Expatriés : sortir de l’isolement

En tant qu’expatriés, on peut rapidement souffrir l’isolement et la situation peut devenir difficile à vivre. Changement d’habitudes, éloignement des proches, choc culturel… Il faut pouvoir tenir bon lorsque tous nos repères sont chamboulés. Alors comment vivre cette transition de vie au mieux ? Zoom sur l’expérience de l’expatriation et les conseils pour en faire une expérience réussie.

Expatriés : comment bien vivre son expérience d’expatriation ?

Qui sont les français expatriés ?

Les expatriés français sont au nombre de 2,5 millions fin 2019. Ce chiffre voit en constante progression de 2% par an. En fait, ils sont sans doute davantage car beaucoup ne s’inscrivent au Registre des Français établis à l’étranger. L’inscription n’est pas obligatoire même si elle est fortement recommandée pour les séjours de plus de 6 mois. Au final, on estimerait près de 3 millions de français vivant hors de France.

Il y a désormais autant d’hommes que de femmes expatriés. La moyenne d’âge est relativement jeune. On observe deux grandes tranches d’âge :

  • 27% ont entre 41 ans et 60 ans
  • 24% ont entre 20 ans et 26 ans

Quelque soit l’âge, le motif de déménagement concerne à 80% pour un motif professionnel.

La classe sociale est plutôt élevée avec des catégories socio-professionnelles de formation supérieure. On compte ainsi environ 33% de cadres d’entreprise et 15% de cadres de la fonction publique. Environ 9% ont un statut libéral.

Où partent les expatriés français ?

Bien vivre son expatriation

Environ 50 % des expatriés français vivent dans un pays d’Europe. La plus grande majorité des expatriés français vivent en Suisse. Les pays attirant le plus de Français sont ensuite : la Belgique, le Royaume-Uni, les Etats-Unis avec 12,7 % de ressortissants établis, mais aussi l’Allemagne, le Canada, l’Espagne, le Maroc, l’Israël et l’Algérie.

On parle d’expatriés lorsque l’installation à l’étranger dépasse les 6 mois. Pour autant, il existe d’autres formes d’expatriation comme les « pendulaires ». Ils voyagent régulièrement entre deux pays, passant une partie de leur vie en France et une autre ailleurs.

Leur place dans l’économie française

Nous l’avons compris, les français expatriés représentent une partie non-négligeable de la population française. Ils ont des besoins très spécifiques de part leur mode de vie à l’étranger et leur attache administrative, famililale et culturelle à la France. On peut ainsi voir tout une économie se développer autour d’eux : banque en ligne , couverture santé internationale, portage salariale, assurances en tout genre.

Ils sont surtout à leur niveau un vrai relais pour le rayonnement de l’économie française dans le monde que ce soit pour l’économie de tourisme, les entreprises françaises à l’étranger, les start-up, etc.

L’impact du Covid-19 sur la vie des expatriés

On a pu observé de nombreux retours en France ces derniers mois en raison des conditions sanitaires. Notamment pour les Français qui étaient dans des zones où l’offre sanitaire restait insuffisante. Toutefois, le ministère de la Santé a débloqué des fonds importants (20 millions d’euros) pour mettre en place des moyens importants pour accompagner les français expatriés sur place. Grâce à ces aides spécifiques, la plupart des situations n’ont pas nécessité de retour en France.

Parmi les aides aux français expatriés, citons également les aides sociales, les bourses scolaires et les avances de trésorerie. Toutes ces aides sont distribués par le consulat.

Toutes ces aides permettent d’accompagner le projet des français expatriés et de favoriser leur intégration sur place.

L’enjeu de l’implantation à l’étranger

S’implanter à l’étranger est un véritable enjeu professionnel, familiale, économique. La majeure partie des échecs de l’expatriation sont liée à la difficulté de s’adapter à un environnement différent. On parle souvent de cegte problématique comme « l’écologie de l’esprit ». la qualité de cette écologie réside dans la qualité des interactions entre un individu et son environnement, qu’il soit relationnel, professionnel, culturel, matériel… L’expatriation est une forme de déracinement à ne pas négliger.

Le cycle de vie des expatriés

Ce schéma bien connu dessine les différentes phases par lesquelles passent majoritairement les expatriés. Comprendre ce mécanisme permet de prendre du recul sur la situation vécue et de diminuer le sentiment de culpabilité, car il est facile de se laisser à penser « c’est moi qui l’ai voulu, je n’ai pas le droit de me sentir mal ».

La rupture sociale

Dans ce contexte de déracinement, le travail est bien souvent le point d’ancrage principal. Les collègues sont parfois le seul cercle social, les journées de travail sont dense et déborde rapidement sur le temps personnel. Les expatriés sont ainsi facilement exposés au surmenage. Il est donc important de pouvoir repérer le malaise assez tôt pour prévenir les risques de burn-out et d’un besoin de rapatriement.

La solitude des expatriés
  • Eloignement de la famille et des amis
  • Choc culturel
  • Faible réseau existant
  • Peu d’interaction sociale dans les pays où les interdits religieux limitent les échanges notamment envers les femmes

Il faut pouvoir s’adapter à ces modes différents, faire le deuil de nos habitudes laissées dans notre pays d’origine, gérer l’absence de notre entourage proche qui pouvait être plus présent.

Le surmenage au travail

Le surmenage des expatriés

En travaillant dans un cadre différent sans autant de lien social qu’auparavant, le risque est de se mettre la pression pour réussir et de s’enfermer dans son activité professionnelle. Le temps de travail déborde sur le temps de vie personnelle. Le bureau devient finalement un refuge pour ne pas sentir le vide causé par le déménagement et le changement de cadre de vie. SI vous travaillez en télétravail, les difficultés peuvent se multiplier davantage. Vous pouvez lire l’article à ce sujet : Le télétravail en confinement : nouvelle souffrance au travail

Les difficultés du couple des expatriés

Dans ce contexte difficile, le couple expatrié est souvent mis à mal : l’un est surmené par son travail, l’autre (bien souvent la femme) est isolée dans un rôle domestique. Faire face à ce déracinement nécessite des bases solides dans le couple, au risque bien souvent d’en venir à une séparation.

Pour autant, si les choses sont prises en amont, cette transition de vie peut être une grande ressource pour consolider le couple et renforcer la confiance en soi et en l’autre. Pour cela, un une thérapie de couple peut s’avérer très utile.

Si la démarche n’est pas celle du couple mais que l’un ou l’une des deux est en souffrance, je vous encourage à consulter un psychothérapeute. Il saura vous écouter et vous accompagner dans cette phase difficile afin de vous permettre de retrouver un équilibre dans cette nouvelle vie.

Les symptômes d’anxiété

La mobilité internationale induit de nombreuses difficultés : l’éloignement des proches, l’adaptation à un nouvel environnement, les différences culturelles, l’isolement social, la pression au travail, les conflits conjugaux, perte global de repère… Il est tout à fait normal que tous facteurs mélangés puissent mener à des situations de stress chroniques, d’angoisses, d’insomnies, voire d’addictions.

Si les difficultés persistent au point de remettre en question le projet et d’envisager un retour, pas de panique. Quelque soit votre décision, l’important est préserver votre santé et votre intégrité. Ne niez votre malaise par peur de vivre un retour comme un échec. Il n’y a pas d’échec, seulement des expériences. Là aussi, un accompagnement psy peut vous permettre de donner du sens à votre expérience et de prendre les décisions en pleine conscience.

Pour en savoir plus sur l’accompagnement que je propose, vous pouvez consulter mon profil sur le site psychologue.net

Dépression : comment remonter la pente ?

Elle peut toucher tout le monde

La dépression n’est pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie psychique. Les symptômes se font ressentir sur une durée d’au moins deux semaines selon les critères du manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux (le DSM-5). Elle est l’une des maladies psychiques les plus fréquentes et peut survenir à tout âge. Elle est tout de même plus fréquente chez l’adulte.

