Apprendre à se connaître et à s’aimer avec l’Ayurveda

Ayurveda et psychothérapie

L'Ayurveda nous apprend à mieux se connaître et donc à s'accepter et s'aimer tel qu'on est. Dans cet article, vous allez comprendre la relation entre votre psychologie et votre constitution ayurvédique. Vous trouverez également des conseils pratiques pour améliorer votre estime de soi et miser sur votre développement personnel grâce à l'Ayurveda et la psychothérapie humaniste.

L'Ayurveda, un chemin d'amour de soi pour célébrer la vie

L’Ayurveda est le système de santé de l’Inde. Apprendre à se connaître avec l’Ayurveda est un véritable guide pour avancer sur un chemin d’amour de soi et de célébration de la vie. Les traités anciens décrivant l’Ayurveda datent de plus de 5000 ans. Ayurveda est un mot sanskrit qui signifie « la connaissance de la vie ». Elle nous délivre tous les secrets de prévention et de cure pour rester en bonne santé le plus longtemps possible.

La médecine ayurvédique est une médecine holistique qui comprend de nombreuses branches. Il existe des traités de chirurgie, de pédiatrie, de psychiatrie… Il n’est cependant pas nécessaire de connaître ces traités ou d’apprendre le sanskrit pour pouvoir appliquer cette médecine naturelle sur soi au quotidien. En comprenant simplement les bases de l’Ayurveda, vous aurez déjà de bons outils pour prendre soin de vous. Vous saurez comment choisir une alimentation saine et des activités adaptées à votre propre constitution ayurvédique.

On se tourne généralement vers l’Ayurveda pour retrouver la santé et l’énergie, pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête, et dans sa vie en général. Les conseils ayurvédiques soient utiles lorsqu’ils sont appliqués. Pour autant, les personnes qui se prêtent volontiers au jeu se heurtent cependant rapidement à l’abandon des efforts dans le suivi de ces conseils et dans le changement de leurs habitudes. En vérité, les meilleurs conseils ne suffisent malheureusement pas… C’est donc le retour à la case départ avec plus de frustration, de culpabilité, de désespoir tout en se détournant de l’Ayurveda en concluant : « ce n’est pas pour moi ». 

Pourquoi les bons conseils ne suffisent pas ? Parce que ce qui transforme profondément, c’est l’amour de soi. Les conseils ayurvédiques ne sont que des outils pour prendre soin de soi mais l’amour de soi ne s’apprend pas dans les livres. Vous avez beau avoir les plus beaux outils de jardinerie, si vous n’avez pas développer l’amour des plantes et le désir de prendre soin de votre jardin, vous allez peut-être être enthousiaste un certain temps mais vos outils vont finir par dormir dans le cabanon au fond du jardin. 

L’Ayurveda est plus qu’un simple manuel de bonnes pratiques, c’est un art de vivre. L’Ayurveda nous invite à changer notre relation à la vie pour l’aimer profondément, la considérer avec respect et gratitude. C’est en cela qu’il s’agit d’un cheminement plutôt que d’une simple liste de conseils. Voir l’Ayurveda ainsi serait poser un regard très mécanique sur la vie

« L’Ayurveda transforme en profondeur notre manière de percevoir l’existence et donc soi-même. »

Bien dans sa peau

Apprendre à se connaître avec l'Ayurveda grâce aux 3 doshas : Vata Pitta Kapha

En Ayurevda, Vata, Pitta et Kapha sont les trois doshas ou bio-énergies qui régissent le monde de la matière. Tout ce qui nous entoure, y compris nous-même, est constitué de 5 éléments : l’espace (Akasha en sanskrit), l’air (Vayu en sanskrit), le feu (Agni ou Tejas en sanskrit), l’eau (Jala en sanskrit) et la terre Prithivi en sanskrit). 

« Comprendre le fonctionnement de ces cinq éléments, 

c’est comprendre le fonctionnement du monde, 

à commencer par soi-même. »

  • .Le dosha Vata est la combinaison des deux éléments espace et air. Vata est donc la bio-énergie responsable du mouvement. Elle régit le système nerveux qui fait circuler l’information, l’inspire et l’expire, le mouvement du bol alimentaire, le péristaltisme des intestins… Au niveau mental, Vata génère la créativité, l’enthousiasme, le courage… Mais en cas de déséquilibre de ce dosha, c’est l’anxiété, le stress chronique qui peuvent prendre place.
  • Le dosha Pitta est la combinaison des deux éléments feu et eau. Pitta est donc la bio-énergie responsable de la transformation. Elle régit l’activité digestif pour transformer les aliments en nutriments, le système hormonal, la hausse de la température du corps, les réactions d’inflammation… Au niveau mental, Pitta génère la concentration, la précision, une certaine fluidité d’esprit… Mais en cas de déséquilibre de ce dosha, c’est le burn-out, la frustration ou la colère exacerbée qui prennent place.
  • Le dosha Kapha est la combinaison des deux éléments eau et terre. Kapha est donc la bio-énergie responsable de l’homéostasie. Elle maintient l’équilibre dans le corps, permet la structure des tissus, lubrifie les articulations, humidifie le bol alimentaire,… Au niveau mental, Kapha génère la lenteur, la lourdeur, la compassion, la douceur dans les relations…. Mais en cas de déséquilibre de ce dosha, c’est une énergie léthargique qui prend place. Elle peut ainsi conduire à de la paresse, du manque d’activité, de la déprime.
Comprendre les 5 éléments en Ayurveda

Nous avons toutes et tous ces trois doshas en nous mais à des proportions différentes. Certains ont plus de Vata, d’autres plus de Pitta, d’autres plus de Kapha… Chaque dosha apporte ses qualités particulières donnant ainsi à chacun des caractéristiques différentes et singulières. Se familiariser avec chacun d’entre eux permet d’apprendre à mieux se connaître avec l’Ayurveda.

De ces doshas, nous pouvons déduire les caractéristiques physiques :

  • Une prédominance Vata donne des qualités similaires au vent : un corps léger, froid, sec, irréguliers…
  • Une prédominance Pitta donne des qualités similaires au feu : un corps souple, aux angles tranchants, un bon feu digestif, une odeur forte…
  • Une prédominance Kapha donne des qualités similaires à la terre : stable, lourd, froid, lent, formes arrondies…

En comprenant le fonctionnement des trois doshas en Ayurevda, nous apprenons à les dentifier en nous-même. C’est ainsi que nous pouvons apprendre à mieux nous connaître et adopter les bons gestes pour notre santé physique et mentale.

Dans ma pratique de psychothérapie, ce qui m’intéresse c’est le fonctionnement du mental. Comme je suis fortement sensibilisée à l’Ayurveda, je ne peux séparer la santé mentale de la santé physique. C’est la raison pour laquelle je reviens souvent sur ces éléments fondamentaux de l’Ayurveda qui conditionnent notre santé et donc notre bien-être.

Apprendre à se connaître avec l'Ayurveda grâce à la psychologie

La psychologie en Ayurveda a une place très importante. Le lien corps-esprit n’est plus à prouver. Prendre soin de sa santé inclut autant la santé du corps que celle de l’esprit, et vice versa. Une maladie du corps impactera fortement votre moral. De même, un malaise psychologique se fera fortement ressentir dans votre corps.

Apprendre à se connaître avec l'Ayurveda

Il est important de connaître sa constitution ayurvédique pour apprendre à mieux se connaître et prendre soin de son corps. Aussi, il est d’autant plus important de comprendre l’influence des trois doshas sur le mental. C’est la raison pour laquelle, l’Ayurveda insiste particulièrement sur l’impact des trois doshas sur le mental. En les identifiant en soi, on apprend à mieux se connaître avec l’Ayurveda.

Il est plus facile de comprendre la manifestations des doshas au niveau du corps qu’au niveau mental. En effet, le mental est bien moins visible et plus subtile à observer. C’est pourquoi, nous parlons plutôt de gunas pour des énergies mentales que de doshas.

On distingue trois gunas sur le plan mental : Sattva, Rajas et Tamas. Chaque guna présente des qualités particulières. 

  • Sattva : le mental est dans son équilibre, en paix et en harmonie avec l’environnement. Sattva induit de voir les choses telles qu’elles sont, et non « telle que je voudrais qu’elles soient. »
  • Rajas : le mental est agité, dans l’hyperactivité, dans la passion. Etre en rajas conduit à prendre les choses très à coeur et à porter du coup beaucoup trop de choses sur ses épaules.
  • Tamas : le mental est dans la torpeur, la baisse d’énergie, tourné vers lui-même et sans considération pour ce qui l’entoure.

Le mental doit bien entendu être établi en Sattva, l’état de Sattva étant sa nature profonde.

 

Apprendre à se connaître avec l'ayurveda et prendre la responsabilité de sa propre santé

L’Ayurveda nous donne des outils pour être en bonne santé physique et mentale mais elle nous laisse la responsabilité de prendre soin de sa santé. Qui d’autre que vous peut prendre soin de vous ? Si l’élan de prendre soin de soi n’est pas spontanément présent, c’est le signe que vous n’êtes pas en Sattva et que quelque chose doit s’ajuster pour vous permettre de retrouver votre équilibre mental et donc votre santé mentale.

Lorsque le mental est en Sattva, il est débarrassé de toutes idées et idéologies qu’on peut avoir par rapport à soi-même. On apprend ainsi à s’aimer et s’accepter tel qu’on est à cet instant donné. Cela induit le fait d’accepter qu’on est pour l’instant en déséquilibre, qu’on est en Rajas ou en Tamas. Toute transformation émane d’un premier travail d’acceptation, d’où l’importance d’apprendre à se connaître avec l’Ayurveda car mieux on se connaît, mieux on se comprend et donc moins on se culpabilise d’être ainsi. Au contraire, on a suffisamment de force et de bienveillance pour agir pour notre équilibre.

Cheminer seule vers Sattva n’est pas chose aisée car la route nous semble souvent longue et embrumée. Se tourner vers un thérapeute peut être alors d’une grande utilité pour garder la tête hors de l’eau et revenir tranquillement vers notre propre équilibre. Le ou la thérapeute montre la voie lorsque les choses nous paraissent trop floues. Son écoute inconditionnelle et sa présence bienveillante est une enveloppante de douceur qui met du baume sur nos blessures intérieures. Petit à petit, on se sent suffisamment en confiance pour se livrer en toute honnêteté et on s’ouvre alors à cette écoute profonde de soi. 

C’est ici que commence l’amour de soi.

Il faut toutefois une certaine humilité pour aller demander de l’aide auprès d’un thérapeute et se lancer est là aussi de notre responsabilité.

Se faire accompagner pour retrouver énergie et estime de soi

L’Ayurveda est une science holistique qui prend en compte autant la santé du corps que la santé mentale. Une bonne santé mentale signifie être en paix avec soi et avec les autres, être heureux ou heureuse dans sa vie, s’aimer soi-même et se respecter.

S’aimer soi-même est la base de toute démarche de soins. Si l’on ne s’aime pas soi-même, il est bien difficile de prendre soin de soi malgré tous les bons conseils qu’on peut recevoir en ce sens.

Alors que faire pour sortir de ce cercle vicieux ? Investissez-vous dans une relation thérapeute. Là, dans cet espace de sécurité et de bienveillance, vous explorez votre monde intérieur sans crainte d’étre jugé-e. Vous apprenez à mieux vous comprendre et à vous aimez sincèrement. C’est en apprenant à mieux se connaître que l’estime de soi peut se restaurer.

Lorsque l’estime de soi se restaure, vous retrouvez de l’énergie, votre énergie. Vous appréciez la vie et vous êtes enfin prêt-e à appliquer les conseils ayurvédiques propres à votre constitution pour vous maintenir en bonne santé. Cette hygiène de vie ne sera plus un effort pour vous mais un profond acte d’amour. 

