Comment sortir de la dépendance affective ?

La dépendance affective peut engendrer un profond mal-être car elle impacte votre qualité de vie et vos relations. Être dépendant affectif est souvent lié à un besoin excessif d’attention, d’amour et de validation de la part des autres. Elle peut notamment vous maintenir dans des relations toxiques ou la répétition de scénarios d’échec à cause de la peur de l’abandon.

Avec de la conscience, le désir de changer et du soutien comme la psychothérapie en ligne, il est possible de surmonter cette dépendance affective et développer une autonomie émotionnelle. Cependant, il est possible de sortir de la dépendance affective et de développer une autonomie émotionnelle.

Dans cet article, nous allons explorer les causes de la dépendance affective, les signes qui la caractérisent, et fournir des conseils pratiques pour surmonter cette dépendance et cultiver des relations plus saines.

Les impacts de la dépendance affective

La dépendance affective est un état émotionnel complexe dans lequel une personne devient excessivement dépendante des autres pour son bien-être émotionnel. Elle est un problème pour plusieurs raisons importantes :

  1. Impact sur le bien-être émotionnel : La dépendance affective peut entraîner une grande détresse émotionnelle. Les personnes dépendantes affectives sont souvent vulnérables aux fluctuations émotionnelles en fonction des réactions et des actions des autres. Cela peut causer un stress et une anxiété considérables.

  2. Relations insatisfaisantes : Les personnes dépendantes affectives ont tendance à s’engager dans des relations insatisfaisantes et parfois même dans des relations toxiques. Elles peuvent tolérer des comportements inacceptables ou sacrifier leurs propres besoins et désirs pour maintenir la relation, ce qui peut entraîner un cycle de déceptions et de conflits.

  3. Manque d’autonomie : La dépendance affective limite l’autonomie émotionnelle. Les personnes dépendantes ont du mal à prendre des décisions indépendantes, à défendre leurs propres intérêts et à être autonomes sur le plan émotionnel.

  4. Baisse de l’estime de soi : Les personnes dépendantes affectives ont souvent une estime de soi fragile. Elles peuvent se percevoir comme indignes d’amour et d’attention, ce qui peut contribuer à une image de soi négative.

  5. Isolement social : Parfois, les personnes dépendantes affectives peuvent s’isoler socialement, car elles sont tellement préoccupées par leur besoin d’attention et de validation des autres qu’elles négligent leurs propres relations avec des amis et des proches.

  6. Cycle de dépendance : La dépendance affective peut créer un cycle où le besoin constant d’attention et de validation des autres renforce encore davantage cette dépendance. Les personnes dépendantes peuvent être prises dans un cercle vicieux difficile à briser.

  7. Manque d’épanouissement personnel : La dépendance affective peut entraver la croissance personnelle et le développement de compétences pour faire face aux défis de la vie. Les personnes dépendantes peuvent éviter les situations difficiles ou les prises de décision importantes par peur de perdre la validation des autres.

  8. Impact sur les autres : La dépendance affective peut aussi avoir un impact sur les autres, notamment les partenaires et les amis. Les personnes dépendantes peuvent exiger beaucoup d’attention et de soutien, ce qui peut devenir épuisant pour ceux qui les entourent.

  9. Limitation des opportunités : La dépendance affective peut limiter les opportunités de développement personnel et professionnel. Les personnes dépendantes peuvent avoir du mal à saisir de nouvelles opportunités ou à prendre des risques par peur de l’échec ou de la désapprobation des autres.

Il est important de noter que la dépendance affective n’est pas une condition immuable. La recherche d’une aide professionnelle, telle que la thérapie en ligne, peut être particulièrement bénéfique pour comprendre les causes sous-jacentes de la dépendance et développer des stratégies pour la surmonter.

Comment reconnaître la dépendance affective ?

La dépendance affective peut prendre racine dans l’enfance, lorsque les premières expériences de rejet ou d’abandon créent un modèle de dépendance émotionnelle. Par conséquent, les personnes dépendantes affectives ont souvent une estime de soi fragile et un fort désir de plaire aux autres pour se sentir dignes d’amour. 

Il existent des signes qui permettent d’identifier la dépendance affective. En voici quelques uns :

  1. Besoin constant de validation : Les personnes dépendantes affectives ont tendance à rechercher en permanence l’approbation et la validation des autres. Elles ont du mal à se sentir bien dans leur peau sans la confirmation extérieure.

  2. Peur de l’abandon : La crainte d’être abandonné est l’un des traits caractéristiques de la dépendance affective. Cette peur intense peut entraîner des comportements de recherche d’attention pour éviter l’abandon.