La dépression se manifeste par des périodes de grande tristesse, d’ennui, de mélancolie, des pensées négatives, dévalorisantes. Ces états d’âme peuvent apparaitre chaque jour sans raison identifiée ou au contraire persister longtemps suite à un évènement précis.

Les idées noires et morbides nous envahissent et les mêmes mots reviennent encore et encore : « je ne vaux rien », « je ne m’en sortirai jamais », « à quoi bon de vivre », « je n’ai aucune énergie », « je passe mes journées à pleurer »… la dépression agit comme un véritable rouleau compresseur et dont l’issue semble inaccessible.

Véritable maladie psychique

La dépression est une réelle pathologie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la dépression est la 2e cause d’invalidité à travers le monde après les troubles cardiovasculaires.

En effet, souffrir de dépression perturbe fortement la vie quotidienne. Tout l’organisme est impacté : l’humeur, les pensées, le comportement, mais aussi le corps. Par conséquent, le mal de dos, des maux de ventre, de tête, une vulnérabilité aux rhumes et autres infections peuvent apparaître du fait de l’affaiblissement du système immunitaire.

Il est important de pouvoir faire poser un diagnostic au plus tôt auprès de votre médecin généraliste. Ce dernier vous aidera à comprendre ce qu’il se passe pour vous. Il pourra diagnostiquer de quelle type de dépression vous souffrez. En effet, il peut s’agir d’une dépression chronique (depuis au moins deux ans), dépression réactionnelle (suite à un évènement), dépression saisonnière, trouble dysthymique, trouble dépressif majeur, troubles bipolaires ou encore dépression du postpartum (appelé aussi baby-blues, après l’accouchement).

Savoir la reconnaître pour agir au plus tôt

Plus tôt vous reconnaissez les signes de la dépression, plus facile il sera d’en sortir. En effet, laisser s’installer les troubles ne feront qu’approfondir le mal-être et ravager votre quotidien et tout ce que vous avez construit autour. Il existe des symptômes assez communs aux états dépressifs. Pour autant, ils ne se manifestent pas tous forcément. Par conséquent, soyez prudent avec la liste ci-dessous, elle n’est qu’une ébauche de signes généralement observés chez les personnes souffrant de dépression. Votre médecin pourra, lui, faire ce diagnostic précis en se référant aux critères du DMS-IV.

Parmi les symptômes les plus courants en période de dépression, on peut citer les suivants :

la dépression peut toucher tout le monde
  • Une perte des performances intellectuelles
  • Des troubles de l’appétit (trop ou trop peu)
  • Une variation anormale du poids (trop ou trop peu)
  • Des difficultés dans la gestion du sommeil (trop ou trop peu)
  • Une baisse de libido
  • Une perte d’intérêt et de plaisir pour la plupart des activités
  • Des pensées confuses
  • Une difficulté à prendre des décisions
  • Une vision pessimiste du monde et de soi-même
  • Des difficultés de concentration
  • Des troubles de la mémoire
  • Une fatigue générale, perte d’énergie
  • Une irritabilité
  • Une hypersensibilité provoquant des larmes facilement
  • Un état d’agitation lié à des angoisses, du stress,
  • Une inertie
  • Une impression ne plus rien sentir
  • Un repli sur soi
  • Un isolement
  • Des idées suicidaires

Parfois, l’hospitalisation peut s’avérer nécessaire. Parlez-en à votre médecin et à votre entourage si vous sentez que vous êtes en danger. Dans tous les cas, quelque soit le type et le degré de la dépression, il convient de la traiter au plus vite afin d’éviter qu’elle ne s’installe davantage. Si un traitement médicamenteux s’avère nécessaire, il est important de vous inscrire dans une démarche de psychothérapie. En effet, les molécules chimiques doivent rester une béquille sur votre parcours et non une fin en soi.

Identifier les causes d’un épisode dépressif

Il existe de nombreux facteurs pouvant conduire à la dépression. Identifier les causes peut vous permettre d’agir de manière adaptée sur la dépression. Aussi, cela vous permettra de prendre du recul sur la situation et de moins vous culpabiliser du fait de vous sentir si mal.

Ainsi, parmi les causes reconnues, on peut citer les suivantes :

  • La présence d’une maladie chronique, d’un handicap, la prise de certains médicaments peuvent conduire à des formes de dépression ;
  • La dépendance à l’alcool, au tabac ou à d’autres substances consommées peuvent nous faire glisser vers des états dépressifs ;
  • Des situations ou événements de la vie traumatisants remontant parfois à l’enfance peuvent être à l’origine d’états dépressifs : décès, agressions, séparation, conflits, violences, carences affectives, abandon, violences, abus sexuel ;
  • Aussi, les variations hormonales peuvent intervenir dans l’apparition de la dépression : puberté, ménopause, cycle menstruel, grossesse (baby-blues) ;
  • Certains facteurs biologiques ont été identifiés chez les personnes souffrant de dépression: baisse de sérotonine, carence en vitamines B, D, etc…
  • De facteurs génétiques semblent rentrer en jeu : une personne dont l’un des parents a fait une dépression a deux à quatre fois plus de risque d’être dépressive au cours de sa vie.
  • Une mauvaise alimentation peut favoriser l’état dépressif : on connaît désormais le lien entre la santé des intestins et la santé mentale. Les personnes souffrant de dépression présentent généralement une dysbiose, c’est-à-dire un déséquilibre dans la présence des bactéries qui peuplent nos intestins, appelé le microbiote. Pour en prendre soin, une alimentation saine riche en fibres et une activité physique régulière sont primordiales.
  • De mauvaises habitudes de vie sont bien souvent à l’origine des troubles dépressifs (tabagisme, alcoolisme, peu d’activité physique, excès de télévision ou de jeux vidéo, etc.). Pour autant, les conditions de vie jouent également un rôle important : précarité économique, stress, isolement social. Tous ces paramètres sont susceptibles de nuire profondément à l’état psychologique. Par exemple, l’accumulation de stress au travail peut mener à l’épuisement professionnel et, à terme, à la dépression.
  • Enfin, les facteurs environnementaux sont aussi un facteur important qui peuvent conduire à la dépression : exposition fréquente à la pollution atmosphérique, à des nuisances sonores, à un manque de lumière, à des conflits…

Sortir du cercle vicieux

D’une manière générale, les conseils ne sont pas toujours de bon augure dans ce genre de situation. J’ai tout de même voulu vous partager ici quelques outils qui peuvent vous aider si vous traverser une telle période et si vous souhaitez vous en saisir.

Ainsi, il s’agit de mettre l’accent sur l’hygiène de vie et d’installer une routine quotidienne. En effet, vous tenir un programme vous permettra de sortir de la cogitation mentale et de vous inscrire dans des actions concrètes et planifiées tout au long de la journée.

Ainsi, vous ferez en sorte de porter votre vigilance sur les points suivants :