C’est cela l’essence de l’Ayurveda.

Qui suis-je ?

Je m’appelle Rachel Guimbaud. Je pratique la psychothérapie centrée sur la personne et j’étudie l’Ayurveda depuis dix ans auprès de mon enseignant en Inde. Mon approche se nourrit à la fois de la psychothérapie humaniste (l’approche centrée sur la personne ou ACP de Carl Rogers) et des enseignements de l’Ayurveda, offrant ainsi une approche totalement holistique et adaptée à la psychologie occidentale.

Comme je vis la plupart du temps en Inde, j’accompagne les personnes qui me consultent grâce à la visioconférence. C’est un outil très pratique et qui fonctionne parfaitement pour en voir les effets sur les personnes que j’accompagnent depuis 2014.

Si vous souhaitez faire l’expérience d’une première approche et voir comment je travaille en partie, je vous invite à suivre le challenge gratuit de 4 jours « bien dans sa tête, bien dans son corps » que j’ai créé pour vous. Vous y apprendrez à introduire quelques principes de vie selon l’Ayurveda dans votre quotidien et qui peuvent faire une grande différence dans votre énergie.

A tout de suite !

Pour en savoir plus sur la place de la psychothérapie  en Ayurveda, je vous invite à découvrir mon précédent article à ce sujet ⇒ La psychothérapie en Ayurveda

La psychothérapie en Ayurveda

ayurveda et psychothérapie

Le bien-être mental dans l'Ayurveda

L’Ayurveda est un système de santé qui nous vient de l’Inde et qui date de plus de 5000 ans. Il invite à une vision holistique de l’être humain où tous les paramètres de l’existence sont pris en compte : la corpulence, les gènes, les activités, l’environnement familial, la culture, les croyances … C’est une médecine ancestrale qui s’adapte à chaque être humain ainsi qu’à l’époque à laquelle il appartient. Elle offre donc une approche sur mesure qui, de ce fait, se veut intemporelle.

Dans l’Ayurveda, le mot santé est traduit en sanskrit du mot Svastha qui signifie être établi en Soi. La vision de la santé est donc bien plus large que l’absence de maladie. Elle nous invite à nous établir dans notre véritable nature, à être vraiment soi-même, et donc heureux et épanouie. La notion de bien-être est ainsi au cœur de l’Ayurveda.

Les trois types de thérapie en Ayurveda

Il existe trois types de thérapie en Ayurveda. Elle ont toutes leurs importances et travaillent en synergie pour votre santé, que ce soit votre santé physique ou mentale.

YUKTIVYAPASHRAYA CHIKITSA

Il s’agit de l’hygiène de vie en générale comprenant l’alimentation, les activités et les plantes médicinales.

SATTVAVAJA CHIKITSA

Il s’agit de la psychothérapie relationnelle. Par le biais d’entretiens réguliers avec le psychothérapeute, la personne établit de plus en plus son mental en Sattva. Sattva correspond aux qualités mentales d’harmonie, de paix, de joie, de clarté et de compassion.

DAIVAVYAPASHRAYA CHIKITSA

Ce sont littéralement, les remèdes divins. Je dirais même l’abandon au divin. Il peut s’agit de pèlerinages, de chant de mantras, de rituels, de sacrifices dit Yagna ou encore de prières.

Ces trois thérapies agissent toutes sur le corps et le mental mais de manière plus ou moins subtile.

Développer l'estime de soi avec l'Ayurveda

Vous l’avez compris, en Ayurveda, la santé physique est étroitement liée à la santé mentale, et vice-versa. Si vous êtes en mauvaise santé physique, vous aurez certainement des troubles psychologiques qui en découlent comme de l’anxiété, du stress, de la déprime, de la frustration, etc. Inversement, si vous êtes stressé, anxieux, déprimé ou autre, vous aurez de grandes chances de développer des maladies physiques. Il est donc primordial de prendre soin autant de votre santé physique que mentale, et surtout, de comprendre les ponts entre les deux.

C’est en cela que l’Ayurveda vous est d’une grande aide car elle vous apprend à adapter votre environnement, votre alimentation, vos activités et votre état mental en fonction de votre propre constitution ayurvédique – qu’on appelle la Prakriti ou Prakruti – et cela en fonction également de l’environnement dans nous vivons. L’Ayurveda est donc une science holistique qui vous apprend à mieux vous connaître et à adapter un mode de vie qui est bon pour vous.

Apprendre à vous connaître avec l’Ayurveda, c’est donc comprendre votre fonctionnement naturel et donc vous accepter telle que vous êtes dans votre état d’équilibre, votre Prakruti. C’est aussi apprendre à identifier vos potentiels déséquilibre, appelé la Vikruti, et mettre en place ce qu’il faut pour revenir à votre équilibre.

S’accepter et prendre soin de soi, quoi de mieux pour booster l’estime de soi ?

Ayurveda

Si vous souhaitez connaître votre constitution ayurvédique, il est fort recommandé de ne pas vous fier au test sur internet que vous ferez seul mais de consulter un ou une professionnelle en Ayurveda. Je peux ainsi vous accompagner lors d’une consultation en ligne. Nous définissons ensemble votre constitution ayurvédique selon la proposition de vos trois doshas (Vata, Pitta, Kapha) ainsi que vos gunas, c’est-à-dire vos trois énergies mentales que sont Sattva, Rajas et Tamas.

La psychothérapie pour développer Sattva

La psychothérapie aide à développer l’état d’esprit Sattva, c’est-à-dire un état d’esprit heureux de vivre et empli de compassion pour soi et les autres êtres. La psychothérapie est une des branches de soin en Ayurveda appelée, comme nous l’avons vu plus haut, Sattvavajaya chikitsa, ce qui signifie en sanskrit  » la thérapie qui guide le mental vers Sattva ».

Sattva signifie « voir les choses telles qu’elles sont », ce qui est évidemment difficile de faire lorsqu’on est pollué par des croyances limitantes, des idéologies, des frustrations ou de l’attachement. C’est exactement là-dessus que nous travaillons en psychothérapie : démêler les noeuds du coeur, apporter de la conscience sur nos représentations mentales, déconstruire nos pensées négatives, libérer les blessures intérieures et restaurer l’estime de soi.

Je suis formée à l’approche centrée sur la personne et je peux dire qu’en rencontrant l’Ayurveda, je me suis absolument retrouvée dans cette approche de la pleine de conscience, au coeur de l’amour du vivant. La psychothérapie en ligne est un outil fabuleux à votre disposition pour vous libérer des états d’anxiété, de stress chronique, de profonde tristesse, de perte de sens.

Ensemble, nous cheminons vers votre intériorité dans laquelle se révèle vos désirs profonds et votre joie de vivre. Mon rôle est de vous aider à vous connecter à cette force de vie en vous « qui sait », et ce, grâce à l’approche centrée sur la personne et la connaissance de l’Ayurveda. 

Vous avez besoin d’aide pour développer votre estime soi ?

- Rachel GUIMBAUD, praticienne en psychothérapie humaniste.- Je vous accompagne pour vous aider à retrouver confiance en vous et être enfin vous-même. 
gratuit

 S’aimer soi-même, oui mais comment ? 

L'amour de soi est à la base de l'estime de soi et de la confiance en soi. S'aimer tel que l'on est, tant dans nos forces et que dans nos faiblesses, est un apprentissage de tous les jours. C'est le passionnant chemin du développement personnel que je vous propose a travers la psychothérapie en ligne. Dans cet article, vous découvrez quels sont les signes du manque d'estime de soi ainsi que des conseils psy pour développer son capital confiance en soi.

S’aimer, pour grandir à travers ses expériences

Avoir une bonne estime de soi signifie s’accepter tel qu’on est et avoir une image positive de soi. C’est aussi se sentir digne d’être aimé.  

Avec une bonne estime de soi, on se sent suffisamment en sécurité pour faire confiance en nos ressources intérieures pour faire face aux défis de la vie.  

S’aimer soi-même ne demande pas d’être parfait, bien au contraire. Cela demande justement de s’accorder de la valeur malgré nos imperfections et nos erreurs. Notez ceci : plus j’accepte d’être imparfait, plus j’accepte l’idée que je peux me tromper. Je m’autorise alors à faire des erreurs et à apprendre de mes erreurs. Je m’ouvre à une certaine prise de risque et me donne ainsi l’occasion d’apprendre de mes expériences et donc de me développer.  

A l’inverse, si j’ai une mauvaise estime de moi-même, me confronter à mes erreurs est tellement insupportable que je ne me risque pas dans l’inconnu, de peur de me tromper. Mon expérience est ainsi limitée par ma peur de l’échec. Je me ferme des portes et limite ma croissance personnel en restant dans une certaine zone de confort par peur de souffrir davantage.

L’estime de soi requiert beaucoup d’humilité

Vous avez maintenant compris que l’amour de soi résonne avec l’amour de nos imperfections, et c’est en cela que c’est difficile. Il est tellement plus simple de s’aimer dans nos qualités, dans nos points forts et nos succès. 

L’amour de soi requiert un état d’esprit humble. Lorsque l’on s’aime vraiment, on est plus indulgent avec soi-même. On est à l’écoute de soi, de nos besoins, de nos forces et de nos fragilités. On s’accompagne soi-même en toute bienveillance dans les épreuves de la vie. On devient notre propre guide, notre propre éducateur. Cet état d’esprit permet de faire face aux situations difficiles avec plus d’aisance et de sérénité.

Quels sont les signes d’un manque d’estime de soi ?

Voici une liste des points dénotant d’un manque d’amour de soi.  

Si vous vous reconnaissez dans une majorité de ces points, vous avez certainement un travail de développement personnel à faire pour développer l’estime de soi. 

  • Vous vous dévalorisez régulièrement. 
  • Vous vous comparez sans cesse aux autres et vous vous sentez constamment inferieures. 
  • Vous ne partagez pas votre avis de peur de déplaire. 
  • Vous êtes plutôt perfectionniste et ce que vous faites n’est jamais satisfaisant pour vous. 
  • Vous n’avez pas idées ni de vos besoins, ni de vos limites. 
  • Vous n’arrivez pas à dire non aux autres. 
  • Vous manquez de douceur envers vous-même. 
  • Vous jouez auprès des autres un rôle qui vous semble loin de qui vous êtes réellement, par souci de répondre aux attentes des autres. 
  • Vous acceptez difficilement les compliments et vous vous effondrez face aux critiques.
  • Vous vous ancrez difficilement dans l’instant présent : vous ressassez le passé, vous vous projeter dans un futur incertain, tout cela pour fuir un présent qui ne vous satisfait pas. 
  • Vous n’aimez pas être seul en votre propre compagnie. D’ailleurs, cette idée ne fait sens pour vous. 
  • Vous avez une mauvaise image de vous-même et d’ailleurs vous n’en prenez pas vraiment soin. 
  • Vous ne supportez pas de vous voir dans un miroir ou sur une photo. 
  • Vous n’arrivez pas à prendre de décision, surtout en ce qui vous concerne. 
  • Vous prenez difficilement du temps pour vous et vous faites toujours passer les autres en premier. 
  • Vous n’acceptez pas de faire des erreurs et vous reportez souvent la faute sur les autres. 

Si la plupart de ces situations vous sont familières, pas d’inquiétude. L’estime de soi se restaure avec la pratique et c’est sans doute le bon moment pour vous d’y remédier. 

10 conseils de psy pour améliorer son estime de soi

Il existe des exercices et des méthodes simples pour avoir une meilleure estime de soi et donc une meilleure confiance en soi. La confiance en soi est la dose d’estime de soi qui vous permet de passer à l’action. En boostant votre estime de soi, vous pouvez gagner en confiance en soi plus facilement. 

