peut survenir à tout âge. Elle est tout de même plus fréquente chez l’adulte.

La dépression se manifeste par des périodes de grande tristesse, d’ennui, de mélancolie, des pensées négatives, dévalorisantes. Ces états d’âme peuvent apparaitre chaque jour sans raison identifiée ou au contraire persister longtemps suite à un évènement précis.

Les idées noires et morbides nous envahissent et les mêmes mots reviennent encore et encore : « je ne vaux rien », « je ne m’en sortirai jamais », « à quoi bon de vivre », « je n’ai aucune énergie », « je passe mes journées à pleurer »… la dépression agit comme un véritable rouleau compresseur et dont l’issue semble inaccessible.

Véritable maladie psychique

La dépression est une réelle pathologie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la dépression est la 2e cause d’invalidité à travers le monde après les troubles cardiovasculaires.

En effet, souffrir de dépression perturbe fortement la vie quotidienne. Tout l’organisme est impacté : l’humeur, les pensées, le comportement, mais aussi le corps. Par conséquent, le mal de dos, des maux de ventre, de tête, une vulnérabilité aux rhumes et autres infections peuvent apparaître du fait de l’affaiblissement du système immunitaire.

Il est important de pouvoir faire poser un diagnostic au plus tôt auprès de votre médecin généraliste. Ce dernier vous aidera à comprendre ce qu’il se passe pour vous. Il pourra diagnostiquer de quelle type de dépression vous souffrez. En effet, il peut s’agir d’une dépression chronique (depuis au moins deux ans), dépression réactionnelle (suite à un évènement), dépression saisonnière, trouble dysthymique, trouble dépressif majeur, troubles bipolaires ou encore dépression du postpartum (appelé aussi baby-blues, après l’accouchement).

Savoir la reconnaître pour agir au plus tôt

Plus tôt vous reconnaissez les signes de la dépression, plus facile il sera d’en sortir. En effet, laisser s’installer les troubles ne feront qu’approfondir le mal-être et ravager votre quotidien et tout ce que vous avez construit autour. Il existe des symptômes assez communs aux états dépressifs. Pour autant, ils ne se manifestent pas tous forcément. Par conséquent, soyez prudent avec la liste ci-dessous, elle n’est qu’une ébauche de signes généralement observés chez les personnes souffrant de dépression. Votre médecin pourra, lui, faire ce diagnostic précis en se référant aux critères du DMS-IV.

Parmi les symptômes les plus courants en période de dépression, on peut citer les suivants :

la dépression peut toucher tout le monde
  • Une perte des performances intellectuelles
  • Des troubles de l’appétit (trop ou trop peu)
  • Une variation anormale du poids (trop ou trop peu)
  • Des difficultés dans la gestion du sommeil (trop ou trop peu)
  • Une baisse de libido
  • Une perte d’intérêt et de plaisir pour la plupart des activités
  • Des pensées confuses
  • Une difficulté à prendre des décisions
  • Une vision pessimiste du monde et de soi-même
  • Des difficultés de concentration
  • Des troubles de la mémoire
  • Une fatigue générale, perte d’énergie
  • Une irritabilité
  • Une hypersensibilité provoquant des larmes facilement
  • Un état d’agitation lié à des angoisses, du stress,
  • Une inertie
  • Une impression ne plus rien sentir
  • Un repli sur soi
  • Un isolement
  • Des idées suicidaires

Parfois, l’hospitalisation peut s’avérer nécessaire. Parlez-en à votre médecin et à votre entourage si vous sentez que vous êtes en danger. Dans tous les cas, quelque soit le type et le degré de la dépression, il convient de la traiter au plus vite afin d’éviter qu’elle ne s’installe davantage. Si un traitement médicamenteux s’avère nécessaire, il est important de vous inscrire dans une démarche de psychothérapie. En effet, les molécules chimiques doivent rester une béquille sur votre parcours et non une fin en soi.

Identifier les causes d’un épisode dépressif

Il existe de nombreux facteurs pouvant conduire à la dépression. Identifier les causes peut vous permettre d’agir de manière adaptée sur la dépression. Aussi, cela vous permettra de prendre du recul sur la situation et de moins vous culpabiliser du fait de vous sentir si mal.