  • Soigner son alimentation : votre santé physique et mentale dépend évidemment de la nourriture que vous ingérer. L’alimentation est votre carburant. Elle est la matière première de votre organisme. Il est donc important de bien la choisir et de manger des produits frais tous les jours.
  • Faire une activité sportive régulière pour maintenir le cops en bonne santé mais aussi parce que pratiquer du sport permet au corps de libérer des endorphines qui soulagent l’anxiété et la dépression.
  • Développer la capacité à vivre l’instant présent pour remédier aux problèmes de concentration et sortir de la rumination. Pour cela, il existe de nombreux outils : la peinture, le chant, la méditation, le yoga, l’écriture. Aller ainsi vers les activités qui sont susceptibles de vous apporter du plaisir par la concentration.
  • Consulter un médecin : parfois un traitement médicamenteux peut aider, voire une hospitalisation dans certain cas.
  • Consulter un psychothérapeute : Il est en effet difficile de sortir seul d’un épisode dépressif. La seule volonté n’est gage de réussite. Un soutien vous permettra de soutenir vos efforts, de vous sentir moins seule dans cette lutte contre cette maladie et surtout d’y voir plus clair.
  • Garder contact avec ses proches le plus possible : En effet, le repli sur soi peut être une spirale infernale qui nous conduit inévitablement vers plus d’isolement et de détresse. Tentez autant que possible de garder des liens avec des proches qui vous font du bien et qui peuvent garder un œil bienveillant sur vous dans cette situation.
  • Sortir tous les jours : la vitamine D permet de lutter contre les états dépressifs puisqu’elle joue un rôle décisif dans la régulation de la sérotonine. Or, nous connaissons à présent le lien étroit entre le faible taux de sérotonine et la dépression. Prenez l’air au moins 30 minutes par jour.
  • Faire une liste d’activités susceptibles de vous apporter de la joie : s’astreindre à faire des activités qui sont susceptibles de vous faire du bien est important. En effet, si vous attendez d’avoir envie, vous ne ferez que reculer le moment venu. Le problème de la dépression est que l’émotion dicte l’action (ou bien souvent la non-action). Il faut casser ce système. Laissez l’action vous guider plutôt que de laisser l’émotion le faire.
  • Faire une liste des choses à faire par jour : c’est votre fil rouge. Autrement, l’aspect émotionnel prendra de nouveau le dessus. Vous passerez la journée à ne rien à faire d’autre que de laisser tourner en boucle vos pensées négatives. Soyez ferme avec vous-même tout en vous fixant des petits objectifs réalisables. Ainsi, vous gagnerez chaque jour des petites victoires sur la dépression et elle finira par perdre de son pouvoir.
  • Commencer la journée avec une routine matinale pour casser la rumination dès le réveil.
  • Réinstaller un rythme routinier : heure de repas fixe, cuisiner de la nourriture fraîche tous les jours, se coucher et se lever à des heures régulières,
  • Couper avec les habitudes néfastes : éviter les longues siestes la journée, les longues heures passées devant la télé ou sur les réseaux sociaux.
  • Passer du temps avec des personnes positives, écouter des bonnes nouvelles. Votre nourriture émotionnelle et intellectuelle est aussi importante que la nourriture que vous mangez. Elle conditionne votre manière de penser et d’appréhender le monde.
  • Favoriser la tendresse avec votre entourage proche : Effectivement, le contact physique permet la libération de l’ocytocine dans le corps. Cette hormone permet de lutter contre l’état dépressif. Vous pouvez par exemple vous donner la main. Offrez ou laissez-vous vous entourer d’un câlin. Laissez-vous aller à un rapport sexuel. Bref, tout contact physique agréable avec l’autre vous fera du bien en ce sens.
  • Prendre soin de son sommeil. Le sommeil doit jouer sa fonction réparatrice pour pouvoir garder une bonne santé mentale et physique. Il existe quelques astuces pour prendre soin de votre sommeil. Vous les retrouverez dans l’article que j’ai écrit au sujet des insomnies pour aller plus loin).
  • Tournez-vous vers le service aux autres. Cela peut être par du bénévolat, aider un voisin, une dame à traverser la route. Vous pouvez simplement prendre soin d’une plante, d’un animal domestique, une petit intention envers un ami, un parent… cela peut vous apporter un peu de joie, un sourire partagé, de la tendresse et de la reconnaissance. Vous rehausser votre estime de soi. Vous sortez de la rumination constante et du cercle vicieux de la dépression.
  • Il peut arriver que vous vous sentiez vraiment mal et que rien ne semble fonctionner. Vous vous sentez en danger avec des pensées suicidaires qui persistent ? Consultez votre médecin, appelez le numéro des urgences (112) ou rendez-vous immédiatement à l’hôpital.

Consulter un psychothérapeute humaniste pour sortir de la dépression

La psychothérapie centrée sur la personne propose un accompagnement basé sur la qualité de la relation thérapeutique. La qualité de présence et d’écoute du praticien est soi thérapeutique. Le temps de la séance, vous évoluez dans un cadre bienveillant et sans jugement. Vous pouvez y déposer votre ressenti. Vous partagez avec votre thérapeute vos tristesses, vos colères ou autres. Il vous aide à clarifier ce qui vous a conduit à vivre cette dépression. Finalement, cet accueil positif et inconditionnel du thérapeute vous permet de vous livrer sans peur. Vous vous approchez petit à petit du cœur de votre expérience mais pas seul(e) cette fois-ci. A deux, il est plus facile de faire face à ce qui semble insurmontable. Peu à peu, les choses deviennent plus claires sans doute. Carl Rogers disait ceci :

Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer. »

Carl Rogers

Si vous traversez un état dépressif, j’espère que cet article vous apporter quelques pistes éclairantes et inspirantes. J’insiste sincèrement sur le fait de ne pas rester seul(e) et sans aide dans cette situation. Trop de personnes consomment des anti-dépresseurs pendant des années à défaut de s’engager dans un travail thérapeutique.

Si vous souhaitez en parler, vous pouvez directement réserver un rendez-vous en cliquant ici.

Tout de bon pour vous.

Le télétravail en confinement : nouvelle souffrance au travail

Le télétravail peut être vécu comme une véritable souffrance au travail.

Les restrictions sanitaires nous ont amenées à devoir réorganiser notre quotidien avec la nécessité de travailler depuis chez soi. Les télétravailleurs sont dépassés par ces nouvelles mesures et cela mène parfois à un malaise grandissant au quotidien. Ce risque psychosocial doit être pris en compte au plus tôt afin de limiter la dégradation des relations au sein de l’entreprise mais surtout pour protéger la santé mentale des salariés.

Pourquoi le télétravail est-il difficile à vivre ? Dans cet article, j’expose les difficultés ressenties par les salariés que j’accompagne en psychothérapie, ainsi que des conseils pour prendre soin de sa santé mentale dans ce contexte de télétravail pendant la crise sanitaire.

Télétravailler en situation de pandémie : une ambiance anxiogène

Le télétravail en situation de pandémie est différent du télétravail en temps ordinaires. La pandémie induit une ambiance générale anxiogène du fait du covid-19. Nous sommes parasités par la peur de la contamination, un avenir incertain, une précarité financière, une baisse d’activité, ou à l’inverse un accroissement d’activité et peu de moyens pour y faire face.

Les circonstances extérieures nous ont coupé de nos moyens de ressourcements. Finis les after-work avec les collègues, terminés les séances en salle de sport après une longue journée assis au bureau, et bien d’autres encore. Le confinement et le couvre-feu nous ont éloigné de nos proches. Les terrasses de café, les restaurants fermés sont autant de lieux de socialisation et de décompression qui nous ont également été supprimé. Sans parler de la fermeture des théâtres, des cinémas, des opéras et tous ces lieux culturels qui nous permettent de nous ressourcer et ne nous évader de la réalité parfois pesante du travail.

Dans ces conditions, les premières expériences de télétravail sont bien souvent difficiles à supporter. Elles sont vécues comme une expérience d’isolement et d’inquiétude.

Le télétravail était jusqu’alors peu développé en France et toujours présenté comme une possibilité offerte aux salariés. Or aujourd’hui, le télétravail a été imposé afin de protéger la population de la pandémie du covid-19.

Une mise en place brutale du télétravail

La mise en place du télétravail en période de confinement s’est faite de manière brutale. Très peu d’entreprises le pratiquaient auparavant. Dans l’urgence des mesures sanitaires, le manque de préparation et le manque d’équipement ont rendu le télétravail difficile au quotidien.

Dans un tel contexte, les entreprises ont dû développer de nouveaux outils de communication et de nouvelles manières de manager. Le ressenti des salariés est parfois mis à mal dans ces changements de pratiques. Ils ont le sentiment d’être à la fois isolés et sur-sollicités d’informations numériques. Chaque jour, ils se voient traiter une pluie de mails, participer à des réunions en visioconférence qui n’en finissent pas, répondre à des appels téléphoniques qui se succèdent sans arrêt.

La brutalité vient aussi du fait que les relations sociales avec les collègues sont considérablement réduites. Les conversations informelles dans les couloirs de l’entreprise ne sont plus là pour faire « soupape de sécurité ». Car on le sait, le lien social permet bien souvent de réguler les conflits. Par conséquent, cette absence de liens peut accroitre les complications qui étaient déjà présentes auparavant.

