Comment sortir de la dépendance affective ?

La dépendance affective peut engendrer un profond mal-être car elle impacte votre qualité de vie et vos relations. Être dépendant affectif est souvent lié à un besoin excessif d’attention, d’amour et de validation de la part des autres. Elle peut notamment vous maintenir dans des relations toxiques ou la répétition de scénarios d’échec à cause de la peur de l’abandon.

Avec de la conscience, le désir de changer et du soutien comme la psychothérapie en ligne, il est possible de surmonter cette dépendance affective et développer une autonomie émotionnelle. Cependant, il est possible de sortir de la dépendance affective et de développer une autonomie émotionnelle.

Dans cet article, nous allons explorer les causes de la dépendance affective, les signes qui la caractérisent, et fournir des conseils pratiques pour surmonter cette dépendance et cultiver des relations plus saines.

Les impacts de la dépendance affective

La dépendance affective est un état émotionnel complexe dans lequel une personne devient excessivement dépendante des autres pour son bien-être émotionnel. Elle est un problème pour plusieurs raisons importantes :

  1. Impact sur le bien-être émotionnel : La dépendance affective peut entraîner une grande détresse émotionnelle. Les personnes dépendantes affectives sont souvent vulnérables aux fluctuations émotionnelles en fonction des réactions et des actions des autres. Cela peut causer un stress et une anxiété considérables.

  2. Relations insatisfaisantes : Les personnes dépendantes affectives ont tendance à s’engager dans des relations insatisfaisantes et parfois même dans des relations toxiques. Elles peuvent tolérer des comportements inacceptables ou sacrifier leurs propres besoins et désirs pour maintenir la relation, ce qui peut entraîner un cycle de déceptions et de conflits.

  3. Manque d’autonomie : La dépendance affective limite l’autonomie émotionnelle. Les personnes dépendantes ont du mal à prendre des décisions indépendantes, à défendre leurs propres intérêts et à être autonomes sur le plan émotionnel.

  4. Baisse de l’estime de soi : Les personnes dépendantes affectives ont souvent une estime de soi fragile. Elles peuvent se percevoir comme indignes d’amour et d’attention, ce qui peut contribuer à une image de soi négative.

  5. Isolement social : Parfois, les personnes dépendantes affectives peuvent s’isoler socialement, car elles sont tellement préoccupées par leur besoin d’attention et de validation des autres qu’elles négligent leurs propres relations avec des amis et des proches.

  6. Cycle de dépendance : La dépendance affective peut créer un cycle où le besoin constant d’attention et de validation des autres renforce encore davantage cette dépendance. Les personnes dépendantes peuvent être prises dans un cercle vicieux difficile à briser.

  7. Manque d’épanouissement personnel : La dépendance affective peut entraver la croissance personnelle et le développement de compétences pour faire face aux défis de la vie. Les personnes dépendantes peuvent éviter les situations difficiles ou les prises de décision importantes par peur de perdre la validation des autres.

  8. Impact sur les autres : La dépendance affective peut aussi avoir un impact sur les autres, notamment les partenaires et les amis. Les personnes dépendantes peuvent exiger beaucoup d’attention et de soutien, ce qui peut devenir épuisant pour ceux qui les entourent.

  9. Limitation des opportunités : La dépendance affective peut limiter les opportunités de développement personnel et professionnel. Les personnes dépendantes peuvent avoir du mal à saisir de nouvelles opportunités ou à prendre des risques par peur de l’échec ou de la désapprobation des autres.

Il est important de noter que la dépendance affective n’est pas une condition immuable. La recherche d’une aide professionnelle, telle que la thérapie en ligne, peut être particulièrement bénéfique pour comprendre les causes sous-jacentes de la dépendance et développer des stratégies pour la surmonter.

Comment reconnaître la dépendance affective ?

La dépendance affective peut prendre racine dans l’enfance, lorsque les premières expériences de rejet ou d’abandon créent un modèle de dépendance émotionnelle. Par conséquent, les personnes dépendantes affectives ont souvent une estime de soi fragile et un fort désir de plaire aux autres pour se sentir dignes d’amour. 

Il existent des signes qui permettent d’identifier la dépendance affective. En voici quelques uns :

  1. Besoin constant de validation : Les personnes dépendantes affectives ont tendance à rechercher en permanence l’approbation et la validation des autres. Elles ont du mal à se sentir bien dans leur peau sans la confirmation extérieure.

  2. Peur de l’abandon : La crainte d’être abandonné est l’un des traits caractéristiques de la dépendance affective. Cette peur intense peut entraîner des comportements de recherche d’attention pour éviter l’abandon.

  3. Sacrifice de ses propres besoins : Les personnes dépendantes affectives ont souvent du mal à défendre leurs propres besoins et désirs. Elles sacrifient fréquemment leurs propres intérêts pour satisfaire ceux des autres.