Ainsi, parmi les causes reconnues, on peut citer les suivantes :

  • La présence d’une maladie chronique, d’un handicap, la prise de certains médicaments peuvent conduire à des formes de dépression ;
  • La dépendance à l’alcool, au tabac ou à d’autres substances consommées peuvent nous faire glisser vers des états dépressifs ;
  • Des situations ou événements de la vie traumatisants remontant parfois à l’enfance peuvent être à l’origine d’états dépressifs : décès, agressions, séparation, conflits, violences, carences affectives, abandon, violences, abus sexuel ;
  • Aussi, les variations hormonales peuvent intervenir dans l’apparition de la dépression : puberté, ménopause, cycle menstruel, grossesse (baby-blues) ;
  • Certains facteurs biologiques ont été identifiés chez les personnes souffrant de dépression: baisse de sérotonine, carence en vitamines B, D, etc…
  • De facteurs génétiques semblent rentrer en jeu : une personne dont l’un des parents a fait une dépression a deux à quatre fois plus de risque d’être dépressive au cours de sa vie.
  • Une mauvaise alimentation peut favoriser l’état dépressif : on connaît désormais le lien entre la santé des intestins et la santé mentale. Les personnes souffrant de dépression présentent généralement une dysbiose, c’est-à-dire un déséquilibre dans la présence des bactéries qui peuplent nos intestins, appelé le microbiote. Pour en prendre soin, une alimentation saine riche en fibres et une activité physique régulière sont primordiales.
  • De mauvaises habitudes de vie sont bien souvent à l’origine des troubles dépressifs (tabagisme, alcoolisme, peu d’activité physique, excès de télévision ou de jeux vidéo, etc.). Pour autant, les conditions de vie jouent également un rôle important : précarité économique, stress, isolement social. Tous ces paramètres sont susceptibles de nuire profondément à l’état psychologique. Par exemple, l’accumulation de stress au travail peut mener à l’épuisement professionnel et, à terme, à la dépression.
  • Enfin, les facteurs environnementaux sont aussi un facteur important qui peuvent conduire à la dépression : exposition fréquente à la pollution atmosphérique, à des nuisances sonores, à un manque de lumière, à des conflits…

Sortir du cercle vicieux

D’une manière générale, les conseils ne sont pas toujours de bon augure dans ce genre de situation. J’ai tout de même voulu vous partager ici quelques outils qui peuvent vous aider si vous traverser une telle période et si vous souhaitez vous en saisir.

Ainsi, il s’agit de mettre l’accent sur l’hygiène de vie et d’installer une routine quotidienne. En effet, vous tenir un programme vous permettra de sortir de la cogitation mentale et de vous inscrire dans des actions concrètes et planifiées tout au long de la journée.

Ainsi, vous ferez en sorte de porter votre vigilance sur les points suivants :