Par chance, les entreprises et salariés qui pratiquaient d’ores-et-déjà le télétravail avant la pandémie ont pu mieux se préparer à cette transition, la culture du télétravail étant déjà installée au sein des équipes.

Télétravail : l’invisibilité du travail « hors les murs » 

Le travail « hors les murs »  induit un phénomène d’invisibilité. Personne ne vous voit derrière votre bureau vous attaquer à la pile de dossiers en attente, témoin de votre courage et de votre sérieux. Cette invisibilité peut induire un sentiment de culpabilité : « se rendent-ils compte de mon travail ? ». Lorsque la reconnaissance de l’autre est importante pour soi, on se sent plus que jamais dans le besoin de prouver notre assiduité.

Bien sûr, les outils numériques permettent de communiquer mais ils servent aussi à contrôler que nous sommes bien connectés à nos postes aux horaires demandées. Un sentiment de méfiance se dégagent de ce climat de contrôle naturellement amplifié avec la mise en place du télétravail de masse. De fait, on peut avoir l’impression d’être pris en otage chez soi. L’impression d’être constamment surveillé touche à notre intégrité. Le manque de liberté se faire sentir, donnant l’impression que l’entreprise pénètre désormais notre espace privé.

Tout le monde ne vit évidemment pas cette baisse de visibilité et d’interaction de la même manière. Par exemple, les personnalités les plus introverties peuvent constater un écart plus grand encore dans leurs relations avec l’entreprise. Aussi, les personnes qui présentaient déjà des relations compliquées avec l’entreprise peuvent voir ce malaise s’accroître. Dans cet éloignement, il est en effet plus difficile de se rendre compte du ressenti des autres vis-à-vis de soi-même. La peur d’être mis à l’écart, d’être mis au placard voire d’être licencié peut vite se faire ressentir.

La perte de sens dans le télétravail

Le télétravail peut amener à la perte de sens dans son travail. Voyons ici quelles en sont les raisons.

Les réunions en visio-conférence diminue l’enthousiasme de la rencontre physique entre collaborateurs et la spontanéité des échanges. Les collègues nous manquent. Les conversations autour de la machine à café nous redonnaient souvent un petit coup de boost pour retrouver de la motivation et des idées nouvelles. Les petits-déjeuners d’entreprises et tous ces temps forts qui participent à l’esprit d’équipe n’ont plus lieu. Difficile de retrouver l’esprit d’équipe quand on est seul à la maison.

En effet, le lieu de travail est un endroit de socialisation et de reconnaissance sociale important. Il joue un rôle primordial dans la confiance en soi. Les compliments des collègues, les encouragements de nos responsables, le partage d’expérience en formation ou en groupe de parole font l’objet d’une valorisation nécessaire à notre épanouissement professionnel. Tous ces coups de pouce nous stimulaient au quotidien et se font rares quand on travaille depuis chez soi.

Aussi, le cadre professionnel est un paramètre de stimulation important. En effet, travailler dans un cadre professionnel facilite la concentration et stimule la motivation. La pression du groupe a un effet positif et stimulant. Difficile de trouver la motivation lorsque notre bureau s’est délibérément installé à la maison où tous les signaux nous appellent à faire autre chose. Rapidement, le divertissement prend place, la procrastination aussi. Au final, on perd du temps, on tourne un peu en rond, on recule les échéances de travail, on est moins efficace. Finalement, on se sent moins efficace. On perd en productivité, en capacité de concentration, l’estime de soi en prend un coup et on se dit « ça ne me ressemble pas… ».

Improviser le coin télétravail chez soi

Les conditions matériels en télétravail ne sont pas toujours optimales lorsqu’on travaille depuis la maison. L’absence de chaise de bureau ergonomique, un bureau improvisé sur la table à manger, l’absence d’imprimante, les problèmes de connexion, le bruit des voisins, les enfants qui jouent, le partenaire qui ronfle sur le canapé… bref, le corps fatigue plus vite, les problèmes de concentration se font ressentir, les multiples sollicitations du foyer nous éparpillent. Le peu de moyens à notre disposition nous font perdre en efficacité au travail. Pour autant, les objectifs fixés par l’entreprise sont toujours aussi exigeants. Il faut continuer à pouvoir y répondre.

Evidemment, les femmes sont les plus touchées par ce sentiment de débordement avec l’accentuation de la division genrée des tâches ménagères, la gestion des repas et de l’école à la maison. Elles gèrent en parallèle de leur télétravail la préparation des repas des enfants, les courses alimentaires plus régulières, les diverses sollicitations au domicile…

A noter également, l’absence de cadre distinct entre vie professionnelle et vie privée induit bien souvent des horaires de travail saccadés sur la journée. Les frontières sont floues entre le cadre du travail et le cadre de la vie privée. De fait, le télétravail déborde sur l’espace privé ou vice versa, si bien que les temps de repos ne sont plus vraiment ressenti comme tels.

Stress et anxiété, la descente aux enfers du télétravail

Du fait de toutes les raisons citées ci-dessus, les télétravailleurs vivent indéniablement un renversement de leur système de référence. Aussi, le bouleversement des conditions de vies provoquent parfois l’intensification de troubles déjà présents.

Par conséquent, soyez attentif aux signaux d’alarme :

  • épuisement émotionnel,
  • burn-out,
  • anxiété,
  • stress,
  • perte de motivation,
  • trouble de concentration,
  • trouble du sommeil,
  • troubles alimentaires,
  • isolement,
  • addictions,
  • perte d’envies,
  • perte d’estime de soi,
  • idées suicidaires.

Vous sentez que certains de ces signes s’installent sur la durée ? Ne restez pas seul. Tournez-vous vers des professionnels qui peuvent vous aider avant que la situation de malaise ne s’empire. Votre santé mentale doit être votre priorité. Il s’agit d’un paramètre primordial dans votre équilibre et de votre épanouissement. Un soutien psychologique peut vous aider à traverser cette phase de vie et à retrouver un nouvel équilibre.

Les solutions pour un télétravail heureux

Il existe des solutions pour un télétravail heureux. Tout d’abord, il est important de pouvoir identifier le malaise le plus tôt possible afin d’agir rapidement et éviter l’aggravement des troubles.

Quelques conseils pour vivre mieux le télétravail

Ainsi, voici quelques conseils qui peuvent vous permettre de mieux vivre le télétravail :

  • Garder au moins une journée par semaine en entreprise si possible,
  • Maintenir le contact avec les collègues autant que possible,
  • Se tenir à des horaires de travail fixes pour éviter des débordements sur l’espace privé,
  • Aménager chez vous un espace de travail dédié à votre activité professionnelle, aussi petit soit-il,
  • Installer des rituels le matin et le soir pour couper avec la journée de travail,
  • Augmenter les balades en extérieure pour prendre l’air et se détendre,
  • Intégrer des gestes quotidiens pour une meilleure hygiène de vie.

Des professionnels sont là pour vos aider

Dans tous les cas, ne restez pas seul.
En effet, des solutions existent et sont là pour vous aider. Parmi elles, vous pouvez :

  • Contacter votre DRH : ce service d’entreprise est là pour vous écouter. Il peut réfléchir avec vous à des propositions adaptées : aménagement du travail, aide matériel, restructuration du poste, soutien par le comité d’entreprise. Certaines entreprises participent financièrement aux téléconsultations psy pour les salariés qui sont en demande de soutien psychologique.
  • Se rapprocher de la médecine du travail pour une évaluation des risques psychosociaux.
  • Prendre rendez-vous en téléconsultation de psychothérapie. Les consultations de psychothérapie ne s’adressent pas seulement aux personnes ayant des troubles psys mais à toutes personnes ressentant un certain mal-être, et même en prévention des risques psychosociaux. Les téléconsultations psy en vidéo-conférence sont faciles à mettre en place et leur efficacité est désormais bien reconnue. Je pratique la psychothérapie centrée sur la personne, dites aussi « écoute active ». Pour en savoir plus sur l’accompagnement que je propose, vous pouvez consulter d’autres articles à ce sujet.