  4. Difficulté à être seule : Être seul peut déclencher une anxiété intense chez les personnes dépendantes affectives. Elles ont besoin de la présence constante des autres pour se sentir en sécurité.

  5. Cycle de relations toxiques : Les personnes dépendantes affectives peuvent être attirées par des relations toxiques et destructrices, car elles sont plus susceptibles de tolérer des comportements inacceptables pour éviter d’être seules.

Il est possible que vous vous reconnaissiez dans ces signes. Si c’est le cas, il est bon d’en prendre conscience afin de pouvoir travailler dessus. Cela vous servira pour sou épanouir et vivre des relations amoureuses saines.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Sortir de la dépendance affective est un processus qui demande du temps, de la réflexion et de la pratique. Se faire accompagner avec l’aide d’un psy en ligne est une bonne manière de dépasser cette dépendance où que vous soyez. En attendant, il est important de comprendre les différentes étapes pour vous aider à vous libérer de cette dépendance  :

  1. Prenez conscience de votre dépendance : La première étape pour surmonter la dépendance affective est de reconnaître que vous en souffrez. Soyez honnête avec vous-même sur les schémas de comportement qui ont un impact négatif sur votre vie.

  2. Identifiez les causes sous-jacentes : Explorez les expériences passées qui pourraient avoir contribué à votre dépendance affective. Comprenez les origines de cette dépendance pour mieux la surmonter.

  3. Travaillez sur votre estime de soi : Développer une estime de soi saine est essentiel pour sortir de la dépendance affective. Apprenez à vous aimer et à vous valoriser pour qui vous êtes, indépendamment de l’approbation des autres.

  4. Apprenez à être seul : Pratiquez la solitude de manière progressive. Commencez par de courtes périodes de temps seul et augmentez progressivement la durée. Utilisez ce temps pour vous connaître et pour développer des activités que vous appréciez.

  5. Établissez des limites saines : Apprenez à dire non lorsque c’est nécessaire et à définir des limites claires dans vos relations. Respectez vos propres besoins et désirs.

  6. Faites-vous accompagner : La thérapie individuelle ou de groupe peut être extrêmement bénéfique pour travailler sur la dépendance affective. Un-e thérapeute en ligne peut vous aider à comprendre les racines de votre dépendance et à développer des stratégies pour la surmonter. La thérapie en ligne est un outil pratique qui s’adapte aisément à vos contraintes de mode de vie.

  7. Développez des relations saines : Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent dans votre cheminement vers l’autonomie émotionnelle. Cultivez des amitiés positives et des relations amoureuses saines.

  8. Pratiquez la pleine conscience : La pleine conscience vous aide à rester ancré dans le moment présent. Cela peut vous aider à éviter de vous perdre dans des pensées anxieuses concernant les relations et à prendre des décisions plus éclairées.

  9. Soyez patient : Le processus de sortie de la dépendance affective peut être long et semé d’embûches. Soyez patient avec vous-même et acceptez que des rechutes puissent survenir. 

Se faire aider par un psy en ligne

L’aide d’un ou une psy en ligne peut s’avérer nécessaire lorsque les mêmes scénarios liés à la dépendance affective se répètent sans cesse. Il vous faut casser le cycle et pour cela se faire accompagner par un professionnel expert en dépendance affective est très utile pour pouvoir en sortir.

Vous allez pouvoir :

  • Travailler sur votre estime de soi,
  • Identifiant les causes sous-jacentes de cette dépendance,
  • Ecouter et respecter vos besoins,
  • Apprendre à établir des limites saines,
  • Acquérir une plus grande autonomie émotionnelle,
  • Faire des choix en faveur d’une vie plus épanouissante.

Je m’appelle Rachel Guimbaud et suis diplômée en psychothérapie humaniste dans l’approche dite « centrée sur la personne » du célèbre psychologue Carl Rogers.

Spécialisée dans les problématiques relationnelles, je propose des accompagnements en ligne pour vous aider à mieux vous connaître et vous épanouir dans vos relations, à commencer par vous épanouir dans votre relation à vous-même.

Comment aimer sans être dans la dépendance affective ?

L’amour et l’attachement sont deux concepts étroitement liés, mais ils sont distincts dans leur nature et leur expérience émotionnelle. Voici les principales différences entre l’amour et l’attachement :

**AMOUR :**

1. **Émotion profonde :** L’amour est une émotion profonde, complexe et multidimensionnelle. Il peut inclure des sentiments tels que l’affection, la passion, la compassion, la gentillesse, le respect et la préoccupation pour le bien-être de l’autre.