Voici une liste de conseils pour vous permettre de gagner en estime de soi et de gagner en confiance en soi :  

  1. Prendre la décision de s’aimer, ça commence déjà par cela. vous méritez l’amour de soi, vous êtes digne d’amour, vous pouvez vous autoriser à être soi, à sortir de l’anxiété, du stress, de l’angoisse, du perfectionnisme. Juste vous laisser être soi-même en toute liberté, libéré de vos croyances limitantes. Etes-vous prêt-e à franchir le pas ?  
  2. Evaluer l’ampleur de ce projet : réfléchissez-y sérieusement et demandez-vous : Qu’est-ce que cela va changer dans ma vie si je m’aime comme je suis ? Imaginez votre vie dans la peau de la personne que vous êtes et qui s’aime enfin de manière inconditionnelle. Pouvez-vous imaginez cela ? Pouvez-vous mesurer la grandeur de ce projet de développement personnel ?  
  3. Se faire du bien avec l’automassage : achetez une huile parfumée qui vous envoute et vous emmène dans un voyage des sens. Vous allez vous offrir un automassage pour rentrer en contact avec vous-même, apprécier vos sensations, connaitre les parties de votre corps qui sont plus ou moins réceptives. Cela contribue à la connaissance de soi et à l’écoute de soi. 
  4. S’offrir du temps pour soi : levez-vous plus tôt le matin pour lire, vous former, méditer, écrire, faire du yoga ou du tai-chi, de l’éveil corporel, regarder la nature qui se lève… 
  5. Apprendre à se pardonner : accepter que le fait d’avoir fait de votre mieux à cet instant donne et lâcher-prise sur les remords. Tout ne dépend pas de vous. 
  6. Ecouter ses émotions : pour écouter les émotions, il s’agit d’abord de les accepter sans le juger. 
  7. Apprendre à dire non sans se sentir coupable : vous apprendrez ainsi à mieux vous écouter et surtout à vous respecter. Vous avez en fait tout à gagner à savoir dire non : vous vous sentez mieux car vous ne vous forcez pas, et la personne ne vous en voudra dramatiquement, bien au contraire, elle appréciera de vous voir plus disponible quand vous l’avez vraiment décidé. 
  8. S’engager dans une ou deux activités que vous savez bonnes pour vous : c’est en tenant vos engagements avec vous-même que vous apprendrez concrètement à développer votre amour propre. 
  9. Faire des activités seul-e : dans ces moments-là vous êtes face à vous-même, vous découvrez vos forces et vous faites face aussi à vos insécurités. C’est la meilleure manière d’apprendre à vous connaitre et à vous faire confiance. 
  10. Prendre du plaisir sans aucun autre but : vous apprenez ainsi à reconnecter avec le simple plaisir de vivre et à vous libérer de la culpabilité. 

Il existe bien d’autres pratiques pour vous permettre de développer votre estime de soi. L’important est de pratiquer régulièrement et de vous faire accompagner par un psy par exemple. La psychothérapie en ligne est un merveilleux outil pour travailler votre estime de soi, où que vous soyez. 

Vous avez besoin d’aide pour développer votre estime soi ?

- Rachel GUIMBAUD, praticienne en psychothérapie humaniste.- Je vous accompagne pour vous aider à retrouver confiance en vous et être enfin vous-même. 
gratuit

Hypersensible, qui es-tu ?

Je suis hypersensible.

Hypersensible est une notion assez nouvelle et dans laquelle de plus en plus de personnes se reconnaissent. Qu’est-ce que l’hypersensibilité et comment se vit-elle au quotidien ? Dans cet article, j’ai voulu vous apporter quelques éclairages de psychothérapie sur ce trait de caractère qui fait beaucoup parler de lui. Vous y trouverez des explications sur ses causes ainsi que des conseils psy pour vivre heureux en tant qu’hypersensible.  

L’hypersensibilité n’est pas une maladie !

L’hypersensibilité n’est pas une maladie mais une sensibilité qui s’exprime plus fortement que la moyenne. La difficulté de la personne hypersensible vient du fait que ses réactions peuvent être perçues par l’entourage comme exagérées, disproportionnées ou extrêmes par l’entourage. Il en résulte un sentiment de solitude et d’incompréhension, pouvant aller vers une dévalorisation de soi importante. L’estime de soi et la confiance en soi s’effondrent. 

L’hypersensibilité se manifestent à plusieurs niveaux :  

  • Les sensations : c’est ce qu’on appelle l’hyperesthésie. Il s’agit d’une grande intensité dans la perception des sensations pouvant conduire à une hyperstimulation voire à une saturation du cerveau (la lumière, les odeurs, les bruits, les contacts, les douleurs deviennent intolérables).  
  • Les émotions : les émotions sont vécues avec une grande intensité et dans une large palette. La personne hypersensible peut facilement aller d’une émotion à une autre en très peu de temps. Ce qui peut laisser l’entourage perplexe…  
  • Les pensées : la rumination est constante, les idées fusent, les analyses aussi. Ça en devient très fatigant pour la personne concernée ; pour l’entourage aussi.  
  • L’intuition : La personne peut ressentir très rapidement les atmosphères des lieux, les ambiances, les personnes aussi. Il s’agit d’une sorte d’intelligence irrationnelle qui ne trompe pas et qui peut parfois surprendre.  

Il peut y avoir plusieurs causes à l’origine de l’hypersensibilité : 

  • Facteur génétique : surtout s’il s’agit d’hyperesthésie. 
  • Facteur culturel : en fonction de l’éducation, si elle encourage ou non la sensibilité. 
  • Facteur accidentel : un traumatisme lié à un évènement précis peut réveiller une sensibilité qui n’était si vive au préalable, 
  • Facteur évolutif : plus on avance sur un chemin d’évolution et de conscience, plus on devient sensible. On peut devenir de plus en plus sensible avec un travail de développement personnel car on allège le système de protection psychologique. La sensibilité devient ainsi plus intense. Toutefois, ce travail de développement personnel permet de faire de notre sensibilité une force en la transformant en créativité. 

Pourquoi voit-on l’hypersensibilité comme une anomalie ? Ce n’est pas l’hypersensibilité qui est une anomalie mais le regard qu’on pose sur elle. Les personnes hypersensibles souffrent de cette situation car elles ne sont pas comprises de leur entourage. Leurs réactions peuvent être perçues comme trop intenses. Ce décalage avec l’entourage peut laisser penser que la personne hypersensible est dépressive voire bipolaire. Il n’en est pourtant rien. Apprenons simplement à nous familiariser avec l’hypersensibilité pour mieux la comprendre et en faire une véritable ressource. 

Que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne hypersensible ?

De nombreuses recherches en neuroscience ont été faites sur ce sujet. Aujourd’hui, on connait les raisons scientifiques à l’origine de l’hypersensibilité. La plupart de ces études ont été amorcées par le Dr Elaine Aron, psychologue de recherche clinique américain et également le Dr Elke Van Hoof, psychologue clinicienne spécialisée dans le diagnostic psychologique, les traumatismes, le stress et le burn-out.  

Ces études ont ainsi démontré que le thalamus, situé dans le cerveau, est moins actif chez les personnes hypersensibles. La fonction du thalamus est de filtrer les informations à traiter par le cerveau. Cela nous permet de ne pas être trop saturés d’informations exterieures. Lorsque le thalamus est moins actif, il filtre naturellement moins d’informations et en laisse passer davantage. La personne hypersensible reçoit ainsi une plus grande somme d’informations extérieures. Cela génère une hyperstimulation du cerveau pouvant aller vers une saturation.   

Les neurones miroirs sont aussi très actifs chez les personnes hypersensibles. C’est la raison pour laquelle les personnes hypersensibles manifestent naturellement une grande empathie pour autrui.

Les signes de l'hypersensibilité

Le point commun aux personnes hypersensibles est un désir de vivre intensément. Cela se manifestent par : 

  • Un désir de profondeur dans les relations, 
  • Une profondeur dans les détails, 
  • Une profondeur dans la quête de sens, 
  • Une profondeur dans la créativité due à une imagination débordante. 

Voici quelques traits de caractère assez communs aux personnalités hypersensibles : 

  • Une difficulté à prendre des décisions, du fait du grand nombre d’informations perçues. 
  • Une certaine susceptibilité, liée à l’intensité des émotions ressenties. 
  • Un sens du détail et de la perfection, lié à la finesse de la perception. 
  • Un sentiment d’insécurité, lié à la non-compréhension de l’entourage. 
  • Une sensibilité à fleur de peau, liée à une grande empathie. 
  • Une préférence pour les lieux calmes, du fait de l’hyperesthésie. 

Concept nouveau dans un monde moderne

Le concept d’hypersensibilité est assez nouveau et date des années 90. L’auteure Elaine Aron, psychologue de recherche clinique américain, en parle pour la première fois dans son ouvrage “the hight sensitive person” (1996). On traduirait ce terme en français comme « individu hautement sensible » plutôt qu’hypersensible qui, à mon sens, peut avoir une connotation légèrement péjorative insinuant une certaine “hors-norme” excluante.  

Selon cet ouvrage, des études menées à ce sujet ont montré que l’hypersensibilité représenterait jusqu’à 35% de la population. Si on ajoute à cela les personnes “très sensibles” qui ont un degré de sensibilité non loin des premiers, on arrive rapidement à 50% de la population, ce qui représente finalement une bonne partie des êtres humains.  

En étudiant ce qu’est l’hypersensibilité, on peut aisément réaliser qu’elle est omniprésente chez les peuples dont la culture s’ancre dans la nature et la sagesse. Un certain niveau de conscience induirait donc un certain niveau de sensibilité.  

La question se pose alors comme ceci : l’hypersensibilité ne serait-elle pas finalement une composante inerrante à l’être humain qui se serait simplement perdue dans la modernisation de notre société ?  

La difficulté des personnes dites hypersensibles ne résiderait-elle pas simplement dans le fait que nous vivons désormais dans une société HYPOSENSIBLE ?  

Regardez les enfants, ils sont tous hypersensibles. Toutefois, cette sensibilité s’atténue par l’éducation qui nous demande de la refouler, de ne pas la montrer, de ne pas s’en servir. Sans doute qu’une bonne partie des enfants arrivent malgré tout à passer entre les mailles du filet et à garder malgré tout leur niveau de sensibilité dans un contexte social hyposensible. L’écart se creusant entre les deux lots et la tendance allant vers l’hyposensibilité, ce sont les hypersensibles qui sont montrés du doigts et qui en souffrent. 

Un problème social qui rejette l'hypersensibilité

Comment bien vivre son hypersensibilité dans un monde qui la rejette ? Il est bien difficile d’assumer l’intensité de nos émotions lorsqu’on nous demande de ne pas les laisser transparaître. La difficulté ne réside pas dans le fait d’être un être sensible mais plutôt dans la frustration de ne pas savoir lui donner une juste place dans notre existence.  

Voici les raisons pour lesquelles l’hypersensibilité peut être vécue comme une souffrance dans ce monde actuel 

  • La dévalorisation de la personne hypersensible : L’éducation nous demande dès la plus jeune enfance de ne pas être trop sensible, de ne pas être différent des autres, de ne pas faire de vagues, d’entrer dans un moule social et de vivre comme un robot. Notons toutefois les belles initiatives de certaines écoles qui valorisent la sensibilité comme les écoles Montessori.  
  • La mise à mal de la personne hypersensible : Nous vivons aujourd’hui dans un monde de plus en plus bruyant, pollué, agressif, en perte de sens et où tout va très vite. Cet environnement est à l’opposé des besoins des personnes hypersensibles. Il est donc d’autant plus difficile à supporter pour elles.  
  • L’isolement de la personne hypersensible : L’hypersensibilité peut isoler la personne plutôt que de la relier aux autres. Pourtant la sensibilité a pour rôle de relier la personne à son environnement et aux autres. Mal comprises, elle se sent seule, différente et dévalorisée.  