Se servir des avantages du télétravail

Une fois les difficultés dépassées, le télétravail peut présenter de nombreux avantages. En plus de nous protéger de la pandémie, le télétravail est l’occasion de prendre du temps pour soir et pour s’interroger sur ce qui compte véritablement pour nous. C’est l’occasion de nous rendre compte que le travail ne doit pas être notre seul domaine d’épanouissement. Le besoin d’équilibrer davantage sa vie professionnelle et sa vie privée prend plus de place.

Certains avantages du télétravail sont considérables comme la diminution des temps de transport sont un véritable gain de temps, d’énergie et d’argent. De ce fait, en structurant bien votre journée, vous pouvez gagner à la fois en efficacité et en détente tout en vous adonnant à de nouveaux loisirs.

Par conséquent, tout est à inventer.

Ainsi, un professionnel de la relation d’aide peut vous aider à trouver votre propre équilibre dans ces nouvelles conditions de vie.

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Remédier aux insomnies

Insomnies : pourquoi prendre soin de son sommeil ?

Les insomnies peuvent vite devenir un véritable handicap au quotidien. Un sommeil réparateur est d’une importance capitale pour rester en bonne santé. C’est une fonction vitale aussi importante que la respiration, la digestion ou encore la circulation sanguine.

Saviez-vous que, sur une moyenne de 8 heures de sommeil par nuit calculée sur une espérance de vie de 80 ans, nous passons environ 26 ans de notre vie à dormir ?

Pourquoi dormir pendant une si longue partie de notre existence ? Pourquoi dormir est-il si vital ?

Pendant le sommeil, vous autorisez le corps et le mental à être au repos. L’organisme récupère en énergie et retrouve un certain équilibre.

un sommeil réparateur pour une santé durable

En prenant soin de votre sommeil, vous permettez à votre organisme de :

  • stimuler votre système immunitaire,
  • favoriser la régénération de vos tissus,
  • accélérer l’élimination des toxines,
  • réguler les humeurs,
  • diminuer le stress chronique,
  • permettre le traitement des informations, la mémorisation.

 

sommeil

"Le tigre aussi a besoin de sommeil."

Ce proverbe chinois dénote de l’importance vitale pour chaque être vivant de dormir suffisamment pour rester en bonne santé, et ce, même pour les plus robustes !

Reconnaître les insomnies

Reconnaître les insomnies le plus tôt possible permet de pouvoir les traiter rapidement. On peut rapidement souffrir d’insomnies passagères ou pire, d’insomnies chroniques si on les laisse s’installer dans le temps.

Cependant, les troubles du sommeil ne sont pas tous des insomnies. En effet, il existe plusieurs pathologies du sommeil dont les insomnies, mais il y a aussi les apnées, la narcolepsie, les parasomnies dont le somnambulisme, les terreurs nocturnes, le bruxisme (lors qu’il y a grincement des dents), la somniloquie (lorsque des paroles sont émises inconsciemment pendant le sommeil), l’énurésie (pipi au lit) et tant d’autres. Les troubles du sommeil peuvent aussi être la conséquences d’autres maladies déjà présentes comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, la dépression, le syndrome des jambes sans repos, les maladies respiratoires. Elles font toutes l’objet de prises en charge médicales particulières. A ce titre, il est primordiale d’accéder à un diagnostic médical adéquat en consultant votre médecin traitant.

Les insomnies, quant à elle, concernent un français sur six ! (chiffres de la sécurité sociale)
Il faut savoir que plus de la moitié des insomnies sont dues au stress, à l’anxiété et à la dépression. Lorsque le corps ressent le besoin de se reposer, l’esprit, lui, n’est pas toujours disposé à en faire autant.

Bien que les besoins en quantité de sommeil soient propres à chacun, les insomnies se caractérisent par un sommeil qui n’est plus suffisamment réparateur. Elles se reconnaissent par des difficultés à s’endormir, un sommeil léger, un sommeil irrégulier, des réveils nocturnes avec l’impossibilité de se rendormir rapidement malgré la fatigue ressentie.

De plus, les conséquences des insomnies sont nombreuses et peuvent devenir un réel handicap au quotidien : une fatigue chronique s’installe, des courbatures et autres douleurs physiques peuvent se déclarer, des bâillements interminables tout au long de la journée, des troubles de l’attention, des difficultés à mémoriser, une faible capacité à se concentrer, un état émotionnel fragile, une certaine irritabilité, de l’anxiété, une détérioration de la qualité de vie en générale, pouvant même aller jusqu’à la dépression.

Comment gérer les insomnies ?

Améliorer la qualité du sommeil pour réduire les insomnies

Comment améliorer la qualité du sommeil et amener le repos mental ?

En s’y préparant !

Effectivement, tout comme lorsque je me prépare à faire du sport : je choisis un environnement adéquat pour l’activité choisie, je change de tenue, j’adapte mon alimentation à l’effort à fournir, je m’échauffe, je mets peut-être une musique entraînante… Et bien de la manière, je vais me préparer au sommeil.

Voici quelques conseils pour améliorer la qualité de votre sommeil et prévenir les insomnies :

  • Chérir le lieu de mon sommeil : je prends soin de ma chambre à coucher : elle est propre, rangée, agréable au regard, confortable, des couleurs apaisantes, une ambiance enveloppante, elle invite spontanément à la détente.
  • Adopter une bonne hygiène de vie au quotidien : j’évite les excitants (alcool, tabac, café), je mange sainement (des produits frais, des fruits et légumes), je pratique une activité sportive régulière, je m’assieds en méditation 10 à 20 minutes par jour, je m’adonne à la relaxation.
  • Se déconnecter des appareils mobile, ordinateur, télévision le soir car la lumière des écrans empêchent le sommeil de venir naturellement.
  • Equilibrer mon alimentation : évidemment, j’évite de manger trop et trop lourd. Manger un repas chaud et léger le soir favorise l’endormissement.
  • Marquer une vraie coupure avec le reste de la journée : je prends une douche pour me « rincer » de la journée passée. J’enfile ma tenue de dormeuse, confortable, réconfortante. N’oublions pas que des vêtements adaptés aident à entrer plus facilement dans un état d’esprit propice à ce que nous recherchons. L’esprit se conditionne alors plus facilement à changer de mode pour rentrer dans un nouveau rôle, celle du repos du guerrier ! Un moment qui se déconnecte bien du reste de la journée. 
  • Ritualiser le moment du coucher pour en faire un moment important et agréable : prête, propre, parfumée, coiffée, je suis prête à partir dans les bras de Morphée.  Je m’assoie quelques minutes au calme. Je fais le bilan positif de ma journée puis je contemple simplement ma respiration.

    Enfin, vous voilà prête pour profitez de votre repos de guerrier …Zzzzzzz…

La psychothérapie pour retrouver le sommeil

La psychothérapie est un bon outil pour pouvoir retrouver le sommeil car bien souvent, les insomnies sont causées par le stress émotionnel, l’anxiété ou encore des situations personnelles bien identifiées qui sont difficiles à porter. Le cerveau tourne en boucle avec les pensées récurrentes qui ne trouvent pas de réponses satisfaisantes dans notre quotidien. Evidemment, il est impossible de trouver le sommeil dans ce brouhaha de pensées. C’est un véritable cercle vicieux : plus je pense, moins je dors; moins je dors, plus je pense… Mais comment arrêter cette machine infernale pour trouver un peu de repos ?

En effet, retrouver un sommeil de qualité est possible avec un accompagnement en psychothérapie. Ensemble, nous mettons la lumière sur ce qui vous préoccupe profondément et pour lequel votre entourage ne peut vous aider. La psychothérapie vous offre cet espace de liberté pour y déverser vos tourments, vous sentir entendu et compris. Ainsi, je vous accompagne dans la recherche de solutions, celles qui sont les plus appropriées pour vous, car elles sont les vôtres.