  • Soigner son alimentation : votre santé physique et mentale dépend évidemment de la nourriture que vous ingérer. L’alimentation est votre carburant. Elle est la matière première de votre organisme. Il est donc important de bien la choisir et de manger des produits frais tous les jours.
  • Faire une activité sportive régulière pour maintenir le cops en bonne santé mais aussi parce que pratiquer du sport permet au corps de libérer des endorphines qui soulagent l’anxiété et la dépression.
  • Développer la capacité à vivre l’instant présent pour remédier aux problèmes de concentration et sortir de la rumination. Pour cela, il existe de nombreux outils : la peinture, le chant, la méditation, le yoga, l’écriture. Aller ainsi vers les activités qui sont susceptibles de vous apporter du plaisir par la concentration.
  • Consulter un médecin : parfois un traitement médicamenteux peut aider, voire une hospitalisation dans certain cas.
  • Consulter un psychothérapeute : Il est en effet difficile de sortir seul d’un épisode dépressif. La seule volonté n’est gage de réussite. Un soutien vous permettra de soutenir vos efforts, de vous sentir moins seule dans cette lutte contre cette maladie et surtout d’y voir plus clair.
  • Garder contact avec ses proches le plus possible : En effet, le repli sur soi peut être une spirale infernale qui nous conduit inévitablement vers plus d’isolement et de détresse. Tentez autant que possible de garder des liens avec des proches qui vous font du bien et qui peuvent garder un œil bienveillant sur vous dans cette situation.
  • Sortir tous les jours : la vitamine D permet de lutter contre les états dépressifs puisqu’elle joue un rôle décisif dans la régulation de la sérotonine. Or, nous connaissons à présent le lien étroit entre le faible taux de sérotonine et la dépression. Prenez l’air au moins 30 minutes par jour.
  • Faire une liste d’activités susceptibles de vous apporter de la joie : s’astreindre à faire des activités qui sont susceptibles de vous faire du bien est important. En effet, si vous attendez d’avoir envie, vous ne ferez que reculer le moment venu. Le problème de la dépression est que l’émotion dicte l’action (ou bien souvent la non-action). Il faut casser ce système. Laissez l’action vous guider plutôt que de laisser l’émotion le faire.
  • Faire une liste des choses à faire par jour : c’est votre fil rouge. Autrement, l’aspect émotionnel prendra de nouveau le dessus. Vous passerez la journée à ne rien à faire d’autre que de laisser tourner en boucle vos pensées négatives. Soyez ferme avec vous-même tout en vous fixant des petits objectifs réalisables. Ainsi, vous gagnerez chaque jour des petites victoires sur la dépression et elle finira par perdre de son pouvoir.
  • Commencer la journée avec une routine matinale pour casser la rumination dès le réveil.
  • Réinstaller un rythme routinier : heure de repas fixe, cuisiner de la nourriture fraîche tous les jours, se coucher et se lever à des heures régulières,
  • Couper avec les habitudes néfastes : éviter les longues siestes la journée, les longues heures passées devant la télé ou sur les réseaux sociaux.
  • Passer du temps avec des personnes positives, écouter des bonnes nouvelles. Votre nourriture émotionnelle et intellectuelle est aussi importante que la nourriture que vous mangez. Elle conditionne votre manière de penser et d’appréhender le monde.
  • Favoriser la tendresse avec votre entourage proche : Effectivement, le contact physique permet la libération de l’ocytocine dans le corps. Cette hormone permet de lutter contre l’état dépressif. Vous pouvez par exemple vous donner la main. Offrez ou laissez-vous vous entourer d’un câlin. Laissez-vous aller à un rapport sexuel. Bref, tout contact physique agréable avec l’autre vous fera du bien en ce sens.
  • Prendre soin de son sommeil. Le sommeil doit jouer sa fonction réparatrice pour pouvoir garder une bonne santé mentale et physique. Il existe quelques astuces pour prendre soin de votre sommeil. Vous les retrouverez dans l’article que j’ai écrit au sujet des insomnies pour aller plus loin).
  • Tournez-vous vers le service aux autres. Cela peut être par du bénévolat, aider un voisin, une dame à traverser la route. Vous pouvez simplement prendre soin d’une plante, d’un animal domestique, une petit intention envers un ami, un parent… cela peut vous apporter un peu de joie, un sourire partagé, de la tendresse et de la reconnaissance. Vous rehausser votre estime de soi. Vous sortez de la rumination constante et du cercle vicieux de la dépression.
  • Il peut arriver que vous vous sentiez vraiment mal et que rien ne semble fonctionner. Vous vous sentez en danger avec des pensées suicidaires qui persistent ? Consultez votre médecin, appelez le numéro des urgences (112) ou rendez-vous immédiatement à l’hôpital.

Consulter un psychothérapeute humaniste pour sortir de la dépression

La psychothérapie centrée sur la personne propose un accompagnement basé sur la qualité de la relation thérapeutique. La qualité de présence et d’écoute du praticien est soi thérapeutique. Le temps de la séance, vous évoluez dans un cadre bienveillant et sans jugement. Vous pouvez y déposer votre ressenti. Vous partagez avec votre thérapeute vos tristesses, vos colères ou autres. Il vous aide à clarifier ce qui vous a conduit à vivre cette dépression. Finalement, cet accueil positif et inconditionnel du thérapeute vous permet de vous livrer sans peur. Vous vous approchez petit à petit du cœur de votre expérience mais pas seul(e) cette fois-ci. A deux, il est plus facile de faire face à ce qui semble insurmontable. Peu à peu, les choses deviennent plus claires sans doute. Carl Rogers disait ceci :

Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer. »

Carl Rogers

Si vous traversez un état dépressif, j’espère que cet article vous apporter quelques pistes éclairantes et inspirantes. J’insiste sincèrement sur le fait de ne pas rester seul(e) et sans aide dans cette situation. Trop de personnes consomment des anti-dépresseurs pendant des années à défaut de s’engager dans un travail thérapeutique.

Si vous souhaitez en parler, vous pouvez directement réserver un rendez-vous en cliquant ici.

Tout de bon pour vous.