L’objectif n’est pas d’entrer en guerre envers le monde tel qu’il est aujourd’hui. Il s’agit plutôt de travailler individuellement sur sa propre sensibilité pour trouver les espaces et les domaines adéquats pour l’exprimer et en faire une source d’épanouissement personnel.   

« Le rôle de la sensibilité n’est pas de nous exclure
mais de nous relier à nous-même et notre environnement.« 

Le mal-être des hypersensibles

Si l’hypersensibilité n’est pas une maladie, elle peut toutefois être cause de souffrance si elle est mal vécue.  

Voici les principales conséquences négatives que peuvent vivre les personnes hypersensibles :  

  • Un manque d’estime de soi : puisque la sensibilité est bannie, les personnes hypersensibles se sentent mal-aimées et développent une image négative d’elles-mêmes.  
  • Une fatigue émotionnelle : elles sont sans filtre et se sentent comme une éponge face aux émotions des autres. Les frontières entre soi et l’autre sont peu palpables, ce qui provoque une surcharge émotionnelle difficile à encaisser.  
  • Une mauvaise interprétation dans la relation à l’autre : les réactions disproportionnelles qui sont liées à une forte résonnance peut véhiculer chez la personne hypersensible une mauvaise interprétation de l’intention de l’autre. Par exemple, une remarque sur le détail d’un travail rendu peut être vécue par la personne hypersensible comme une remise en cause complète de ses compétences. A l’inverse, l’enthousiasme débordant de la personne hypersensible peut mettre les personnes à distance si cet enthousiasme dépasse leurs intentions et leurs attentes.  
  • Une réaction exacerbée aux évènements ou aux remarques désagréables : les personnes hypersensibles sont souvent dites susceptibles. Cette susceptibilité est en fait liée à une forte résonnance de ce qui est vécu et qui demande du temps à encaisser.  

Comment bien vivre son hypersensibilité ?

Il est tout à fait possible de bien vivre l’hypersensibilité malgré le contexte actuel. Il faut voir l’hypersensibilité comme un don plutôt qu’une fragilité qui nous isole du monde.   

En vérité, la notion d’hypersensibilité avait déjà été étudiée par Jung en 1913 et il en parlait comme un “caractère enrichissant”. Cela révèle l’aspect valorisant de ce tempérament.   

Alors comment faire de son hypersensibilité une force plutôt qu’un handicap ?  

Il faut d’abord apprendre à la connaître et à l’accepter. Puis vient l’étape suivante qui est d‘adapter sa vie, son quotidien et son environnement à ses propres besoins de hypersensibles.   

  • Vous ne tolérez pas le bruit  >>  Déménagez dans un endroit plus calme.  
  • Vous être mal à l’aise dans les rassemblements >>  Voyez vos amis en petit comité et excusez-vous d’avance auprès d’eux si vous n’acceptez pas ou plus leurs invitations pour les grandes fêtes.  
  • Vous n’arrivez pas à travailler en open-space >>  Demandez un aménagement de votre poste de travail, favorisez le télétravail ou bien changer complètement d’entreprise.  
  • Vous souffrez de faire l’éponge face aux émotions des autres >>  Faites le tri de votre entourage et favorisez les relations positives et bienveillantes.  
  • Vous n’arrivez pas à prendre de la distance par rapport à vos émotions >>  Entreprenez un travail de psychothérapie au service de votre développement personnel et de votre épanouissement.  

 » Ne subissez pas votre vie, créez-la ! «  

Hypersensible, prenez-soin de votre environnement !

L’épanouissement d’une personne hypersensible dépend fortement de la qualité son environnement. 

Voici quelques conseils qui pourront vous aider à vivre heureux ou heureuse avec votre hypersensibilité :  

  • Evitez de vous enfermer dans des étiquettes, notamment dans le mot d’hypersensible. Ce que vous êtes est bien plus grand que l’idée que vous avez de vous-même.  
  • Rappelez-vous que les remarques qu’on peut vous faire ne concernent pas votre personne mais un aspect seulement de votre personnalité, ou votre travail, un acte donné à un instant donné. Ne généralisez pas en vous condamnant et en vous limitant à ce que vous pouvez penser de vous mais saisissez-vous des remarques pour grandir.  
  • Lâchez la volonté de “gérer” vos émotions : les émotions ne sont pas du business ! Les émotions sont des messagères de ce que vous vivez. Votre travail est donc d’entendre le message que l’émotion vient vous dire. Accueillez, écoutez et laissez partir.   
    En vérité, si on respecte ce cycle, le trajet d’une émotion ne dure que 2 à 3 minutes : Le corps accueille l’émotion puis le cerveau la traite. Alors que si vous luttez contre elle, le corps se contracte et d’autres émotions se manifestent, plus désagréables encore. Et ce, jusqu’à ce que le message soit entendu. Alors laissez-vous traverser ! 
  • Dites bonjours à vos émotions : elles sont là pour vous rendre service, pour vous mettre en relation avec votre environnement. Elles sont la manifestation de votre vivant. Accueillez-les comme des amis.   
  • Vivez pleinement vos émotions : sans tenter de les étouffer. Se montrer ému est en réalité positif pour l’entourage. Cela vous rend plus humain, plus vivant, plus conscient. En vérité, c’est une grande ressource pour les autres.  
  • Recentrez-vous ; si vous êtes submergé : fermez les yeux quelques secondes, concentrez-vous sur les sensations liées à l’émotion et suivez son trajet : battement de cœur, respiration accélérée, tremblements… puis laissez-la passer.  
  • Voyez pas la sensibilité comme un talent et non comme un problème : C’est la société qui ne la valorise pas. N’en faites pas autant. Plus vous développerez votre sensibilité, et donc votre écoute de vous-même, mieux vous la connaîtrez et mieux vous saurez vivre avec. Plus vous vous écoutez, mieux vous vous comprenez. Plus vous vous acceptez et plus vous savez faire des choix qui sont justes pour vous. Par exemple : je choisis d’habiter dans un lieu moins pollué, moins bruyant, je ne vais plus dans les mariages, je choisis des lumières plus douces pour mon intérieur, je change mes relations, j’entreprends une reconversion professionnelle pour un métier plus en adéquation avec mon mode de vie et mes besoins, etc.  

En résumé

Retenez que, l’hypersensibilité n’est pas un problème qu’il faut guérir ou traiter. C’est un tempérament tout à fait normal. Nous sommes tous des êtres sensibles à la base. L’être humain est par nature un être sensible. 

Cependant, la société industrielle, technologique, virtuelle, commerciale nous pousse à être moins sensible. La preuve en est que tous les enfants sont hypersensibles. Cette sensibilité se perd au fil du temps et des expériences dans une société HYPO-sensible. Certaines personnes vont cependant garder cette sensibilité tandis que d’autre la perdent. L’écart se creuse entre les deux et on commence à parler “d’hypersensibles” comme des êtres d’une nouvelle génération.  

Les personnes hypersensibles ne sont pas des personnes mentalement instables et elles ne le deviendront pas à moins qu’elles soient exposées à un stress important.  

Si vous vous sentez hypersensible, vous avez désormais compris le contexte de la société hyposensible qui est à la base de votre malaise : ne vous sentez plus coupable ou anormal-e. Reconnaissez cette sensibilité comme un talent, un “caractère enrichissant” comme le nommait déjà Jung, et faites vos choix de vie en adéquation avec celle-ci. Vous vivrez ainsi votre sensibilité comme une ouverture vers le monde plutôt qu’un handicap social à camoufler. 

Bien vivre son hypersensibilité est un vrai parcours de développement personnel. Il est toujours bon de pouvoir se faire accompagner par un professionnel plutôt que de sacrifier des années de souffrance à tenter de s’en sortir seul-e. 

Vous avez besoin d’aide pour changer votre regard sur votre hypersensibilité ?

- Rachel GUIMBAUD, praticienne en psychothérapie humaniste.- Je vous accompagne pour vous aider à retrouver confiance en vous et être enfin vous-même. 
gratuit

A découvrir :

 

Oser être soi-même

etre soi

Oser être soi-même est le challenge du siècle dans cette société ou l’image de soi est mise au premier rang. Faire bonne figure, être apprécier, répondre aux normes sociétales, ne pas faire de vague, etc. Ce que vous êtes dépendrait-il vraiment de l’estime que vous portent les autres ? Qui êtes-vous en dehors du regard de l’autre ? Comment oser être enfin soi-même tout en cultivant des relations harmonieuses ? Réponses dans cet article en 5 questions. 

 

Pourquoi faut-il être soi-même ? Quels sont les avantages ? 

Être soi-même, cela signifie être authentique, être transparent.  

On parle alors de congruence : c’est la capacité à mettre en accord ce que je vis et ce que j’exprime. 

Pourquoi oser être soi-même ? Pour être en harmonie avec son entourage, sa manière de vivre et son environnement. Si ce que je suis en désaccord avec ce que j’exprime et ce que j’exprime étant désaccord avec ce que je vis, je me sens divisée, je ne suis plus en accord avec mes valeurs.  

Pourquoi n’est-il pas si simple d’oser être soi-même ? Parce que cela demande d’oser prendre sa place dans la relation à l’autre et cela peut faire peur à de nombreux égards : 

  • Savoir dire non 
  • Exprimer ses besoins 
  • Partager ses doutes, ses questionnements 
  • Dévoiler sa vulnérabilité 
  • Donner clairement à l’autre la possibilité de se positionner (plutôt que de rester flou ou fuyant pour éviter ses réactions)  
  • Faire face à ses propres émotions 

Si je ne m’autorise pas à être moi-même, je freine mon épanouissement au quotidien et m’ouvre à d’autres maux qui peuvent finir par me rendre encore plus malheureux : 

  • Déception 
  • Frustration 
  • Conflit avec soi 
  • Conflit avec les autres 
  • Stress 
  • Maux, maladie (qu’on peut comprendre comme un « mal-à-dire » 
  • Mésestime de soi 

Faut-il avoir une bonne confiance en soi pour oser être soi ? 

Effectivement, les deux sont reliées. 

On dit “oser être soi” car cela représente un risque. Quel risque ? Le risque de déplaire, d’être en désaccord avec l’autre. Pour assumer cela, il faut en effet avoir suffisamment d’ancrage, de sécurité intérieure, ne pas dépendre du regard de l’autre. 

Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il faille attendre d’avoir une bonne confiance en soi pour commencer à être soi-même. C’est en s’exerçant qu’on y arrive. Cela demande de sortir de sa zone de confort pour oser se dévoiler aux autres. Le seul mot “oser” indique de lui-même qu’il faille prendre un risque pour être soi, que ce n’est pas si facile que cela.  

Une chose intéressante à noter, c’est que la confiance en soi est innée, puis elle se perd, et peut se regagner. Voyez comme à la naissance on a totalement confiance en soi. Regardez un enfant, comme il est spontané. Il ne se demande pas ce qu’on pense de lui à chaque instant avant de parler. Cette spontanéité chez les enfants nous émerveille tant. 

Puis avec l’éducation, les croyances de nos éducateurs de références qu’on finit par intégrer pour soi, les expériences malheureuses, on perd de notre estime de soi. Cela nous empêche d’agir comme on le souhaiterait parce qu’on a peu confiance en soi. 

La bonne nouvelle c’est que, comme la confiance en soi était déjà là à l’origine et qu’elle est partie, elle peut revenir ! Cela se travaille

Quelles sont les stratégies pour enfin oser être soi ? 