En conclusion, en retrouvant une certaine sérénité avec vous-même et votre entourage, la qualité de votre sommeil n’en sera que meilleure.

Pour me contacter ou prendre rendez-vous, vous pouvez m’écrire directement à l’adresse mail suivante : rachel.guimbaud@gmail.com.

Pour en savoir plus sur les rendez-vous de psychothérapie en ligne que je propose, vous pouvez découvrir mon article à ce sujet.

Aussi, si vous souhaitez aller plus loin sur la compréhension des troubles du sommeil ? Je vous recommande l’article de l’INSERM;

La psychologie humaniste : une vision positive de l’être humain

approche centree sur la personne

la psychologie humaniste s’appuie sur une vision positive de l’être humain. L’approche centrée sur la personne repose ainsi sur une philosophie humaniste et existentialiste. Ces valeurs sont au cœur de la pratique de la relation d’aide.

La psychologie humaniste dans l’approche centrée sur la personne

Carl Rogers est l’un des précurseurs de la psychologie humaniste, un mouvement né aux Etats-Unis dans les années 1950. Il est fondé sur une vision positive de l’être humain. L’être humain est considéré comme étant fondamentalement bon. Par conséquent, il évoluera toujours positivement s’il suit sa propre expérience et se débarrasse des conditionnements qui limitent sa liberté. La violence et la prédation ne sont que les fruits de sa désespérance, des stratégies de survie plus que des moyens d’épanouissement.

Pour comprendre ce principe, nous connaissons la célèbre image de la pomme de terre qui cherche à tout prix à germer quel que soit son environnement ; ou encore l’image de l’arbre qui pousse de manière tordue évitant les obstacles qui se présentent sur sa route. Ainsi, l’être humain a en lui cette pulsion de vie appelée la tendance actualisante.

Lorsqu’il se développe dans un environnement favorable à son épanouissement, l’être humain croît vers un épanouissement certain :
« Quand nous réussissons à libérer l’individu de ses attitudes de défenses, de façon à ce qu’il s’ouvre au vaste éventail de ses propres besoins, comme au vaste éventail des exigences du milieu et de la société, on peut faire confiance à ses réactions : elles seront positives, dynamiques, constructives. »
(Citation de Carl Rogers, Le développement de la personne, Dunod-InterEditions, Paris, 2005, p 138.)

Il y a ainsi, en chaque être humain, une intelligence innée à aller vers la croissance, un potentiel qui cherche à s’épanouir quelques soient les obstacles.

L’engagement du thérapeute rogérien au service de la psychologie humaniste

Le thérapeute, par ces attitudes, favorise ce terrain propice au développement de la personne qu’il écoute.
Le propre de cette psychothérapie est de relancer chez la personne sa tendance innée à s’auto-actualiser, à mobiliser ses forces de croissance psychologique et à développer son propre potentiel.

En ce sens, j’ai trouvé chez Carl Rogers, une forme de militantisme dans la manière dont il a bouleversé le monde de la psychologie au siècle dernier et encore aujourd’hui. D’ailleurs, il était connu comme un « révolutionnaire tranquille ».

Carl Rogers

Dans sa simplicité trompeuse, son message est en réalité riche de profondes implications. La citation suivante résume tout à fait les valeurs sur lesquelles il a développé son approche basée sur une vision positive de l’être humain et une confiance inébranlable en ses ressources : « chacun a en lui la capacité de conduire sa vie d’une manière à la fois satisfaisante sur le plan personnel et constructive sur le plan social. Il existe une forme particulière et libératrice de relation d’aide, qui permet aux gens de trouver en eux sagesse et confiance, et de faire des choix de plus en plus sains et de plus en plus constructifs». (citation de Carl Rogers dans l’ouvrage L’approche centrée sur la personne, éditions Ambre, 2013, p20.)

Ainsi, le but de la psychothérapie est de renouer avec la liberté, la sagesse et la confiance.

La liberté de la personne : au cœur de la psychologie humaniste

Si les mots-clés de la psychothérapie humaniste sont authenticité, empathie et considération positive inconditionnelle, les grands thèmes du mouvement existentiel sont, quant à lui, responsabilité et liber de la personne.

Chacun a le pouvoir de savoir et de développer ce qui est bon pour lui. L’objectif de la psychothérapie existentielle est d’accompagner la personne à inventer son propre chemin. Dans la conception existentialiste, il n’y a pas de sens donné a priori. Le chemin se construit au fur et à mesure de l’existence. C’est ainsi qu’il faut comprendre la formule de Sartre, célèbre philosophe existentialiste : « L’existence précède l’essence ».

Ce système de valeurs introduit le principe même de non-directivité. Ce principe est propre à l’approche centrée sur la personne duquel émanent à la fois la simplicité et la complexité dans l’art de la pratiquer. Accepter de ne pas diriger demande à la fois de la créativité, de la confiance et de la discipline.

Le thérapeute n’a pas de pouvoir sur le client

Tout est à créer dans l’inconnu de ce qui va émerger dans la relation. L’engagement du thérapeute est de se lancer dans cet inconnu en se mettant au service de la relation. Sa seule maîtrise repose dans la constante attention portée sur ses attitudes thérapeutiques qu’il met au service de son client : ouverture, non-jugement, compréhension, écoute active, clarification.

Grâce à ses qualités d’écoute et de présence, le thérapeute facilite le mouvement du client qui prendra la direction qui lui semble la meilleure. Le thérapeute ne provoque pas de changement, il permet de remettre en mouvement la tendance actualisante. Le client reste libre de ses choix. Vouloir pour le client, c’est le priver de sa liberté et de son pouvoir. L’un des engagements du thérapeute rogérien réside dans ce respect de la non-directivité.

Barbara Brodley l’écrit en ces termes : « C’est l’adhésion à l’attitude non-directive centrée sur le client qui réalise et exprime l’engagement des thérapeutes à éviter de léser le pouvoir de leurs clients pendant le processus d’aide. »

Ainsi, humaniste et existentialiste, le thérapeute rogérien partage un système de valeurs fondamentales dans lequel il s’engage pour développer son « être-thérapeute » : une vision positive de l’être humain et une confiance absolue dans sa capacité de croissance vers un chemin qui lui est singulier.

Pour aller plus loin sur l’histoire de la psychologie humaniste de Carl Roger, vous pouvez découvrir mon dernier article à ce sujet ou encore consulter cet article intéressant.

L’engagement dans la relation

L’engagement dans la relation est la capacite a etre vraiment soi-meme avec l’autre. Comment respecter ses propres besoins tout en respectant les besoins de l’autre ? Dans cet article, vous comprendez les enjeux des relations.

S’engager pour oser être soi-même

L’engagement est toujours lié à une relation, envers soi-même et envers les autres. S’engager dans un apprentissage, s’engager dans un contrat, s’engager dans une activité, s’engager dans une relation…

S’engager signifie étymologiquement « en-gage », c’est-à-dire mettre en gage, se lier par une promesse. Ainsi, l’engagement, telle une promesse, raisonne comme une confiance inébranlable dans le choix que je fais et que je sens juste. Je m’engage lorsque je me lance vers une direction qui m’appelle fortement. Je suis alors prête à faire face aux difficultés qui se lèveront sur ce chemin, coûte que coûte et portée par une certaine force à la hauteur de ma détermination.

L’engagement dans la relation implique quant à elle de nombreuses complexités liées à nos différentes personnalités, et donc contrariétés. C’est ce qui rend l’engagement parfois difficile avec la peur d’être vraiment soi-même face à l’autre.

Il y a une sorte de mystère autour de cette notion d’engagement : qu’est-ce qui me pousse à prendre telle ou telle direction ? D’où me vient ce désir de me lancer ? Qu’est-ce qui rend parfois si difficile de faire ce choix ? Qu’est-ce qui se joue profondément pour moi et pour les autres ?

L’approche centrée sur la personne est une thérapie relationnelle au cœur de ces questionnements car l’engagement dans la relation est le moteur du changement et du développement personnel.

Qu’est-ce que la relation thérapeutique ?