2. **Orientation vers l’autre :** L’amour est souvent orienté vers la personne que l’on aime. Il implique un désir sincère de son bonheur et de son épanouissement, indépendamment de ses propres besoins et désirs.

3. **Acceptation inconditionnelle :** L’amour véritable implique une acceptation inconditionnelle de l’autre, avec ses qualités positives et ses imperfections. Il transcende les conditions et les attentes.

4. **Soutien émotionnel :** L’amour peut apporter un soutien émotionnel important dans une relation. Il est souvent associé à l’écoute, au respect et au partage d’expériences émotionnelles.

5. **Durable :** L’amour peut être durable et stable. Il peut perdurer même lorsque la passion initiale diminue, évoluant souvent vers une forme d’amour profondément ancrée dans la confiance et la compréhension mutuelle.

 

**ATTACHEMENT :**

1. **Dépendance émotionnelle :** L’attachement est un lien émotionnel spécifique qui crée une dépendance émotionnelle envers une personne ou un objet. Il peut être lié à des besoins tels que la sécurité, la proximité physique et la stabilité.

2. **Orientation vers le besoin :** L’attachement est souvent orienté vers la satisfaction de besoins émotionnels et psychologiques. Il peut être influencé par la peur de l’abandon ou le besoin de sécurité.

3. **Conditions :** Contrairement à l’amour inconditionnel, l’attachement peut être conditionnel. Il peut dépendre de la manière dont l’autre satisfait les besoins de sécurité et d’attachement.

4. **Peut être instable :** L’attachement peut être plus vulnérable aux changements et aux perturbations. Il peut fluctuer en fonction des circonstances et des événements de la vie.

5. **Peut évoluer :** Bien que l’attachement puisse être basé sur des besoins, il peut évoluer vers un attachement plus sécurisé et stable dans le contexte de relations saines et de travail sur soi.

En résumé, l’amour est une émotion profonde et multidimensionnelle qui inclut l’affection, la gentillesse, le respect et la compassion envers l’autre, tandis que l’attachement est un lien émotionnel qui implique une dépendance émotionnelle envers une personne ou un objet pour satisfaire des besoins spécifiques.

Bien que l’amour puisse être une composante importante de l’attachement, ils ne sont pas toujours synonymes, et la compréhension de la distinction entre les deux peut être cruciale pour des relations saines et équilibrées.

Dans ce podcast, je vous parle de l’amour et de l’attachement :

  • Où en suis-je dans ma capacité à aimer?
  • Quelle est la différence entre l’amour et l’attachement ?
  • Peut-on, à la fois, aimer et être attaché ?
  • Comment limiter la souffrance en amour ?
  • Qu’est-ce que c’est « la capacité à aimer »?
  • Comment développer cette capacité à aimer ?

Si ces questions suscitent votre curiosité, ce podcast est pour vous !
Belle écoute

Comment se libérer de la jalousie ?

Jalousie

La jalousie est une émotion complexe, envahissante et destructrice. Elle peut être source de conflits et de tensions dans les relations personnelles et professionnelles. Dans cet article de psychothérapie en ligne, vous allez comprendre les causes de la jalousie et découvrir des conseils pratiques pour vous en libérer.

Comprendre la jalousie

La jalousie est une réaction émotionnelle dévastatrice. Elle découle souvent d’une peur de la perte de quelque chose ou quelqu’un qu’on valorise. Cette émotion peut être normale jusqu’à un certain degré. Lorsque la jalousie devient envahissante et conduit à des comportements nuisibles, elle peut causer des problèmes dans les relations.

En développant des compétences émotionnelles et en adoptant des comportements positifs, il est possible d’apaiser la jalousie et de cultiver des relations saines et équilibrées.

Les causes de la jalousie

Pour apaiser la jalousie, il est important d’identifier les causes sous-jacentes qui déclenchent cette émotion.

Cela peut inclure :

  1. L’insécurité personnelle : Une faible estime de soi peut conduire à des sentiments de jalousie. On se sent facilement menacé par les succès et les relations des autres.

  2. La comparaison constante : Se comparer constamment aux autres peut engendrer des sentiments de jalousie. En particulier si l’on perçoit que les autres réussissent mieux ou ont plus de chance.

  3. Le manque de confiance : Une confiance insuffisante en soi et dans la relation peut amplifier la jalousie. On craint que l’autre personne nous trompe ou nous abandonne.

  4. Les expériences passées : Des traumatismes émotionnels antérieurs, tels que des trahisons ou des abandons, peuvent contribuer à développer une méfiance excessive et de la jalousie.

Cultiver des Compétences Émotionnelles

Apaiser la jalousie nécessite le développement de compétences émotionnelles pour gérer cette émotion de manière constructive. Voici quelques stratégies utiles :

  1. La communication ouverte : Discuter ouvertement de vos sentiments avec votre partenaire, ami ou collègue peut aider à désamorcer les malentendus. Cela permet de créer un environnement de confiance.