Il s’agit justement d’arrêter toute stratégie ! Être soi ne demande aucune stratégie. Abandonnez justement la stratégie de calculer votre comportement dans l’attente de l’approbation des autres. Lâchez toute stratégie ! C’est le fameux lâcher-prise

La seule chose qui peut vous y aider, c’est de développer votre sécurité intérieure, votre calme intérieur, votre sérénité, votre autosatisfaction, vote amour de soi. Alors seulement, vous êtes en mesure de ne pas dépendre du regard des autres. Le vôtre vous suffit. Vous vous suffisez à vous-même.  

Dans cet ancrage, cet amour propre, vous êtes en capacité de donner le meilleur de vous-même, d’être bienveillant avec vous-même et les autres et de vous donner généreusement dans la relation.  

On peut prendre l’image d’une boite de chocolat que vous voulez offrir à quelqu’un. Avant d’offrir cette boite de chocolat, vous vous assurez d’abord que les chocolats sont bons et de bonne qualité. Comment faites-vous pour cela ? Vous les goûtez vous-même ! Si vous les appréciez vous-même, vous pouvez les offrir à autrui en toute confiance car vous savez qu’ils sont bons. Il en est de même avec vous. Lorsque vous vous appréciez, vous pouvez vous donner à la relation en toute confiance. L’autre est libre de ne pas aimer, de ne pas VOUS aimer, mais cela ne remet pas en cause vos qualités. Cela parle simplement de SA propre subjectivité. Tout le monde n’aime pas le chocolat et cela ne veut pas dire que le chocolat n’est pas bon 😉

 

Comment être soi-même avec les autres ? 

Je vois le travail sur deux plans : 

  1. Développez votre estime de vous, votre amour propre :  
  • passer du temps avec vous-même,  
  • prenez soin de vous,  
  • valoriser vos qualités,  
  • appréciez votre différence,  
  • identifier vos croyances limitantes,  
  • apprenez de vos erreurs sans vous culpabiliser,  
  • prononcer des affirmations positives,  
  • changer votre manière de vous parler,  
  • changer vos habitudes de vie néfastes,  
  • ayez une bonne hygiène de vie,  
  • faites du sport régulièrement. 

2. Osez  

  • Challengez-vous, avec bienveillance, pour gagner des petites victoires et expérimentez qu’en vérité vous n’avez rien à perdre à être vous-même, mais bien au contraire tout à gagner.  
  • Dites de ce que vous pensez avec respect,  
  • Regardez les gens dans les yeux,  
  • Ne vous excusez pas d’exister. 

Pourquoi peut-on avoir du mal à être soi-même au travail /dans la société alors que l’on y arrive très bien avec ses amis ? 

Effectivement, il est plus facile d’être soi-même avec ses amis proches qu’avec ses collègues ou autres personnes avec qui nous sommes moins intimes.  

Pourquoi ? C’est toujours une histoire de confiance et de sécurité intérieure. Avec mes proches, je me sens en confiance. Ils m’acceptent tel que je suis. Je n’ai pas peur qu’ils me jugent ou qu’ils m’abandonnent.  

Plus la relation est forte et sécurisanteplus je peux m’autoriser à être moi-même. Et ce qui est intéressant c’est que ça marche aussi dans l’autre sens : plus je peux m’autoriser à être moi-même, plus la relation devient forte et sécurisante.   

C’est ce même travail qui se passe en thérapie : grâce à la relation de confiance que vous établissez avec votre thérapeute, vous vous autorisez à être de plus en plus vous-même. C’est comme ça que vous apprenez à mieux vous connaitre et à reprendre confiance en vous. 

 

Comment réduire son anxiété ?

reconnaitre l'anxiete

Réduire son anxiété est un enjeu majeur en ces temps de stress intense. Comment diminuer son anxiété au quotidien pour vivre mieux ? Dans cet article, vous trouverez les clefs pour comprendre le mécanisme de l’anxiété et identifier ses symptômes. En fin d’article, vous trouverez des conseils pratiques qui vous aideront à mettre en place des gestes simples au quotidien pour réduire votre état d’anxiété.

L’anxiété

Comprendre l’anxiété

Tout d’abord, précisons que l’anxiété est un phénomène normal, présent chez tous les individus. Il s’agit d’une émotion liée à la peur bien souvent ressentie comme désagréable. Elle correspond à l’inquiétude d’un danger ou d’un problème à venir. Un sentiment d’insécurité et d’appréhension génère une tension intérieure, un malaise ou une terreur face à un événement. Elle apparaît de manière incontrôlable et souvent disproportionnée face à la réalité.

L’anxiété est la conséquence de notre éducation et/ou d’évènements traumatisants que nous avons vécu dans le passé, bien souvent pendant l’enfance. C’est dans ce climat d’insécurité dans lequel nous avons grandi que nous avons appris à nous faire du soucis. Parfois, il peut suffir d’un seul évènement traumatisant – même à l’âge adulte – pour déclencher un état d’anxiété : un accident de voiture, un décès, une agression…

Stress, angoisse, anxiété, quelles différences ?

Le stress

Le stress est une succession de réactions biochimiques dans le corps qui permet de mobiliser les ressources de l’organisme pour faire face à une situation de danger. Son rôle est de nous pousser à l’action à un instant donné lorsque cela est nécessaire, voire vital. On parle de « flight or fight response« , c’est-à-dire la réaction de « fuir ou combattre » face au danger immédiat : le cœur palpite et envoie le sang vers les muscles, les pupilles de dilatent, la respiration s’accélère, le système digestif se met en veille pour économiser de l’énergie. Bref, le corps se met en mode « alerte ». Il est prêt à réagir immédiatement. Une fois la situation d’alerte passée, le stress s’arrête et le corps retrouve son équilibre.

L’angoisse

Contrairement au stress, l’angoisse est une émotion liée à la peur. De plus, elle fait intervenir l’imagination qui élabore des scénarios négatifs concernant la situation appréhendée. Elle est temporaire et se calme dès lors que la situation retrouve un certain équilibre.

Les symptômes peuvent être nombreux :

  • palpitations cardiaques
  • sueurs (mains moites, bouffées de chaleur…)
  • tremblements
  • souffle court
  • bouche sèche
  • sensation d’étouffement
  • douleurs dans la poitrine
  • sensation de boule dans la gorge
  • nausées
  • vertiges, étourdissements
  • picotements, engourdissements dans les membres
  • troubles du sommeil
  • maux de tête
  • fatigue, irritabilité rendant ainsi les relations difficiles
  • difficulté de concentration
  • réaction de sursaut exagérée

L’anxiete

L’anxiété est une angoisse décuplée dans le temps. Elle se declenche bien en amont des situations suscitant l’inquiétude en question et peut durer un certain temps encore après. L’anxiété se manifeste de manière reguliere, inattendue et se ressent de maniere plutot diffuse dans le corps, sauf en cas de crise aigue ou des sensations vives et localisees peuvent apparaitre.

A une dose moderee, l’anxiété peut etre consideree comme un phénomène utile. Elle permet une certaine vigilance envers les dangers réels ou les situations à risque. Par exemple, l’anxiété ressentie en amont d’un examen permet de bien prendre le temps de s’y préparer pour mettre toutes les chances de notre côté pour réussir. Trop peu d’anxiété peut parfois mettre en danger. A l’inverse, trop d’anxiété peut inhiber et épuiser le sujet. Tout est dans la juste mesure.

Troubles anxieux ou anxiété passagère ?

Reconnaitre les premiers signes

Avec le temps, l’anxiété peut se transformer en troubles anxieux. Dans ce cas, l’anxiété prend un caractère excessif et pathologique dans différentes situations. Les troubles anxieux sont des troubles graves de la santé mentale qui peuvent altérer considérablement la qualité de vie. En effet, la personne souffre d’une anxiété permanente face à l’avenir et d’une peur systématique de l’imprévu. Elle s’inquiète de façon chronique et exagérée au sujet d’événements de la vie courante. Les troubles anxieux peuvent vite devenir un réel handicap au quotidien et détériorer nos relations.

Comment cela se traduit au quotidien ?

De manière générale, la personne souffrant d’anxiété prévoie toujours le pire, amplifie les problèmes, s’inquiète de façon démesurée pour tout évènementt incontrôlable ou imprévisible.

La moindre situation peut devenir source d’anxiété :

  • l’organisation des vacances
  • les retards dans les transports
  • les préoccupations sur l’avenir
  • la peur pour sa santé
  • un certain perfectionnisme avec le soucis de bien faire ou de prévoir les problèmes.
A l’exces, l’anxiete peut se tranformer en troubles anxieux.

Les differents troubles anxieux

Les troubles anxieux peuvent prendre plusieurs formes. Parmi elles, on peut citer :

  • une tension permanente
  • les crises de panique aiguës
  • les phobies
  • troubles alimentaires
  • addictions
  • un état de stress post-traumatique
  • troubles obsessionnels compulsifs
  • des idées obsédantes et envahissantes
  • une phobie sociale
  • etc.

Dans quelles mesures parle-t-on de trouble anxieux plutôt que d’anxiété passagère ? On peut parler de troubles anxieux lorsque la peur est disproportionnée en durée, en intensité ou en fréquence par rapport à la situation réelle, et si les symptômes décrits plus haut persistent plus de 6 mois.

En conclusion, le stress est un état d’alerte qui nous permet de mobiliser nos ressources pour agir face à une menace.
L’angoisse est une peur momentanée.
L’anxiété est la conséquence d’angoisses répétées et durables dans le temps.
Les troubles anxieux sont la conséquence de l’aggravation de l’anxiété et peuvent prendre différentes formes.

Quelques conseils pratiques

En cas de crise d’angoisse

En cas de crises d’anxiete, il existe quelques outils a mettre en place pour faire redescendre la tension rapidement :

  • Chercher a s’entourer d’une personne qui peut vous soutenir ou appeler les secours si necessaire,
  • Ralentir volontairement la respiration et se concentrer sur de longues expirations,
  • Lacher le scenario catastrophe que vous vous imaginez en vous concentrant uniquement sur les sensations du corps et la respiration.
  • Consulter votre medecin traitant des que possible.

L’hygiene de vie au quotidien compte pour beaucoup

Au quotidien, les bonnes habitudes de vie sont indispensables pour canaliser l’anxiété. Voici quelques conseils pratiques a mettre en place pour etre plus calme et donc moins anxieux : 

  • Avoir un rythme régulier de sommeil et faire des nuits suffisamment longues,
  • Pratiquer une activité physique régulière,
  • Garder le contact avec la nature en se balladant par exemple tous les jours dans un parc, jardiner, cuisiner des legumes frais,
  • Eviter la consommation d’excitants, de cannabis, d’alcool ou autres drogues,
  • S’entourer et pouvoir être épaulé en cas d’anxiété trop forte,
  • Pratiquer des exercice de detente comme le Yoga, la relaxation, la peinture, la poterie… tout ce qui vous apporte de la serenite,
  • Développer des pensées positives en ecrivant des phrases positives, courtes et au present. Essayer par exemple de repeter ces phrases a voix hautes lorsque vous etes seul et assis au calme :
    • « je suis detendu tout au long de la journee »,
    • « je suis heureux de cette journee qui commence »,
    • « ma journee s’annonce belle et productive »,
    • « je cultive la tranquilite tous les jours de mon existence »,
    • « ma confiance et mon estime de soi grandit chaque jour un peu plus »,
    • « je me sens stable et en securite »,
    • « j’ai les resssources necessaire pour faire face a toute situation ».
Ne laissez pas l’anxiete s’installer.

Optimisez votre niveau de confiance en soi

Demandez-vous profondemment :  » pourquoi est-ce que je m’inquiete ? Que peut-il m’arriver d’un point de vue rationnel ? » Vous comprendrez que vous vous inquietez car vous sentez que, si les choses vous echappent, vous n’aurez pas les ressources suffisantes pour y faire face. En cela, le meilleur conseil que je puisse vous donner pour calmer votre anxiete est de developper votre confiance et votre estime de soi. Plus vous vous sentirez stable et fiable, plus vous vous sentirez pret a faire face a l’inconnu. De cette maniere, vous apprenez a vivre de plus en plus dans le moment present.