L’engagement et la liberté peuvent sembler paradoxales. Comment l’engagement dans une relation peut-elle m’aider à me sentir plus libre ?

En vérité, cela dépend des conditions dans laquelle prend place cette relation. S’il y a bienveillance, volonté de compréhension, absence de jugement, alors il y a de fortes chances pour que la relation soit un terrain d’épanouissement. C’est le propre de l’approche centrée sur la personne. Le thérapeute incarne les conditions favorables pour que la relation offre à la personne la possibilité d’être vraiment elle-même.

Dans ce climat thérapeutique, la personne se sent en confiance, accepter telle qu’elle est. Elle peut s’autoriser à vivre pleinement ce qui la traverse sans la peur d’être juger. En ce sens, Carl Rogers écrivait : « Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer. »

 Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer.

Carl Rogers

Pour cela, la relation doit être suffisamment bienveillante pour que la personne s’y engage et s’autorise à y être authentique. En ce sens, il y a une recherche de l’essentiel qui s’installe dans la relation. Cet essentiel, me semble-t-il, s’apparente à la simplicité, sans-condition, à la joie d’être. La joie d’être simplement, peu importe ce qui émerge. Cet essentiel, je constate qu’il mène chaque fois la personne et moi-même vers une autonomie et une liberté plus grande encore.

La liberté d’être soi-même dans la relation nous aide à grandir vers encore plus d’essentiel, plus de créativité. On se sent pleinement vivant. Carl ROGERS parlait de « la vie pleine ». En cela, si les conditions le permettent, la relation peut être thérapeutique.

Vous souhaitez faire l’experience de la relation therapeutique ? Je vous accompagne personnellement en rendez-vous en visioconference.

La thérapie centrée sur le client de Carl Rogers

La thérapie centrée sur le client, également connue sous le nom de thérapie centrée sur la personne a ete fondee par Carl Rogers, psychologue americain dans les annees 1950. Elle se base essentiellement sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le client comme outil de développement de la personne. Dans ce climat thérapeutique, le client va pouvoir se sentir en confiance pour apprendre à être lui-même.

Une approche différente des psychothérapies existantes

Il y a soixante dix ans, le psychologue Carl Rogers a introduit une nouvelle approche, différente des psychothérapies existantes. Elle est alors conçue comme un contraste avec les théories comportementales et psychanalytiques dominantes à l’époque. Contrairement à la thérapie comportementale, l’approche de Rogers ne met pas l’accent sur l’action sur le sentiment et la pensée. Contrairement à la psychanalyse, elle ne s’intéresse pas aux désirs et aux pulsions inconscientes. Elle est tout simplement centrée sur ce que vit la personne dans l’instant présent. Au début, il a appelé sa méthode thérapie non directive, pour l’appeler plus tard thérapie centrée sur le client ou thérapie centrée sur la personne.

La méthode peut être définie en partie par ce que les thérapeutes rogériens ne font pas – ou très rarement, c’est-à-dire : poser des questions; faire des diagnostics; effectuer des tests psychologiques; fournir des interprétations, des évaluations et des conseils; offrir du réconfort, des éloges ou des reproches; des accords ou des désaccords avec les clients ou encore exprimer leurs propres opinions; signaler des contradictions; supposer des souhaits inconscients; explorer les sentiments du client à propos du thérapeute; analyser les phénomènes de transfert et contre-transfert.

Ainsi, le client raconte sa propre histoire à son propre rythme et en utilisant la relation thérapeutique à sa manière. Le thérapeute offre son écoute sans essayer d’indiquer des directions ou d’apporter des solutions. Rogers a popularisé l’utilisation du terme «client» plutôt que patient. De cette manière, il définit la relation sur des conditions plus égales. Il souligne que la personne traitée n’est pas passive et que le thérapeute n’est pas une autorité supérieure mais un agent, un facilitateur dans le développement de la personne.

Les bases de la thérapie centré sur le client

Les bases de la thérapie centré sur le client impliquent tout simplement de rester centré sur l’experiencing du client. L’experiencing est un terme anglais qui définit l’expérience que le client vit au moment présent. Pour cela, certaines attitudes du thérapeute sont nécessaire afin que le client se centre lui-même sur sa propre expérience.

Par conséquent, la volonté du thérapeute centré sur le client est de comprendre à quoi ressemble le monde du point de vue de leurs clients. Une fois compris, le thérapeute vérifie sa compréhension avec le client. De cette manière, le client ressent qu’il a bien été compris, qu’il est accepté tel qu’il est, sans jugement. Le principe est que le client en sait plus sur lui-même que le thérapeute ne peut en savoir. Il n’a pas besoin des conseils ou de la sagesse d’un expert. Au lieu de cela, le thérapeute travaille à créer une atmosphère dans laquelle le client peut communiquer ses pensées et ses sentiments actuels. Il a la certitude qu’il est compris plutôt que jugé.

La théorie de la personnalité de Carl Rogers

Pour les thérapeutes centrés sur le client, chaque personne a une tendance naturelle à la croissance, à la guérison et à la réalisation de soi. Si les personnes agissent de manière autodestructrice ou se sentent mal, c’est à cause d’un environnement qui déforme cette tendance. Cependant, elles peuvent trouver leurs propres réponses à leurs problèmes si le bon environnement thérapeutique est fourni. La psychothérapie n’implique pas de faire quelque chose aux clients ou de les amener à faire quelque chose sur eux-mêmes. Dans une attitude non-directive, il s’agit plutôt de les libérer pour qu’ils évoluent vers la maturité, l’indépendance et l’épanouissement personnel.

Selon la théorie de Carl Rogers, une approche permissive et indirecte permet aux clients d’être plus conscients des aspects d’eux-mêmes qu’ils ont nié. En focalisant sur les sentiments du client plutôt que sur les objets de ses sentiments, le thérapeute met la personne au premier plan. En évitant les jugements, les thérapeutes eux-mêmes évitent de devenir l’objet des attitudes et des sentiments du client. Le but n’est pas de résoudre des problèmes particuliers ou de soulager des symptômes spécifiques. Le but est de libérer les clients du poids de leurs croyances et du regard des autres.

approche centree sur la personne
Carl Rogers

Des conditions facilitantes au développement de la personne

Selon Rogers, le thérapeute doit fournir ce qu’il appelle des conditions facilitantes: une empathie précise, une congruence ou une transparence et un regard positif inconditionnel envers son client.

La compréhension empathique signifie suivre avec sensibilité les sentiments et les pensées instantanés du client, avec toutes leurs nuances et implications. Il peut ensuite les transmettre au client en partie en résumant ou en reformulant ce que le client dit. De cette manière, le thérapeute fait comprendre à son client qu’il a bien été compris.

La congruence ou la transparence signifie que les thérapeutes ne doivent pas afficher de façade d’aucune sorte, ni tromper les clients sur leurs sentiments. Des réponses cohérentes devraient être énoncées à la première personne : «Je ressens», «Voici comment j’expérimente», «Je ne sais pas», «Je me demande si».

La compréhension empathique transmet ce que le thérapeute pense que le client ressent. Au contraire, la congruence, elle, transmet ce que le thérapeute ressent ou pense. Cette distinction doit être extrêmement claire pour le thérapeute.

Toutefois, le besoin de congruence ou de transparence n’implique pas que les thérapeutes doivent communiquer tout ce qu’ils pensent ou ressentent. Ils ne devraient pas utiliser le client pour leur propre satisfaction émotionnelle. Quand ils communiquent leur congruence, elle doit être au service du client.

Une méthode exigeante

Cette méthode semble simple. Pourtant, en pratique, elle est très exigeante. Elle demande de la discipline, de la sensibilité et de la délicatesse. C’est aussi délicat que de marcher sur un fil. Il est plus facile d’appliquer une méthode, d’interrompre, d’utiliser les mauvais mots, de donner des conseils, de refléter le contenu de la remarque d’un client plutôt que le sentiment qui la sous-tend. Les thérapeutes doivent tenir compte des expressions faciales, des mouvements du corps, des silences et d’autres indices subtils. Ils doivent apprendre à faire avec la sensibilité de leurs clients. Ils ont à jauger la dose d’empathie que, dans certaines circonstances, les clients peuvent recevoir comme intrusive.