  3. Sacrifice de ses propres besoins : Les personnes dépendantes affectives ont souvent du mal à défendre leurs propres besoins et désirs. Elles sacrifient fréquemment leurs propres intérêts pour satisfaire ceux des autres.

  4. Difficulté à être seule : Être seul peut déclencher une anxiété intense chez les personnes dépendantes affectives. Elles ont besoin de la présence constante des autres pour se sentir en sécurité.

  5. Cycle de relations toxiques : Les personnes dépendantes affectives peuvent être attirées par des relations toxiques et destructrices, car elles sont plus susceptibles de tolérer des comportements inacceptables pour éviter d’être seules.

Il est possible que vous vous reconnaissiez dans ces signes. Si c’est le cas, il est bon d’en prendre conscience afin de pouvoir travailler dessus. Cela vous servira pour sou épanouir et vivre des relations amoureuses saines.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Sortir de la dépendance affective est un processus qui demande du temps, de la réflexion et de la pratique. Se faire accompagner avec l’aide d’un psy en ligne est une bonne manière de dépasser cette dépendance où que vous soyez. En attendant, il est important de comprendre les différentes étapes pour vous aider à vous libérer de cette dépendance  :

  1. Prenez conscience de votre dépendance : La première étape pour surmonter la dépendance affective est de reconnaître que vous en souffrez. Soyez honnête avec vous-même sur les schémas de comportement qui ont un impact négatif sur votre vie.

  2. Identifiez les causes sous-jacentes : Explorez les expériences passées qui pourraient avoir contribué à votre dépendance affective. Comprenez les origines de cette dépendance pour mieux la surmonter.

  3. Travaillez sur votre estime de soi : Développer une estime de soi saine est essentiel pour sortir de la dépendance affective. Apprenez à vous aimer et à vous valoriser pour qui vous êtes, indépendamment de l’approbation des autres.

  4. Apprenez à être seul : Pratiquez la solitude de manière progressive. Commencez par de courtes périodes de temps seul et augmentez progressivement la durée. Utilisez ce temps pour vous connaître et pour développer des activités que vous appréciez.

  5. Établissez des limites saines : Apprenez à dire non lorsque c’est nécessaire et à définir des limites claires dans vos relations. Respectez vos propres besoins et désirs.

  6. Faites-vous accompagner : La thérapie individuelle ou de groupe peut être extrêmement bénéfique pour travailler sur la dépendance affective. Un-e thérapeute en ligne peut vous aider à comprendre les racines de votre dépendance et à développer des stratégies pour la surmonter. La thérapie en ligne est un outil pratique qui s’adapte aisément à vos contraintes de mode de vie.

  7. Développez des relations saines : Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent dans votre cheminement vers l’autonomie émotionnelle. Cultivez des amitiés positives et des relations amoureuses saines.

  8. Pratiquez la pleine conscience : La pleine conscience vous aide à rester ancré dans le moment présent. Cela peut vous aider à éviter de vous perdre dans des pensées anxieuses concernant les relations et à prendre des décisions plus éclairées.

  9. Soyez patient : Le processus de sortie de la dépendance affective peut être long et semé d’embûches. Soyez patient avec vous-même et acceptez que des rechutes puissent survenir. 

Se faire aider par un psy en ligne

L’aide d’un ou une psy en ligne peut s’avérer nécessaire lorsque les mêmes scénarios liés à la dépendance affective se répètent sans cesse. Il vous faut casser le cycle et pour cela se faire accompagner par un professionnel expert en dépendance affective est très utile pour pouvoir en sortir.

Vous allez pouvoir :

  • Travailler sur votre estime de soi,
  • Identifiant les causes sous-jacentes de cette dépendance,
  • Ecouter et respecter vos besoins,
  • Apprendre à établir des limites saines,
  • Acquérir une plus grande autonomie émotionnelle,
  • Faire des choix en faveur d’une vie plus épanouissante.

Je m’appelle Rachel Guimbaud et suis diplômée en psychothérapie humaniste dans l’approche dite « centrée sur la personne » du célèbre psychologue Carl Rogers.

Spécialisée dans les problématiques relationnelles, je propose des accompagnements en ligne pour vous aider à mieux vous connaître et vous épanouir dans vos relations, à commencer par vous épanouir dans votre relation à vous-même.

Comment aimer sans être dans la dépendance affective ?