Une grande part de votre anxiete est egalement liee au regard des autres sur vous. Vous avez peur de decevoir et d’etre juge negativement par rapport a vos moindres faits et gestes. Par consequent, la peur d’etre juge amene beaucoup d’anxiete au quotidien. Le seul moyen de se defaire de cette pression du regard de l’autre est, encore une fois, de restaurer votre estime de vous-meme. De la sorte, vous n’avez plus besoin de la validation des autres pour vous sentir bien. Votre propre validation sur vous-meme est suffisante. Ainsi, vous developpez votre estime de vous-meme et asseyez votre sentiment de securite interieure.

Calmer son anxiete avec la psychotherapie centree sur la personne

La psychotherapie centree sur la personne est une approche therapeutique qui vous apprend a rester dans l’instant present, et ce, peu importe l’emotion qui vous traverse. On pourrait apparenter cette approche a la meditation. D’ailleurs, on parle de plus en plus des thérapies pleine conscience dont le but est de diriger l’attention sur ce qui est present, sans jugement. Rester present avec ce qui est. Ainsi, il ne s’agit pas de contrôler l’anxiété mais de l’apprivoiser, de l’approcher en douceur et de la rassurer, comme on rassurerait un enfant apeure.

La difference entre la therapie et la meditation est qu’en therapie vous n’etes pas seul avec votre peur. En effet, le plus difficile est de sentir qu’on est seul et incompris dans sa souffrance. Dans les accompagnements que je propose, je vous accompagne personnellement et ENSEMBLE nous prenons conscience de ce qui est present pour vous. De cette maniere, avec l’aide de mon ecoute a vos cotes, vous pouvez vous aussi rester a cote de votre peur et l’ecoutez, comme on ecoute une vieille amie qui a besoin de soutien. Vous installez une relation bienveillante avec vos peurs. Vous cultivez une nouvelle relation avec vous-meme, plus douce, plus souple. Une sensation d’espace vous envahit et vous conduit vers ce sentiment de securite interieure. En bref, vous devenez votre propre therapeute. Avec cet apaisement, votre anxiete diminue naturellement.

Vous avez envie d’aller plus loin ? Je suis a votre ecoute pour explorer davantage la question de l’anxiete en lien avec votre histoire personnelle dans le cadre d’un accompagnement personnalise.

Expatriés : sortir de l’isolement

En tant qu’expatriés, on peut rapidement souffrir l’isolement et la situation peut devenir difficile à vivre. Changement d’habitudes, éloignement des proches, choc culturel… Il faut pouvoir tenir bon lorsque tous nos repères sont chamboulés. Alors comment vivre cette transition de vie au mieux ? Zoom sur l’expérience de l’expatriation et les conseils pour en faire une expérience réussie.

Expatriés : comment bien vivre son expérience d’expatriation ?

Qui sont les français expatriés ?

Les expatriés français sont au nombre de 2,5 millions fin 2019. Ce chiffre voit en constante progression de 2% par an. En fait, ils sont sans doute davantage car beaucoup ne s’inscrivent au Registre des Français établis à l’étranger. L’inscription n’est pas obligatoire même si elle est fortement recommandée pour les séjours de plus de 6 mois. Au final, on estimerait près de 3 millions de français vivant hors de France.

Il y a désormais autant d’hommes que de femmes expatriés. La moyenne d’âge est relativement jeune. On observe deux grandes tranches d’âge :

  • 27% ont entre 41 ans et 60 ans
  • 24% ont entre 20 ans et 26 ans

Quelque soit l’âge, le motif de déménagement concerne à 80% pour un motif professionnel.

La classe sociale est plutôt élevée avec des catégories socio-professionnelles de formation supérieure. On compte ainsi environ 33% de cadres d’entreprise et 15% de cadres de la fonction publique. Environ 9% ont un statut libéral.

Où partent les expatriés français ?

Bien vivre son expatriation

Environ 50 % des expatriés français vivent dans un pays d’Europe. La plus grande majorité des expatriés français vivent en Suisse. Les pays attirant le plus de Français sont ensuite : la Belgique, le Royaume-Uni, les Etats-Unis avec 12,7 % de ressortissants établis, mais aussi l’Allemagne, le Canada, l’Espagne, le Maroc, l’Israël et l’Algérie.

On parle d’expatriés lorsque l’installation à l’étranger dépasse les 6 mois. Pour autant, il existe d’autres formes d’expatriation comme les « pendulaires ». Ils voyagent régulièrement entre deux pays, passant une partie de leur vie en France et une autre ailleurs.

Leur place dans l’économie française

Nous l’avons compris, les français expatriés représentent une partie non-négligeable de la population française. Ils ont des besoins très spécifiques de part leur mode de vie à l’étranger et leur attache administrative, famililale et culturelle à la France. On peut ainsi voir tout une économie se développer autour d’eux : banque en ligne , couverture santé internationale, portage salariale, assurances en tout genre.

Ils sont surtout à leur niveau un vrai relais pour le rayonnement de l’économie française dans le monde que ce soit pour l’économie de tourisme, les entreprises françaises à l’étranger, les start-up, etc.

L’impact du Covid-19 sur la vie des expatriés

On a pu observé de nombreux retours en France ces derniers mois en raison des conditions sanitaires. Notamment pour les Français qui étaient dans des zones où l’offre sanitaire restait insuffisante. Toutefois, le ministère de la Santé a débloqué des fonds importants (20 millions d’euros) pour mettre en place des moyens importants pour accompagner les français expatriés sur place. Grâce à ces aides spécifiques, la plupart des situations n’ont pas nécessité de retour en France.

Parmi les aides aux français expatriés, citons également les aides sociales, les bourses scolaires et les avances de trésorerie. Toutes ces aides sont distribués par le consulat.

Toutes ces aides permettent d’accompagner le projet des français expatriés et de favoriser leur intégration sur place.

L’enjeu de l’implantation à l’étranger

S’implanter à l’étranger est un véritable enjeu professionnel, familiale, économique. La majeure partie des échecs de l’expatriation sont liée à la difficulté de s’adapter à un environnement différent. On parle souvent de cegte problématique comme « l’écologie de l’esprit ». la qualité de cette écologie réside dans la qualité des interactions entre un individu et son environnement, qu’il soit relationnel, professionnel, culturel, matériel… L’expatriation est une forme de déracinement à ne pas négliger.

Le cycle de vie des expatriés

Ce schéma bien connu dessine les différentes phases par lesquelles passent majoritairement les expatriés. Comprendre ce mécanisme permet de prendre du recul sur la situation vécue et de diminuer le sentiment de culpabilité, car il est facile de se laisser à penser « c’est moi qui l’ai voulu, je n’ai pas le droit de me sentir mal ».

La rupture sociale

Dans ce contexte de déracinement, le travail est bien souvent le point d’ancrage principal. Les collègues sont parfois le seul cercle social, les journées de travail sont dense et déborde rapidement sur le temps personnel. Les expatriés sont ainsi facilement exposés au surmenage. Il est donc important de pouvoir repérer le malaise assez tôt pour prévenir les risques de burn-out et d’un besoin de rapatriement.

La solitude des expatriés
  • Eloignement de la famille et des amis
  • Choc culturel
  • Faible réseau existant
  • Peu d’interaction sociale dans les pays où les interdits religieux limitent les échanges notamment envers les femmes

Il faut pouvoir s’adapter à ces modes différents, faire le deuil de nos habitudes laissées dans notre pays d’origine, gérer l’absence de notre entourage proche qui pouvait être plus présent.

Le surmenage au travail

Le surmenage des expatriés

En travaillant dans un cadre différent sans autant de lien social qu’auparavant, le risque est de se mettre la pression pour réussir et de s’enfermer dans son activité professionnelle. Le temps de travail déborde sur le temps de vie personnelle. Le bureau devient finalement un refuge pour ne pas sentir le vide causé par le déménagement et le changement de cadre de vie. SI vous travaillez en télétravail, les difficultés peuvent se multiplier davantage. Vous pouvez lire l’article à ce sujet : Le télétravail en confinement : nouvelle souffrance au travail

Les difficultés du couple des expatriés

Dans ce contexte difficile, le couple expatrié est souvent mis à mal : l’un est surmené par son travail, l’autre (bien souvent la femme) est isolée dans un rôle domestique. Faire face à ce déracinement nécessite des bases solides dans le couple, au risque bien souvent d’en venir à une séparation.

Pour autant, si les choses sont prises en amont, cette transition de vie peut être une grande ressource pour consolider le couple et renforcer la confiance en soi et en l’autre. Pour cela, un une thérapie de couple peut s’avérer très utile.

Si la démarche n’est pas celle du couple mais que l’un ou l’une des deux est en souffrance, je vous encourage à consulter un psychothérapeute. Il saura vous écouter et vous accompagner dans cette phase difficile afin de vous permettre de retrouver un équilibre dans cette nouvelle vie.

Les symptômes d’anxiété

La mobilité internationale induit de nombreuses difficultés : l’éloignement des proches, l’adaptation à un nouvel environnement, les différences culturelles, l’isolement social, la pression au travail, les conflits conjugaux, perte global de repère… Il est tout à fait normal que tous facteurs mélangés puissent mener à des situations de stress chroniques, d’angoisses, d’insomnies, voire d’addictions.

Si les difficultés persistent au point de remettre en question le projet et d’envisager un retour, pas de panique. Quelque soit votre décision, l’important est préserver votre santé et votre intégrité. Ne niez votre malaise par peur de vivre un retour comme un échec. Il n’y a pas d’échec, seulement des expériences. Là aussi, un accompagnement psy peut vous permettre de donner du sens à votre expérience et de prendre les décisions en pleine conscience.

Pour en savoir plus sur l’accompagnement que je propose, vous pouvez consulter mon profil sur le site psychologue.net

Dépression : comment remonter la pente ?

Elle peut toucher tout le monde

La dépression n’est pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie psychique. Les symptômes se font ressentir sur une durée d’au moins deux semaines selon les critères du manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux (le DSM-5). Elle est l’une des maladies psychiques les plus fréquentes et peut survenir à tout âge. Elle est tout de même plus fréquente chez l’adulte.

La dépression se manifeste par des périodes de grande tristesse, d’ennui, de mélancolie, des pensées négatives, dévalorisantes. Ces états d’âme peuvent apparaitre chaque jour sans raison identifiée ou au contraire persister longtemps suite à un évènement précis.

Les idées noires et morbides nous envahissent et les mêmes mots reviennent encore et encore : « je ne vaux rien », « je ne m’en sortirai jamais », « à quoi bon de vivre », « je n’ai aucune énergie », « je passe mes journées à pleurer »… la dépression agit comme un véritable rouleau compresseur et dont l’issue semble inaccessible.

Véritable maladie psychique

La dépression est une réelle pathologie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la dépression est la 2e cause d’invalidité à travers le monde après les troubles cardiovasculaires.

En effet, souffrir de dépression perturbe fortement la vie quotidienne. Tout l’organisme est impacté : l’humeur, les pensées, le comportement, mais aussi le corps. Par conséquent, le mal de dos, des maux de ventre, de tête, une vulnérabilité aux rhumes et autres infections peuvent apparaître du fait de l’affaiblissement du système immunitaire.

Il est important de pouvoir faire poser un diagnostic au plus tôt auprès de votre médecin généraliste. Ce dernier vous aidera à comprendre ce qu’il se passe pour vous. Il pourra diagnostiquer de quelle type de dépression vous souffrez. En effet, il peut s’agir d’une dépression chronique (depuis au moins deux ans), dépression réactionnelle (suite à un évènement), dépression saisonnière, trouble dysthymique, trouble dépressif majeur, troubles bipolaires ou encore dépression du postpartum (appelé aussi baby-blues, après l’accouchement).