  2. L’estime de soi : Travailler sur l’amélioration de votre estime de vous-même peut réduire les sentiments de jalousie. Vous vous sentirez plus en sécurité dans vos propres compétences et mérites.

  3. La gestion du stress : Apprendre des techniques de gestion du stress, comme la méditation ou la respiration profonde, peut vous aider à mieux gérer les émotions intenses. Vous apprendrez à éviter les réactions impulsives liées à la jalousie.

  4. La pratique de la gratitude : Se concentrer sur ce que vous avez plutôt que sur ce que vous n’avez pas peut vous aider à réduire les sentiments de jalousie. Cela favorise une perspective positive.

Adopter des Comportements Positifs

L’adoption de comportements positifs peut considérablement contribuer à apaiser la jalousie et à renforcer les relations :

  1. La confiance mutuelle : Cultiver la confiance dans vos relations est essentiel. Faites preuve de transparence et honorez vos engagements pour établir un lien de confiance solide.

  2. Le soutien mutuel : Soutenez les succès et les réalisations des autres plutôt que de les percevoir comme des menaces. Cela crée une atmosphère positive et encourageante.

  3. L’indépendance émotionnelle : Apprenez à être heureux par vous-même et à ne pas dépendre entièrement de la validation externe. Cela peut réduire la vulnérabilité aux sentiments de jalousie.

  4. La gestion des attentes : Comprenez que chaque personne est différente et que les comparaisons constantes ne mènent souvent qu’à la frustration. Appréciez les différences et les qualités uniques de chacun.

La psychothérapie en ligne pour se libérer de la jalousie

Apaiser la jalousie demande du temps, de l’effort et une réflexion profonde sur soi-même.

par un travail d’introspection avec l’aide d’un psychothérapeute, vous allez pouvoir :

  • Comprendre les causes de votre jalousie,
  • Cultiver des compétences émotionnelles qui vous permettent une meilleure maitrise de vos réactions,
  • Développer votre confiance en vous afin de plus vous sentir en insécurité.
  • Favoriser des comportements positifs vis-à-vis de vous-même des autres pour créer des relations harmonieuses, équilibrées et exemptes des ravages de cette émotion toxique.

    La clé réside dans la communication ouverte, la confiance en soi et en l’autre, ainsi que dans la capacité à célébrer les succès des autres tout en poursuivant votre propre chemin vers l’épanouissement personnel.

    Vous travaillez sur tous ces domaines dans le cadre d’une psychothérapie personnelle.
    Je vous accompagne dans votre développement personnel grâce à la psychothérapie en ligne.

Rachel Guimbaud
Praticienne Certifiée Psychothérapie Humaniste
Approche Centrée sur la Personne (ACP) de Carl Rogers

Psychothérapie en ligne
Rendez-vous en visioconférence (Skype ou WhatsApp)

Contact : rachel.guimbaud@gmail.com / +336 49 28 74 38

Comment mieux vivre mon hypersensibilité ?

L'hypersensibilité : une perception intense du monde

L’hypersensibilité est une sensibilité émotionnelle et sensorielle plus intense chez certaines personnes par rapport à la norme établie.
Ce trait de personnalité peut se manifester de différentes manières et affecter divers aspects de la vie quotidienne, des relations sociales à la perception des stimulations sensorielles. 

 

Bien que l’hypersensibilité soit souvent considérée comme une caractéristique négative, il est essentiel de reconnaître qu’elle peut également comporter des aspects positifs. 

 

Dans cet article, nous examinerons les différentes facettes de l’hypersensibilité, ses causes probables, ses conséquences et les conseils pour mieux vivre avec l’hypersensibilité.

Qu'est-ce que l'hypersensibilité ?

L’hypersensibilité, également appelée sensibilité élevée ou sensibilité exacerbée, est un trait de personnalité caractérisé par une réaction intense et profonde aux stimuli émotionnels, sociaux et environnementaux. Les personnes hypersensibles peuvent être plus conscientes des émotions des autres, ressentir les changements subtils de leur environnement et réagir de manière plus vive aux événements du quotidien. Ce trait a été étudié en profondeur par la psychologue Elaine N. Aron, qui a développé la théorie de la sensibilité élevée.

Les causes de l'hypersensibilité

Les origines de l’hypersensibilité sont complexes et multifactorielles. Des recherches suggèrent que ce trait peut être influencé par des facteurs génétiques et environnementaux. Certaines études indiquent que des différences dans le fonctionnement du système nerveux central pourraient également jouer un rôle dans la sensibilité élevée. Les personnes hypersensibles peuvent avoir des réseaux neuronaux plus actifs, ce qui amplifie leur perception des émotions et des stimuli.