L’amour et l’attachement sont deux concepts étroitement liés, mais ils sont distincts dans leur nature et leur expérience émotionnelle. Voici les principales différences entre l’amour et l’attachement :

**AMOUR :**

1. **Émotion profonde :** L’amour est une émotion profonde, complexe et multidimensionnelle. Il peut inclure des sentiments tels que l’affection, la passion, la compassion, la gentillesse, le respect et la préoccupation pour le bien-être de l’autre.

2. **Orientation vers l’autre :** L’amour est souvent orienté vers la personne que l’on aime. Il implique un désir sincère de son bonheur et de son épanouissement, indépendamment de ses propres besoins et désirs.

3. **Acceptation inconditionnelle :** L’amour véritable implique une acceptation inconditionnelle de l’autre, avec ses qualités positives et ses imperfections. Il transcende les conditions et les attentes.

4. **Soutien émotionnel :** L’amour peut apporter un soutien émotionnel important dans une relation. Il est souvent associé à l’écoute, au respect et au partage d’expériences émotionnelles.

5. **Durable :** L’amour peut être durable et stable. Il peut perdurer même lorsque la passion initiale diminue, évoluant souvent vers une forme d’amour profondément ancrée dans la confiance et la compréhension mutuelle.

 

**ATTACHEMENT :**

1. **Dépendance émotionnelle :** L’attachement est un lien émotionnel spécifique qui crée une dépendance émotionnelle envers une personne ou un objet. Il peut être lié à des besoins tels que la sécurité, la proximité physique et la stabilité.

2. **Orientation vers le besoin :** L’attachement est souvent orienté vers la satisfaction de besoins émotionnels et psychologiques. Il peut être influencé par la peur de l’abandon ou le besoin de sécurité.

3. **Conditions :** Contrairement à l’amour inconditionnel, l’attachement peut être conditionnel. Il peut dépendre de la manière dont l’autre satisfait les besoins de sécurité et d’attachement.

4. **Peut être instable :** L’attachement peut être plus vulnérable aux changements et aux perturbations. Il peut fluctuer en fonction des circonstances et des événements de la vie.

5. **Peut évoluer :** Bien que l’attachement puisse être basé sur des besoins, il peut évoluer vers un attachement plus sécurisé et stable dans le contexte de relations saines et de travail sur soi.

En résumé, l’amour est une émotion profonde et multidimensionnelle qui inclut l’affection, la gentillesse, le respect et la compassion envers l’autre, tandis que l’attachement est un lien émotionnel qui implique une dépendance émotionnelle envers une personne ou un objet pour satisfaire des besoins spécifiques.

Bien que l’amour puisse être une composante importante de l’attachement, ils ne sont pas toujours synonymes, et la compréhension de la distinction entre les deux peut être cruciale pour des relations saines et équilibrées.

Dans ce podcast, je vous parle de l’amour et de l’attachement :

  • Où en suis-je dans ma capacité à aimer?
  • Quelle est la différence entre l’amour et l’attachement ?
  • Peut-on, à la fois, aimer et être attaché ?
  • Comment limiter la souffrance en amour ?
  • Qu’est-ce que c’est « la capacité à aimer »?
  • Comment développer cette capacité à aimer ?

Si ces questions suscitent votre curiosité, ce podcast est pour vous !
Belle écoute

Oser être soi-même

etre soi

Oser être soi-même est le challenge du siècle dans cette société ou l’image de soi est mise au premier rang. Faire bonne figure, être apprécier, répondre aux normes sociétales, ne pas faire de vague, etc. Ce que vous êtes dépendrait-il vraiment de l’estime que vous portent les autres ? Qui êtes-vous en dehors du regard de l’autre ? Comment oser être enfin soi-même tout en cultivant des relations harmonieuses ? Réponses dans cet article en 5 questions. 

 

Pourquoi faut-il être soi-même ? Quels sont les avantages ? 

Être soi-même, cela signifie être authentique, être transparent.  

On parle alors de congruence : c’est la capacité à mettre en accord ce que je vis et ce que j’exprime. 

Pourquoi oser être soi-même ? Pour être en harmonie avec son entourage, sa manière de vivre et son environnement. Si ce que je suis en désaccord avec ce que j’exprime et ce que j’exprime étant désaccord avec ce que je vis, je me sens divisée, je ne suis plus en accord avec mes valeurs.  