Savoir la reconnaître pour agir au plus tôt

Plus tôt vous reconnaissez les signes de la dépression, plus facile il sera d’en sortir. En effet, laisser s’installer les troubles ne feront qu’approfondir le mal-être et ravager votre quotidien et tout ce que vous avez construit autour. Il existe des symptômes assez communs aux états dépressifs. Pour autant, ils ne se manifestent pas tous forcément. Par conséquent, soyez prudent avec la liste ci-dessous, elle n’est qu’une ébauche de signes généralement observés chez les personnes souffrant de dépression. Votre médecin pourra, lui, faire ce diagnostic précis en se référant aux critères du DMS-IV.

Parmi les symptômes les plus courants en période de dépression, on peut citer les suivants :

la dépression peut toucher tout le monde
  • Une perte des performances intellectuelles
  • Des troubles de l’appétit (trop ou trop peu)
  • Une variation anormale du poids (trop ou trop peu)
  • Des difficultés dans la gestion du sommeil (trop ou trop peu)
  • Une baisse de libido
  • Une perte d’intérêt et de plaisir pour la plupart des activités
  • Des pensées confuses
  • Une difficulté à prendre des décisions
  • Une vision pessimiste du monde et de soi-même
  • Des difficultés de concentration
  • Des troubles de la mémoire
  • Une fatigue générale, perte d’énergie
  • Une irritabilité
  • Une hypersensibilité provoquant des larmes facilement
  • Un état d’agitation lié à des angoisses, du stress,
  • Une inertie
  • Une impression ne plus rien sentir
  • Un repli sur soi
  • Un isolement
  • Des idées suicidaires

Parfois, l’hospitalisation peut s’avérer nécessaire. Parlez-en à votre médecin et à votre entourage si vous sentez que vous êtes en danger. Dans tous les cas, quelque soit le type et le degré de la dépression, il convient de la traiter au plus vite afin d’éviter qu’elle ne s’installe davantage. Si un traitement médicamenteux s’avère nécessaire, il est important de vous inscrire dans une démarche de psychothérapie. En effet, les molécules chimiques doivent rester une béquille sur votre parcours et non une fin en soi.

Identifier les causes d’un épisode dépressif

Il existe de nombreux facteurs pouvant conduire à la dépression. Identifier les causes peut vous permettre d’agir de manière adaptée sur la dépression. Aussi, cela vous permettra de prendre du recul sur la situation et de moins vous culpabiliser du fait de vous sentir si mal.

Ainsi, parmi les causes reconnues, on peut citer les suivantes :

  • La présence d’une maladie chronique, d’un handicap, la prise de certains médicaments peuvent conduire à des formes de dépression ;
  • La dépendance à l’alcool, au tabac ou à d’autres substances consommées peuvent nous faire glisser vers des états dépressifs ;
  • Des situations ou événements de la vie traumatisants remontant parfois à l’enfance peuvent être à l’origine d’états dépressifs : décès, agressions, séparation, conflits, violences, carences affectives, abandon, violences, abus sexuel ;
  • Aussi, les variations hormonales peuvent intervenir dans l’apparition de la dépression : puberté, ménopause, cycle menstruel, grossesse (baby-blues) ;
  • Certains facteurs biologiques ont été identifiés chez les personnes souffrant de dépression: baisse de sérotonine, carence en vitamines B, D, etc…
  • De facteurs génétiques semblent rentrer en jeu : une personne dont l’un des parents a fait une dépression a deux à quatre fois plus de risque d’être dépressive au cours de sa vie.
  • Une mauvaise alimentation peut favoriser l’état dépressif : on connaît désormais le lien entre la santé des intestins et la santé mentale. Les personnes souffrant de dépression présentent généralement une dysbiose, c’est-à-dire un déséquilibre dans la présence des bactéries qui peuplent nos intestins, appelé le microbiote. Pour en prendre soin, une alimentation saine riche en fibres et une activité physique régulière sont primordiales.
  • De mauvaises habitudes de vie sont bien souvent à l’origine des troubles dépressifs (tabagisme, alcoolisme, peu d’activité physique, excès de télévision ou de jeux vidéo, etc.). Pour autant, les conditions de vie jouent également un rôle important : précarité économique, stress, isolement social. Tous ces paramètres sont susceptibles de nuire profondément à l’état psychologique. Par exemple, l’accumulation de stress au travail peut mener à l’épuisement professionnel et, à terme, à la dépression.
  • Enfin, les facteurs environnementaux sont aussi un facteur important qui peuvent conduire à la dépression : exposition fréquente à la pollution atmosphérique, à des nuisances sonores, à un manque de lumière, à des conflits…

Sortir du cercle vicieux

D’une manière générale, les conseils ne sont pas toujours de bon augure dans ce genre de situation. J’ai tout de même voulu vous partager ici quelques outils qui peuvent vous aider si vous traverser une telle période et si vous souhaitez vous en saisir.

Ainsi, il s’agit de mettre l’accent sur l’hygiène de vie et d’installer une routine quotidienne. En effet, vous tenir un programme vous permettra de sortir de la cogitation mentale et de vous inscrire dans des actions concrètes et planifiées tout au long de la journée.

Ainsi, vous ferez en sorte de porter votre vigilance sur les points suivants :

  • Soigner son alimentation : votre santé physique et mentale dépend évidemment de la nourriture que vous ingérer. L’alimentation est votre carburant. Elle est la matière première de votre organisme. Il est donc important de bien la choisir et de manger des produits frais tous les jours.
  • Faire une activité sportive régulière pour maintenir le cops en bonne santé mais aussi parce que pratiquer du sport permet au corps de libérer des endorphines qui soulagent l’anxiété et la dépression.
  • Développer la capacité à vivre l’instant présent pour remédier aux problèmes de concentration et sortir de la rumination. Pour cela, il existe de nombreux outils : la peinture, le chant, la méditation, le yoga, l’écriture. Aller ainsi vers les activités qui sont susceptibles de vous apporter du plaisir par la concentration.
  • Consulter un médecin : parfois un traitement médicamenteux peut aider, voire une hospitalisation dans certain cas.
  • Consulter un psychothérapeute : Il est en effet difficile de sortir seul d’un épisode dépressif. La seule volonté n’est gage de réussite. Un soutien vous permettra de soutenir vos efforts, de vous sentir moins seule dans cette lutte contre cette maladie et surtout d’y voir plus clair.
  • Garder contact avec ses proches le plus possible : En effet, le repli sur soi peut être une spirale infernale qui nous conduit inévitablement vers plus d’isolement et de détresse. Tentez autant que possible de garder des liens avec des proches qui vous font du bien et qui peuvent garder un œil bienveillant sur vous dans cette situation.
  • Sortir tous les jours : la vitamine D permet de lutter contre les états dépressifs puisqu’elle joue un rôle décisif dans la régulation de la sérotonine. Or, nous connaissons à présent le lien étroit entre le faible taux de sérotonine et la dépression. Prenez l’air au moins 30 minutes par jour.
  • Faire une liste d’activités susceptibles de vous apporter de la joie : s’astreindre à faire des activités qui sont susceptibles de vous faire du bien est important. En effet, si vous attendez d’avoir envie, vous ne ferez que reculer le moment venu. Le problème de la dépression est que l’émotion dicte l’action (ou bien souvent la non-action). Il faut casser ce système. Laissez l’action vous guider plutôt que de laisser l’émotion le faire.
  • Faire une liste des choses à faire par jour : c’est votre fil rouge. Autrement, l’aspect émotionnel prendra de nouveau le dessus. Vous passerez la journée à ne rien à faire d’autre que de laisser tourner en boucle vos pensées négatives. Soyez ferme avec vous-même tout en vous fixant des petits objectifs réalisables. Ainsi, vous gagnerez chaque jour des petites victoires sur la dépression et elle finira par perdre de son pouvoir.
  • Commencer la journée avec une routine matinale pour casser la rumination dès le réveil.
  • Réinstaller un rythme routinier : heure de repas fixe, cuisiner de la nourriture fraîche tous les jours, se coucher et se lever à des heures régulières,
  • Couper avec les habitudes néfastes : éviter les longues siestes la journée, les longues heures passées devant la télé ou sur les réseaux sociaux.
  • Passer du temps avec des personnes positives, écouter des bonnes nouvelles. Votre nourriture émotionnelle et intellectuelle est aussi importante que la nourriture que vous mangez. Elle conditionne votre manière de penser et d’appréhender le monde.
  • Favoriser la tendresse avec votre entourage proche : Effectivement, le contact physique permet la libération de l’ocytocine dans le corps. Cette hormone permet de lutter contre l’état dépressif. Vous pouvez par exemple vous donner la main. Offrez ou laissez-vous vous entourer d’un câlin. Laissez-vous aller à un rapport sexuel. Bref, tout contact physique agréable avec l’autre vous fera du bien en ce sens.
  • Prendre soin de son sommeil. Le sommeil doit jouer sa fonction réparatrice pour pouvoir garder une bonne santé mentale et physique. Il existe quelques astuces pour prendre soin de votre sommeil. Vous les retrouverez dans l’article que j’ai écrit au sujet des insomnies pour aller plus loin).
  • Tournez-vous vers le service aux autres. Cela peut être par du bénévolat, aider un voisin, une dame à traverser la route. Vous pouvez simplement prendre soin d’une plante, d’un animal domestique, une petit intention envers un ami, un parent… cela peut vous apporter un peu de joie, un sourire partagé, de la tendresse et de la reconnaissance. Vous rehausser votre estime de soi. Vous sortez de la rumination constante et du cercle vicieux de la dépression.
  • Il peut arriver que vous vous sentiez vraiment mal et que rien ne semble fonctionner. Vous vous sentez en danger avec des pensées suicidaires qui persistent ? Consultez votre médecin, appelez le numéro des urgences (112) ou rendez-vous immédiatement à l’hôpital.

Consulter un psychothérapeute humaniste pour sortir de la dépression

La psychothérapie centrée sur la personne propose un accompagnement basé sur la qualité de la relation thérapeutique. La qualité de présence et d’écoute du praticien est soi thérapeutique. Le temps de la séance, vous évoluez dans un cadre bienveillant et sans jugement. Vous pouvez y déposer votre ressenti. Vous partagez avec votre thérapeute vos tristesses, vos colères ou autres. Il vous aide à clarifier ce qui vous a conduit à vivre cette dépression. Finalement, cet accueil positif et inconditionnel du thérapeute vous permet de vous livrer sans peur. Vous vous approchez petit à petit du cœur de votre expérience mais pas seul(e) cette fois-ci. A deux, il est plus facile de faire face à ce qui semble insurmontable. Peu à peu, les choses deviennent plus claires sans doute. Carl Rogers disait ceci :

Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer. »

Carl Rogers

Si vous traversez un état dépressif, j’espère que cet article vous apporter quelques pistes éclairantes et inspirantes. J’insiste sincèrement sur le fait de ne pas rester seul(e) et sans aide dans cette situation. Trop de personnes consomment des anti-dépresseurs pendant des années à défaut de s’engager dans un travail thérapeutique.

Si vous souhaitez en parler, vous pouvez directement réserver un rendez-vous en cliquant ici.

Tout de bon pour vous.

Le télétravail en confinement : nouvelle souffrance au travail

Le télétravail peut être vécu comme une véritable souffrance au travail.

Les restrictions sanitaires nous ont amenées à devoir réorganiser notre quotidien avec la nécessité de travailler depuis chez soi. Les télétravailleurs sont dépassés par ces nouvelles mesures et cela mène parfois à un malaise grandissant au quotidien. Ce risque psychosocial doit être pris en compte au plus tôt afin de limiter la dégradation des relations au sein de l’entreprise mais surtout pour protéger la santé mentale des salariés.