Il est également intéressant de noter que l’environnement dans lequel une personne grandit peut façonner son niveau de sensibilité. Un environnement chaotique ou traumatique peut engendrer une hypersensibilité en raison de la nécessité de détecter les signaux de danger plus rapidement. Ainsi, l’hypersensibilité peut être une stratégie adaptative pour faire face à un environnement potentiellement hostile.

Les conséquences de l'hypersensibilité sur le quotidien

Les personnes hypersensibles peuvent faire face à plusieurs défis dans leur vie quotidienne. Tout d’abord, elles peuvent avoir du mal à gérer leurs émotions, car elles les ressentent de manière plus intense. Cela peut entraîner une vulnérabilité émotionnelle accrue, des sautes d’humeur et une fatigue émotionnelle.

En outre, les personnes hypersensibles peuvent être plus susceptibles de ressentir de l’anxiété et de la dépression. L’intensité des émotions peut les submerger et les rendre plus vulnérables aux troubles mentaux.

Sur le plan social, l’hypersensibilité peut aussi être un défi. Les individus hypersensibles peuvent avoir du mal à faire face aux conflits et aux critiques, car ils ressentent plus profondément les remarques négatives ou les rejets. Cela peut conduire à l’isolement social et à des difficultés relationnelles.

Les avantages de l'hypersensibilité

Bien que l’hypersensibilité présente des défis, elle comporte également des avantages potentiels. Les personnes hypersensibles peuvent être plus empathiques et attentives aux besoins émotionnels des autres. Leur capacité à détecter les subtilités émotionnelles peut les rendre de meilleurs communicateurs et médiateurs dans les situations sociales.

En outre, leur perception aiguisée des détails peut les rendre créatives et imaginatives. De nombreux artistes, écrivains et musiciens hypersensibles ont utilisé leur sensibilité émotionnelle pour créer des œuvres d’une grande profondeur et beauté.

Conseils pour les personnes hypersensibles

Pour mieux vivre avec l’hypersensibilité, il est essentiel de développer des stratégies d’adaptation appropriées. Voici cinq conseils qui peuvent vous être utiles :

  1. Accepter son trait de personnalité : Reconnaître et accepter son hypersensibilité est le premier pas vers une meilleure gestion émotionnelle.

  2. Pratiquer la pleine conscience : La méditation et la pleine conscience peuvent aider à réguler les émotions et à développer une plus grande tolérance aux stimuli extérieurs.

  3. Établir des limites : Savoir dire non et établir des limites claires peut aider à prévenir la surstimulation et l’épuisement émotionnel.

  4. S’entourer de soutien : Avoir un réseau de soutien compréhensif et bienveillant peut aider à faire face aux défis émotionnels.

  5. Trouver des moyens d’expression créative : Utiliser l’art, l’écriture ou la musique pour canaliser les émotions peut être thérapeutique.

Mon approche pour vous accompagner à mieux vivre l'hypersensibilité

En conclusion, je dirais que l’hypersensibilité est un trait de personnalité complexe qui peut présenter à la fois des défis et des avantages.

Reconnaître et comprendre cette sensibilité élevée peut vous aider à mieux gérer vos émotions et à tirer parti de leurs aspects positifs.

Ne considérez pas l’hypersensibilité comme un handicap, mais plutôt comme une caractéristique unique qui peut apporter des qualités spéciales à votre vie et celles des autres.

Je vous accompagne pour apprendre à mieux vous connaître et pour développer des stratégies d’adaptation appropriées afin que vous puissiez vous épanouir et trouver un équilibre dans un monde que je sais parfois trop stimulant pour vous.

Psychothérapeute

Rachel Guimbaud – Praticienne Certifiée ® en Psychothérapie Humaniste



Apprendre à se connaître et à s’aimer avec l’Ayurveda

Ayurveda et psychothérapie

L'Ayurveda nous apprend à mieux se connaître et donc à s'accepter et s'aimer tel qu'on est. Dans cet article, vous allez comprendre la relation entre votre psychologie et votre constitution ayurvédique. Vous trouverez également des conseils pratiques pour améliorer votre estime de soi et miser sur votre développement personnel grâce à l'Ayurveda et la psychothérapie humaniste.

L'Ayurveda, un chemin d'amour de soi pour célébrer la vie

L’Ayurveda est le système de santé de l’Inde. Apprendre à se connaître avec l’Ayurveda est un véritable guide pour avancer sur un chemin d’amour de soi et de célébration de la vie. Les traités anciens décrivant l’Ayurveda datent de plus de 5000 ans. Ayurveda est un mot sanskrit qui signifie « la connaissance de la vie ». Elle nous délivre tous les secrets de prévention et de cure pour rester en bonne santé le plus longtemps possible.