Le thérapeute est lui-même l’outil de la thérapie. En cela, l’approche centrée sur la personne est exigeante. Plus le thérapeute travaille à son propre développement, plus il sera un bon facilitateur pour le développement de ses clients.

Une thérapie controversée

Depuis le début, la thérapie centrée sur le client a eu ses critiques. On lui reproche son apparente imprécision de ses principes, son antipathie pour le diagnostic, son approche non-directive. La thérapie centrée sur le client peut également moins bien fonctionner avec les personnes qui ont du mal à parler d’elles-mêmes. Elle est également difficile à mettre en place en cas de maladie mentale qui déforme la perception de la réalité du client. La relation à l’autre doit être perceptible.

Aujourd’hui, il est convenu qu’une condition cruciale pour une psychothérapie réussie est une alliance thérapeutique efficace. Par cela, on entend une compréhension mutuelle entre le thérapeute et le patient sur la manière dont ils vont travailler ensemble et à quelle fin. L’alliance thérapeutique est un élément précieux dans les conditions de facilitation de Carl Rogers.

la relation therapeutique

La thérapie centrée sur le client aujourd’hui

Aujourd’hui, l’héritage de la thérapie centrée sur le client et ses conditions de facilitation apparaît davantage comme une influence de fond permanente plutôt qu’une technique spécifique. De nombreux psychothérapeutes sont éclectiques dans leur choix de méthodes. Ils peuvent utiliser plusieurs techniques dans des situations différentes avec le même patient.

Toutefois, la théorie de l’approche centrée sur la personne influence toujours énormément les différentes courants de la psychologie. Une enquête a révélé que 50 revues et 200 organisations du monde entier se consacraient désormais à une variante de la thérapie centrée sur la personne. Par exemple, la communication non-violente est une technique qui émane directement de l’approche centrée sur la personne.

Les principes centrés sur le client sont également au cœur de l’entrevue motivationnelle. Cette technique s’est avérée aussi efficace que la thérapie cognitivo- comportementale dans un essai clinique de traitement de l’alcoolisme. Dans cette méthode, les clients établissent l’ordre du jour et le thérapeute agit comme un partenaire de dialogue plutôt qu’une autorité.

Aussi, les cadres d’entreprise exerçant le management participatif évitent les avertissements, les diagnostics et les tentatives directes d’argumentation ou de persuasion. A l’inverse, ils essaient de fournir une écoute empathique et une écoute réfléchie. Au lieu de confronter directement la résistance au changement, ils favorisent l’auto-efficacité, un outil précieux dans l’approche de Carl Rogers.

Carl Rogers est décédé en 1986 et aujourd’hui, seule une petite proportion des professionnels de la santé mentale se considèrent principalement comme adoptant une approche centrée sur la personne. Je fais partie de ces quelques professionnels que l’on nomme parfois « les puristes ». Je reste convaincue que les trois attitudes du thérapeute décrites par Carl Rogers sont nécessaires et suffisantes pour faciliter le développement de mes clients.

psychotherapeute

Vous avez le desir d’aller mieux au quotidien et de vous sentir enfin aligne avec vous-meme ? Il est peut-etre temps pour vous de franchir le cap. Je vous accompagne dans votre developpement personnel lors de nos rendez-vous en visio.

La psychothérapie en visio-conférence, des doutes sur son efficacité?

La psychothérapie en visio-conférence se développe de plus en plus de nos jours. Toutefois, quelques résistances et a priori méritent d’être traités pour vous permettre de franchir le pas en toute sécurité.

La relation thérapeutique peut sembler contradictoire avec la relation virtuelle. Pourtant, bien qu’à distance, la relation est bel et bien présente en visio-conférence et vous serez surpris de l’expérience. Dans les pays anglo-saxon, cette méthode est d’usage courant. Désormais, la télémédecine a une place importante dans la gestion de notre santé. Elle s’est notamment très développée dans les soins psychiatriques.

J’ai moi-même eu ces doutes quant aux bienfaits de la psychothérapie à distance. Puis, après l’avoir expérimenté personnellement, en supervision et pour finir avec mes clients, je suis désormais convaincue de la plus-value de cette méthode. Finalement, je trouve que la thérapie en ligne présente une quantité d’avantages supérieure à celle des consultations en cabinet :

  • prise de rendez-vous en ligne ultra rapide,
  • plage horaire des rendez-vous plus large,
  • plus grande flexibilité dans la planification,
  • pas de transport à faire,
  • économie de temps,
  • discrétion assurée,
  • plus de confort dans la rencontre, moins d’appréhension.

Nos modes de vie sont en pleine évolution. Par conséquent, cette méthode de travail en ligne va devenir de plus en plus courante. Bien plus, elle deviendra bientôt tout à fait ordinaire, notamment pour les générations à venir. Il s’agit de passer le cap et d’expérimenter soi-même cette nouvelle manière de communiquer pour être convaincu des bienfaits de la psychothérapie en ligne.

Les avantages de la psychothérapie en ligne

La psychothérapie en ligne, une solution adaptée à toute circonstance

La psychothérapie en ligne présente de nombreux avantages.

Vous êtes isolé?
Vos possibilités de déplacements sont potentiellement réduites ?
Vous avez besoin d’une écoute attentive ?
La psychothérapie en ligne peut vous aider.

Un nouveau mode de communication au service de l'accompagnement psychologique

La psychothérapie en ligne est un accompagnement psy par visioconférence. Elle est également connue sous le nom d’e-thérapie, thérapie à distance, thérapie par Internet ou encore téléconsultation. Depuis quelques années, ce nouveau mode de communication est en plein essor et présente de nombreux avantages.

En fait, la thérapie à distance a toujours existé. Par exemple, Freud avait l’habitude de correspondre par lettre avec ses patients. Aujourd’hui, les outils ont largement évolués et nous avons la chance de pouvoir communiquer en direct avoir le son et l’image en simultané.

Face à l’expansion de ce nouveau mode de consultation, les grandes universités de psychologie (Columbia, Yale, Pittsburgh, Bristol, Zurich) ont publié des études récentes sur l’impact des thérapies à distance. Elles concluent toutes sur des résultats positifs quand à l’amélioration de la santé mentale des personnes ayant eu recours aux thérapies par vidéo-conférence.

De nombreuses bonnes raisons pour consulter un psy en ligne

La psychothérapie en ligne présente de nombreux avantages dont les suivants :

  • Une économie de temps de transport pour se rendre au cabinet de consultation,
  • Un coût de transport réduit à zéro,
  • Une fatigue en moins de perdue dans les transports,
  • Un avantage pour les personnes à mobilité réduite qui peuvent difficilement se déplacer,
  • Un cadre confortable et sécurisant en restant chez soi dans son environnement personnel,
  • Une plus grande facilité d’approche pour qui l’entretien en face-à-face est trop impressionnant,
  • Une facilité de prise de rendez-vous en ligne ou par email,
  • Une possibilité de consulter quelque soit vos déplacements personnels et professionnels,
  • Une discrétion et un anonymat garanti pour les personnes qui ne souhaitent pas être vues entrer et sortir d’un cabinet de consultation.
  • Une opportunité de consulter une psychothérapeute dans votre langue maternelle si vous vivez à l’étranger,

Ainsi, vous pouvez programmer une séance de psychothérapie où vous voulez et quand vous voulez. La seule chose dont vous avez besoin est d’un ordinateur, smartphone ou tablette et d’une bonne connexion internet.

Toutefois, je vous conseille de prendre au moins cinq minutes avant le début de la séance. D’abord, vous préparez la connexion, puis vous prenez un temps pour vous asseoir au calme en vous recentrant sur vous-même avant de commencer votre séance.

Pour conclure, vous trouverez toutes les indications sur les modalités techniques des rendez-vous sur ce site (prise de rendez-vous, mode de paiement, connexion…).