Pourquoi n’est-il pas si simple d’oser être soi-même ? Parce que cela demande d’oser prendre sa place dans la relation à l’autre et cela peut faire peur à de nombreux égards : 

  • Savoir dire non 
  • Exprimer ses besoins 
  • Partager ses doutes, ses questionnements 
  • Dévoiler sa vulnérabilité 
  • Donner clairement à l’autre la possibilité de se positionner (plutôt que de rester flou ou fuyant pour éviter ses réactions)  
  • Faire face à ses propres émotions 

Si je ne m’autorise pas à être moi-même, je freine mon épanouissement au quotidien et m’ouvre à d’autres maux qui peuvent finir par me rendre encore plus malheureux : 

  • Déception 
  • Frustration 
  • Conflit avec soi 
  • Conflit avec les autres 
  • Stress 
  • Maux, maladie (qu’on peut comprendre comme un « mal-à-dire » 
  • Mésestime de soi 

Faut-il avoir une bonne confiance en soi pour oser être soi ? 

Effectivement, les deux sont reliées. 

On dit “oser être soi” car cela représente un risque. Quel risque ? Le risque de déplaire, d’être en désaccord avec l’autre. Pour assumer cela, il faut en effet avoir suffisamment d’ancrage, de sécurité intérieure, ne pas dépendre du regard de l’autre. 

Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il faille attendre d’avoir une bonne confiance en soi pour commencer à être soi-même. C’est en s’exerçant qu’on y arrive. Cela demande de sortir de sa zone de confort pour oser se dévoiler aux autres. Le seul mot “oser” indique de lui-même qu’il faille prendre un risque pour être soi, que ce n’est pas si facile que cela.  

Une chose intéressante à noter, c’est que la confiance en soi est innée, puis elle se perd, et peut se regagner. Voyez comme à la naissance on a totalement confiance en soi. Regardez un enfant, comme il est spontané. Il ne se demande pas ce qu’on pense de lui à chaque instant avant de parler. Cette spontanéité chez les enfants nous émerveille tant. 

Puis avec l’éducation, les croyances de nos éducateurs de références qu’on finit par intégrer pour soi, les expériences malheureuses, on perd de notre estime de soi. Cela nous empêche d’agir comme on le souhaiterait parce qu’on a peu confiance en soi. 

La bonne nouvelle c’est que, comme la confiance en soi était déjà là à l’origine et qu’elle est partie, elle peut revenir ! Cela se travaille

Quelles sont les stratégies pour enfin oser être soi ? 

Il s’agit justement d’arrêter toute stratégie ! Être soi ne demande aucune stratégie. Abandonnez justement la stratégie de calculer votre comportement dans l’attente de l’approbation des autres. Lâchez toute stratégie ! C’est le fameux lâcher-prise

La seule chose qui peut vous y aider, c’est de développer votre sécurité intérieure, votre calme intérieur, votre sérénité, votre autosatisfaction, vote amour de soi. Alors seulement, vous êtes en mesure de ne pas dépendre du regard des autres. Le vôtre vous suffit. Vous vous suffisez à vous-même.  

Dans cet ancrage, cet amour propre, vous êtes en capacité de donner le meilleur de vous-même, d’être bienveillant avec vous-même et les autres et de vous donner généreusement dans la relation.  

On peut prendre l’image d’une boite de chocolat que vous voulez offrir à quelqu’un. Avant d’offrir cette boite de chocolat, vous vous assurez d’abord que les chocolats sont bons et de bonne qualité. Comment faites-vous pour cela ? Vous les goûtez vous-même ! Si vous les appréciez vous-même, vous pouvez les offrir à autrui en toute confiance car vous savez qu’ils sont bons. Il en est de même avec vous. Lorsque vous vous appréciez, vous pouvez vous donner à la relation en toute confiance. L’autre est libre de ne pas aimer, de ne pas VOUS aimer, mais cela ne remet pas en cause vos qualités. Cela parle simplement de SA propre subjectivité. Tout le monde n’aime pas le chocolat et cela ne veut pas dire que le chocolat n’est pas bon 😉

 

Comment être soi-même avec les autres ? 

Je vois le travail sur deux plans : 

  1. Développez votre estime de vous, votre amour propre :  
  • passer du temps avec vous-même,  
  • prenez soin de vous,  
  • valoriser vos qualités,  
  • appréciez votre différence,  
  • identifier vos croyances limitantes,  
  • apprenez de vos erreurs sans vous culpabiliser,  
  • prononcer des affirmations positives,  
  • changer votre manière de vous parler,  
  • changer vos habitudes de vie néfastes,  
  • ayez une bonne hygiène de vie,  
  • faites du sport régulièrement. 

2. Osez  

  • Challengez-vous, avec bienveillance, pour gagner des petites victoires et expérimentez qu’en vérité vous n’avez rien à perdre à être vous-même, mais bien au contraire tout à gagner.  
  • Dites de ce que vous pensez avec respect,  
  • Regardez les gens dans les yeux,  
  • Ne vous excusez pas d’exister. 