La médecine ayurvédique est une médecine holistique qui comprend de nombreuses branches. Il existe des traités de chirurgie, de pédiatrie, de psychiatrie… Il n’est cependant pas nécessaire de connaître ces traités ou d’apprendre le sanskrit pour pouvoir appliquer cette médecine naturelle sur soi au quotidien. En comprenant simplement les bases de l’Ayurveda, vous aurez déjà de bons outils pour prendre soin de vous. Vous saurez comment choisir une alimentation saine et des activités adaptées à votre propre constitution ayurvédique.

On se tourne généralement vers l’Ayurveda pour retrouver la santé et l’énergie, pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête, et dans sa vie en général. Les conseils ayurvédiques soient utiles lorsqu’ils sont appliqués. Pour autant, les personnes qui se prêtent volontiers au jeu se heurtent cependant rapidement à l’abandon des efforts dans le suivi de ces conseils et dans le changement de leurs habitudes. En vérité, les meilleurs conseils ne suffisent malheureusement pas… C’est donc le retour à la case départ avec plus de frustration, de culpabilité, de désespoir tout en se détournant de l’Ayurveda en concluant : « ce n’est pas pour moi ». 

Pourquoi les bons conseils ne suffisent pas ? Parce que ce qui transforme profondément, c’est l’amour de soi. Les conseils ayurvédiques ne sont que des outils pour prendre soin de soi mais l’amour de soi ne s’apprend pas dans les livres. Vous avez beau avoir les plus beaux outils de jardinerie, si vous n’avez pas développer l’amour des plantes et le désir de prendre soin de votre jardin, vous allez peut-être être enthousiaste un certain temps mais vos outils vont finir par dormir dans le cabanon au fond du jardin. 

L’Ayurveda est plus qu’un simple manuel de bonnes pratiques, c’est un art de vivre. L’Ayurveda nous invite à changer notre relation à la vie pour l’aimer profondément, la considérer avec respect et gratitude. C’est en cela qu’il s’agit d’un cheminement plutôt que d’une simple liste de conseils. Voir l’Ayurveda ainsi serait poser un regard très mécanique sur la vie

« L’Ayurveda transforme en profondeur notre manière de percevoir l’existence et donc soi-même. »

Bien dans sa peau

Apprendre à se connaître avec l'Ayurveda grâce aux 3 doshas : Vata Pitta Kapha

En Ayurevda, Vata, Pitta et Kapha sont les trois doshas ou bio-énergies qui régissent le monde de la matière. Tout ce qui nous entoure, y compris nous-même, est constitué de 5 éléments : l’espace (Akasha en sanskrit), l’air (Vayu en sanskrit), le feu (Agni ou Tejas en sanskrit), l’eau (Jala en sanskrit) et la terre Prithivi en sanskrit). 

« Comprendre le fonctionnement de ces cinq éléments, 

c’est comprendre le fonctionnement du monde, 

à commencer par soi-même. »

  • .Le dosha Vata est la combinaison des deux éléments espace et air. Vata est donc la bio-énergie responsable du mouvement. Elle régit le système nerveux qui fait circuler l’information, l’inspire et l’expire, le mouvement du bol alimentaire, le péristaltisme des intestins… Au niveau mental, Vata génère la créativité, l’enthousiasme, le courage… Mais en cas de déséquilibre de ce dosha, c’est l’anxiété, le stress chronique qui peuvent prendre place.
  • Le dosha Pitta est la combinaison des deux éléments feu et eau. Pitta est donc la bio-énergie responsable de la transformation. Elle régit l’activité digestif pour transformer les aliments en nutriments, le système hormonal, la hausse de la température du corps, les réactions d’inflammation… Au niveau mental, Pitta génère la concentration, la précision, une certaine fluidité d’esprit… Mais en cas de déséquilibre de ce dosha, c’est le burn-out, la frustration ou la colère exacerbée qui prennent place.
  • Le dosha Kapha est la combinaison des deux éléments eau et terre. Kapha est donc la bio-énergie responsable de l’homéostasie. Elle maintient l’équilibre dans le corps, permet la structure des tissus, lubrifie les articulations, humidifie le bol alimentaire,… Au niveau mental, Kapha génère la lenteur, la lourdeur, la compassion, la douceur dans les relations…. Mais en cas de déséquilibre de ce dosha, c’est une énergie léthargique qui prend place. Elle peut ainsi conduire à de la paresse, du manque d’activité, de la déprime.
Comprendre les 5 éléments en Ayurveda

Nous avons toutes et tous ces trois doshas en nous mais à des proportions différentes. Certains ont plus de Vata, d’autres plus de Pitta, d’autres plus de Kapha… Chaque dosha apporte ses qualités particulières donnant ainsi à chacun des caractéristiques différentes et singulières. Se familiariser avec chacun d’entre eux permet d’apprendre à mieux se connaître avec l’Ayurveda.