Pourquoi le télétravail est-il difficile à vivre ? Dans cet article, j’expose les difficultés ressenties par les salariés que j’accompagne en psychothérapie, ainsi que des conseils pour prendre soin de sa santé mentale dans ce contexte de télétravail pendant la crise sanitaire.

Télétravailler en situation de pandémie : une ambiance anxiogène

Le télétravail en situation de pandémie est différent du télétravail en temps ordinaires. La pandémie induit une ambiance générale anxiogène du fait du covid-19. Nous sommes parasités par la peur de la contamination, un avenir incertain, une précarité financière, une baisse d’activité, ou à l’inverse un accroissement d’activité et peu de moyens pour y faire face.

Les circonstances extérieures nous ont coupé de nos moyens de ressourcements. Finis les after-work avec les collègues, terminés les séances en salle de sport après une longue journée assis au bureau, et bien d’autres encore. Le confinement et le couvre-feu nous ont éloigné de nos proches. Les terrasses de café, les restaurants fermés sont autant de lieux de socialisation et de décompression qui nous ont également été supprimé. Sans parler de la fermeture des théâtres, des cinémas, des opéras et tous ces lieux culturels qui nous permettent de nous ressourcer et ne nous évader de la réalité parfois pesante du travail.

Dans ces conditions, les premières expériences de télétravail sont bien souvent difficiles à supporter. Elles sont vécues comme une expérience d’isolement et d’inquiétude.

Le télétravail était jusqu’alors peu développé en France et toujours présenté comme une possibilité offerte aux salariés. Or aujourd’hui, le télétravail a été imposé afin de protéger la population de la pandémie du covid-19.

Une mise en place brutale du télétravail

La mise en place du télétravail en période de confinement s’est faite de manière brutale. Très peu d’entreprises le pratiquaient auparavant. Dans l’urgence des mesures sanitaires, le manque de préparation et le manque d’équipement ont rendu le télétravail difficile au quotidien.

Dans un tel contexte, les entreprises ont dû développer de nouveaux outils de communication et de nouvelles manières de manager. Le ressenti des salariés est parfois mis à mal dans ces changements de pratiques. Ils ont le sentiment d’être à la fois isolés et sur-sollicités d’informations numériques. Chaque jour, ils se voient traiter une pluie de mails, participer à des réunions en visioconférence qui n’en finissent pas, répondre à des appels téléphoniques qui se succèdent sans arrêt.

La brutalité vient aussi du fait que les relations sociales avec les collègues sont considérablement réduites. Les conversations informelles dans les couloirs de l’entreprise ne sont plus là pour faire « soupape de sécurité ». Car on le sait, le lien social permet bien souvent de réguler les conflits. Par conséquent, cette absence de liens peut accroitre les complications qui étaient déjà présentes auparavant.

Par chance, les entreprises et salariés qui pratiquaient d’ores-et-déjà le télétravail avant la pandémie ont pu mieux se préparer à cette transition, la culture du télétravail étant déjà installée au sein des équipes.

Télétravail : l’invisibilité du travail « hors les murs » 

Le travail « hors les murs »  induit un phénomène d’invisibilité. Personne ne vous voit derrière votre bureau vous attaquer à la pile de dossiers en attente, témoin de votre courage et de votre sérieux. Cette invisibilité peut induire un sentiment de culpabilité : « se rendent-ils compte de mon travail ? ». Lorsque la reconnaissance de l’autre est importante pour soi, on se sent plus que jamais dans le besoin de prouver notre assiduité.

Bien sûr, les outils numériques permettent de communiquer mais ils servent aussi à contrôler que nous sommes bien connectés à nos postes aux horaires demandées. Un sentiment de méfiance se dégagent de ce climat de contrôle naturellement amplifié avec la mise en place du télétravail de masse. De fait, on peut avoir l’impression d’être pris en otage chez soi. L’impression d’être constamment surveillé touche à notre intégrité. Le manque de liberté se faire sentir, donnant l’impression que l’entreprise pénètre désormais notre espace privé.

Tout le monde ne vit évidemment pas cette baisse de visibilité et d’interaction de la même manière. Par exemple, les personnalités les plus introverties peuvent constater un écart plus grand encore dans leurs relations avec l’entreprise. Aussi, les personnes qui présentaient déjà des relations compliquées avec l’entreprise peuvent voir ce malaise s’accroître. Dans cet éloignement, il est en effet plus difficile de se rendre compte du ressenti des autres vis-à-vis de soi-même. La peur d’être mis à l’écart, d’être mis au placard voire d’être licencié peut vite se faire ressentir.

La perte de sens dans le télétravail

Le télétravail peut amener à la perte de sens dans son travail. Voyons ici quelles en sont les raisons.

Les réunions en visio-conférence diminue l’enthousiasme de la rencontre physique entre collaborateurs et la spontanéité des échanges. Les collègues nous manquent. Les conversations autour de la machine à café nous redonnaient souvent un petit coup de boost pour retrouver de la motivation et des idées nouvelles. Les petits-déjeuners d’entreprises et tous ces temps forts qui participent à l’esprit d’équipe n’ont plus lieu. Difficile de retrouver l’esprit d’équipe quand on est seul à la maison.

En effet, le lieu de travail est un endroit de socialisation et de reconnaissance sociale important. Il joue un rôle primordial dans la confiance en soi. Les compliments des collègues, les encouragements de nos responsables, le partage d’expérience en formation ou en groupe de parole font l’objet d’une valorisation nécessaire à notre épanouissement professionnel. Tous ces coups de pouce nous stimulaient au quotidien et se font rares quand on travaille depuis chez soi.

Aussi, le cadre professionnel est un paramètre de stimulation important. En effet, travailler dans un cadre professionnel facilite la concentration et stimule la motivation. La pression du groupe a un effet positif et stimulant. Difficile de trouver la motivation lorsque notre bureau s’est délibérément installé à la maison où tous les signaux nous appellent à faire autre chose. Rapidement, le divertissement prend place, la procrastination aussi. Au final, on perd du temps, on tourne un peu en rond, on recule les échéances de travail, on est moins efficace. Finalement, on se sent moins efficace. On perd en productivité, en capacité de concentration, l’estime de soi en prend un coup et on se dit « ça ne me ressemble pas… ».

Improviser le coin télétravail chez soi

Les conditions matériels en télétravail ne sont pas toujours optimales lorsqu’on travaille depuis la maison. L’absence de chaise de bureau ergonomique, un bureau improvisé sur la table à manger, l’absence d’imprimante, les problèmes de connexion, le bruit des voisins, les enfants qui jouent, le partenaire qui ronfle sur le canapé… bref, le corps fatigue plus vite, les problèmes de concentration se font ressentir, les multiples sollicitations du foyer nous éparpillent. Le peu de moyens à notre disposition nous font perdre en efficacité au travail. Pour autant, les objectifs fixés par l’entreprise sont toujours aussi exigeants. Il faut continuer à pouvoir y répondre.

Evidemment, les femmes sont les plus touchées par ce sentiment de débordement avec l’accentuation de la division genrée des tâches ménagères, la gestion des repas et de l’école à la maison. Elles gèrent en parallèle de leur télétravail la préparation des repas des enfants, les courses alimentaires plus régulières, les diverses sollicitations au domicile…

A noter également, l’absence de cadre distinct entre vie professionnelle et vie privée induit bien souvent des horaires de travail saccadés sur la journée. Les frontières sont floues entre le cadre du travail et le cadre de la vie privée. De fait, le télétravail déborde sur l’espace privé ou vice versa, si bien que les temps de repos ne sont plus vraiment ressenti comme tels.

Stress et anxiété, la descente aux enfers du télétravail

Du fait de toutes les raisons citées ci-dessus, les télétravailleurs vivent indéniablement un renversement de leur système de référence. Aussi, le bouleversement des conditions de vies provoquent parfois l’intensification de troubles déjà présents.

Par conséquent, soyez attentif aux signaux d’alarme :

  • épuisement émotionnel,
  • burn-out,
  • anxiété,
  • stress,
  • perte de motivation,
  • trouble de concentration,
  • trouble du sommeil,
  • troubles alimentaires,
  • isolement,
  • addictions,
  • perte d’envies,
  • perte d’estime de soi,
  • idées suicidaires.

Vous sentez que certains de ces signes s’installent sur la durée ? Ne restez pas seul. Tournez-vous vers des professionnels qui peuvent vous aider avant que la situation de malaise ne s’empire. Votre santé mentale doit être votre priorité. Il s’agit d’un paramètre primordial dans votre équilibre et de votre épanouissement. Un soutien psychologique peut vous aider à traverser cette phase de vie et à retrouver un nouvel équilibre.

Les solutions pour un télétravail heureux

Il existe des solutions pour un télétravail heureux. Tout d’abord, il est important de pouvoir identifier le malaise le plus tôt possible afin d’agir rapidement et éviter l’aggravement des troubles.

Quelques conseils pour vivre mieux le télétravail

Ainsi, voici quelques conseils qui peuvent vous permettre de mieux vivre le télétravail :

  • Garder au moins une journée par semaine en entreprise si possible,
  • Maintenir le contact avec les collègues autant que possible,
  • Se tenir à des horaires de travail fixes pour éviter des débordements sur l’espace privé,
  • Aménager chez vous un espace de travail dédié à votre activité professionnelle, aussi petit soit-il,
  • Installer des rituels le matin et le soir pour couper avec la journée de travail,
  • Augmenter les balades en extérieure pour prendre l’air et se détendre,
  • Intégrer des gestes quotidiens pour une meilleure hygiène de vie.

Des professionnels sont là pour vos aider

Dans tous les cas, ne restez pas seul.
En effet, des solutions existent et sont là pour vous aider. Parmi elles, vous pouvez :

  • Contacter votre DRH : ce service d’entreprise est là pour vous écouter. Il peut réfléchir avec vous à des propositions adaptées : aménagement du travail, aide matériel, restructuration du poste, soutien par le comité d’entreprise. Certaines entreprises participent financièrement aux téléconsultations psy pour les salariés qui sont en demande de soutien psychologique.
  • Se rapprocher de la médecine du travail pour une évaluation des risques psychosociaux.
  • Prendre rendez-vous en téléconsultation de psychothérapie. Les consultations de psychothérapie ne s’adressent pas seulement aux personnes ayant des troubles psys mais à toutes personnes ressentant un certain mal-être, et même en prévention des risques psychosociaux. Les téléconsultations psy en vidéo-conférence sont faciles à mettre en place et leur efficacité est désormais bien reconnue. Je pratique la psychothérapie centrée sur la personne, dites aussi « écoute active ». Pour en savoir plus sur l’accompagnement que je propose, vous pouvez consulter d’autres articles à ce sujet.

Se servir des avantages du télétravail

Une fois les difficultés dépassées, le télétravail peut présenter de nombreux avantages. En plus de nous protéger de la pandémie, le télétravail est l’occasion de prendre du temps pour soir et pour s’interroger sur ce qui compte véritablement pour nous. C’est l’occasion de nous rendre compte que le travail ne doit pas être notre seul domaine d’épanouissement. Le besoin d’équilibrer davantage sa vie professionnelle et sa vie privée prend plus de place.

Certains avantages du télétravail sont considérables comme la diminution des temps de transport sont un véritable gain de temps, d’énergie et d’argent. De ce fait, en structurant bien votre journée, vous pouvez gagner à la fois en efficacité et en détente tout en vous adonnant à de nouveaux loisirs.

Par conséquent, tout est à inventer.

Ainsi, un professionnel de la relation d’aide peut vous aider à trouver votre propre équilibre dans ces nouvelles conditions de vie.

Je prends rendez-vous