Pourquoi peut-on avoir du mal à être soi-même au travail /dans la société alors que l’on y arrive très bien avec ses amis ? 

Effectivement, il est plus facile d’être soi-même avec ses amis proches qu’avec ses collègues ou autres personnes avec qui nous sommes moins intimes.  

Pourquoi ? C’est toujours une histoire de confiance et de sécurité intérieure. Avec mes proches, je me sens en confiance. Ils m’acceptent tel que je suis. Je n’ai pas peur qu’ils me jugent ou qu’ils m’abandonnent.  

Plus la relation est forte et sécurisanteplus je peux m’autoriser à être moi-même. Et ce qui est intéressant c’est que ça marche aussi dans l’autre sens : plus je peux m’autoriser à être moi-même, plus la relation devient forte et sécurisante.   

C’est ce même travail qui se passe en thérapie : grâce à la relation de confiance que vous établissez avec votre thérapeute, vous vous autorisez à être de plus en plus vous-même. C’est comme ça que vous apprenez à mieux vous connaitre et à reprendre confiance en vous. 

 

L’engagement dans la relation

L’engagement dans la relation est la capacite a etre vraiment soi-meme avec l’autre. Comment respecter ses propres besoins tout en respectant les besoins de l’autre ? Dans cet article, vous comprendez les enjeux des relations.

S’engager pour oser être soi-même

L’engagement est toujours lié à une relation, envers soi-même et envers les autres. S’engager dans un apprentissage, s’engager dans un contrat, s’engager dans une activité, s’engager dans une relation…

S’engager signifie étymologiquement « en-gage », c’est-à-dire mettre en gage, se lier par une promesse. Ainsi, l’engagement, telle une promesse, raisonne comme une confiance inébranlable dans le choix que je fais et que je sens juste. Je m’engage lorsque je me lance vers une direction qui m’appelle fortement. Je suis alors prête à faire face aux difficultés qui se lèveront sur ce chemin, coûte que coûte et portée par une certaine force à la hauteur de ma détermination.

L’engagement dans la relation implique quant à elle de nombreuses complexités liées à nos différentes personnalités, et donc contrariétés. C’est ce qui rend l’engagement parfois difficile avec la peur d’être vraiment soi-même face à l’autre.

Il y a une sorte de mystère autour de cette notion d’engagement : qu’est-ce qui me pousse à prendre telle ou telle direction ? D’où me vient ce désir de me lancer ? Qu’est-ce qui rend parfois si difficile de faire ce choix ? Qu’est-ce qui se joue profondément pour moi et pour les autres ?

L’approche centrée sur la personne est une thérapie relationnelle au cœur de ces questionnements car l’engagement dans la relation est le moteur du changement et du développement personnel.

Qu’est-ce que la relation thérapeutique ?

L’engagement et la liberté peuvent sembler paradoxales. Comment l’engagement dans une relation peut-elle m’aider à me sentir plus libre ?

En vérité, cela dépend des conditions dans laquelle prend place cette relation. S’il y a bienveillance, volonté de compréhension, absence de jugement, alors il y a de fortes chances pour que la relation soit un terrain d’épanouissement. C’est le propre de l’approche centrée sur la personne. Le thérapeute incarne les conditions favorables pour que la relation offre à la personne la possibilité d’être vraiment elle-même.

Dans ce climat thérapeutique, la personne se sent en confiance, accepter telle qu’elle est. Elle peut s’autoriser à vivre pleinement ce qui la traverse sans la peur d’être juger. En ce sens, Carl Rogers écrivait : « Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer. »

 Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer.

Carl Rogers

Pour cela, la relation doit être suffisamment bienveillante pour que la personne s’y engage et s’autorise à y être authentique. En ce sens, il y a une recherche de l’essentiel qui s’installe dans la relation. Cet essentiel, me semble-t-il, s’apparente à la simplicité, sans-condition, à la joie d’être. La joie d’être simplement, peu importe ce qui émerge. Cet essentiel, je constate qu’il mène chaque fois la personne et moi-même vers une autonomie et une liberté plus grande encore.

La liberté d’être soi-même dans la relation nous aide à grandir vers encore plus d’essentiel, plus de créativité. On se sent pleinement vivant. Carl ROGERS parlait de « la vie pleine ». En cela, si les conditions le permettent, la relation peut être thérapeutique.

Vous souhaitez faire l’experience de la relation therapeutique ? Je vous accompagne personnellement en rendez-vous en visioconference.