De ces doshas, nous pouvons déduire les caractéristiques physiques :

  • Une prédominance Vata donne des qualités similaires au vent : un corps léger, froid, sec, irréguliers…
  • Une prédominance Pitta donne des qualités similaires au feu : un corps souple, aux angles tranchants, un bon feu digestif, une odeur forte…
  • Une prédominance Kapha donne des qualités similaires à la terre : stable, lourd, froid, lent, formes arrondies…

En comprenant le fonctionnement des trois doshas en Ayurevda, nous apprenons à les dentifier en nous-même. C’est ainsi que nous pouvons apprendre à mieux nous connaître et adopter les bons gestes pour notre santé physique et mentale.

Dans ma pratique de psychothérapie, ce qui m’intéresse c’est le fonctionnement du mental. Comme je suis fortement sensibilisée à l’Ayurveda, je ne peux séparer la santé mentale de la santé physique. C’est la raison pour laquelle je reviens souvent sur ces éléments fondamentaux de l’Ayurveda qui conditionnent notre santé et donc notre bien-être.

Apprendre à se connaître avec l'Ayurveda grâce à la psychologie

La psychologie en Ayurveda a une place très importante. Le lien corps-esprit n’est plus à prouver. Prendre soin de sa santé inclut autant la santé du corps que celle de l’esprit, et vice versa. Une maladie du corps impactera fortement votre moral. De même, un malaise psychologique se fera fortement ressentir dans votre corps.

Apprendre à se connaître avec l'Ayurveda

Il est important de connaître sa constitution ayurvédique pour apprendre à mieux se connaître et prendre soin de son corps. Aussi, il est d’autant plus important de comprendre l’influence des trois doshas sur le mental. C’est la raison pour laquelle, l’Ayurveda insiste particulièrement sur l’impact des trois doshas sur le mental. En les identifiant en soi, on apprend à mieux se connaître avec l’Ayurveda.

Il est plus facile de comprendre la manifestations des doshas au niveau du corps qu’au niveau mental. En effet, le mental est bien moins visible et plus subtile à observer. C’est pourquoi, nous parlons plutôt de gunas pour des énergies mentales que de doshas.

On distingue trois gunas sur le plan mental : Sattva, Rajas et Tamas. Chaque guna présente des qualités particulières. 

  • Sattva : le mental est dans son équilibre, en paix et en harmonie avec l’environnement. Sattva induit de voir les choses telles qu’elles sont, et non « telle que je voudrais qu’elles soient. »
  • Rajas : le mental est agité, dans l’hyperactivité, dans la passion. Etre en rajas conduit à prendre les choses très à coeur et à porter du coup beaucoup trop de choses sur ses épaules.
  • Tamas : le mental est dans la torpeur, la baisse d’énergie, tourné vers lui-même et sans considération pour ce qui l’entoure.

Le mental doit bien entendu être établi en Sattva, l’état de Sattva étant sa nature profonde.

 

Apprendre à se connaître avec l'ayurveda et prendre la responsabilité de sa propre santé

L’Ayurveda nous donne des outils pour être en bonne santé physique et mentale mais elle nous laisse la responsabilité de prendre soin de sa santé. Qui d’autre que vous peut prendre soin de vous ? Si l’élan de prendre soin de soi n’est pas spontanément présent, c’est le signe que vous n’êtes pas en Sattva et que quelque chose doit s’ajuster pour vous permettre de retrouver votre équilibre mental et donc votre santé mentale.

Lorsque le mental est en Sattva, il est débarrassé de toutes idées et idéologies qu’on peut avoir par rapport à soi-même. On apprend ainsi à s’aimer et s’accepter tel qu’on est à cet instant donné. Cela induit le fait d’accepter qu’on est pour l’instant en déséquilibre, qu’on est en Rajas ou en Tamas. Toute transformation émane d’un premier travail d’acceptation, d’où l’importance d’apprendre à se connaître avec l’Ayurveda car mieux on se connaît, mieux on se comprend et donc moins on se culpabilise d’être ainsi. Au contraire, on a suffisamment de force et de bienveillance pour agir pour notre équilibre.

Cheminer seule vers Sattva n’est pas chose aisée car la route nous semble souvent longue et embrumée. Se tourner vers un thérapeute peut être alors d’une grande utilité pour garder la tête hors de l’eau et revenir tranquillement vers notre propre équilibre. Le ou la thérapeute montre la voie lorsque les choses nous paraissent trop floues. Son écoute inconditionnelle et sa présence bienveillante est une enveloppante de douceur qui met du baume sur nos blessures intérieures. Petit à petit, on se sent suffisamment en confiance pour se livrer en toute honnêteté et on s’ouvre alors à cette écoute profonde de soi. 

C’est ici que commence l’amour de soi.

Il faut toutefois une certaine humilité pour aller demander de l’aide auprès d’un thérapeute et se lancer est là aussi de notre responsabilité.

Se faire accompagner pour retrouver énergie et estime de soi

L’Ayurveda est une science holistique qui prend en compte autant la santé du corps que la santé mentale. Une bonne santé mentale signifie être en paix avec soi et avec les autres, être heureux ou heureuse dans sa vie, s’aimer soi-même et se respecter.

S’aimer soi-même est la base de toute démarche de soins. Si l’on ne s’aime pas soi-même, il est bien difficile de prendre soin de soi malgré tous les bons conseils qu’on peut recevoir en ce sens.

Alors que faire pour sortir de ce cercle vicieux ? Investissez-vous dans une relation thérapeute. Là, dans cet espace de sécurité et de bienveillance, vous explorez votre monde intérieur sans crainte d’étre jugé-e. Vous apprenez à mieux vous comprendre et à vous aimez sincèrement. C’est en apprenant à mieux se connaître que l’estime de soi peut se restaurer.

Lorsque l’estime de soi se restaure, vous retrouvez de l’énergie, votre énergie. Vous appréciez la vie et vous êtes enfin prêt-e à appliquer les conseils ayurvédiques propres à votre constitution pour vous maintenir en bonne santé. Cette hygiène de vie ne sera plus un effort pour vous mais un profond acte d’amour. 

C’est cela l’essence de l’Ayurveda.

Qui suis-je ?

Je m’appelle Rachel Guimbaud. Je pratique la psychothérapie centrée sur la personne et j’étudie l’Ayurveda depuis dix ans auprès de mon enseignant en Inde. Mon approche se nourrit à la fois de la psychothérapie humaniste (l’approche centrée sur la personne ou ACP de Carl Rogers) et des enseignements de l’Ayurveda, offrant ainsi une approche totalement holistique et adaptée à la psychologie occidentale.

Comme je vis la plupart du temps en Inde, j’accompagne les personnes qui me consultent grâce à la visioconférence. C’est un outil très pratique et qui fonctionne parfaitement pour en voir les effets sur les personnes que j’accompagnent depuis 2014.

Si vous souhaitez faire l’expérience d’une première approche et voir comment je travaille en partie, je vous invite à suivre le challenge gratuit de 4 jours « bien dans sa tête, bien dans son corps » que j’ai créé pour vous. Vous y apprendrez à introduire quelques principes de vie selon l’Ayurveda dans votre quotidien et qui peuvent faire une grande différence dans votre énergie.

A tout de suite !

Pour en savoir plus sur la place de la psychothérapie  en Ayurveda, je vous invite à découvrir mon précédent article à ce sujet ⇒ La psychothérapie en Ayurveda

La psychothérapie en Ayurveda

ayurveda et psychothérapie

Le bien-être mental dans l'Ayurveda

L’Ayurveda est un système de santé qui nous vient de l’Inde et qui date de plus de 5000 ans. Il invite à une vision holistique de l’être humain où tous les paramètres de l’existence sont pris en compte : la corpulence, les gènes, les activités, l’environnement familial, la culture, les croyances … C’est une médecine ancestrale qui s’adapte à chaque être humain ainsi qu’à l’époque à laquelle il appartient. Elle offre donc une approche sur mesure qui, de ce fait, se veut intemporelle.

Dans l’Ayurveda, le mot santé est traduit en sanskrit du mot Svastha qui signifie être établi en Soi. La vision de la santé est donc bien plus large que l’absence de maladie. Elle nous invite à nous établir dans notre véritable nature, à être vraiment soi-même, et donc heureux et épanouie. La notion de bien-être est ainsi au cœur de l’Ayurveda.

Les trois types de thérapie en Ayurveda

Il existe trois types de thérapie en Ayurveda. Elle ont toutes leurs importances et travaillent en synergie pour votre santé, que ce soit votre santé physique ou mentale.

YUKTIVYAPASHRAYA CHIKITSA

Il s’agit de l’hygiène de vie en générale comprenant l’alimentation, les activités et les plantes médicinales.

SATTVAVAJA CHIKITSA

Il s’agit de la psychothérapie relationnelle. Par le biais d’entretiens réguliers avec le psychothérapeute, la personne établit de plus en plus son mental en Sattva. Sattva correspond aux qualités mentales d’harmonie, de paix, de joie, de clarté et de compassion.

DAIVAVYAPASHRAYA CHIKITSA

Ce sont littéralement, les remèdes divins. Je dirais même l’abandon au divin. Il peut s’agit de pèlerinages, de chant de mantras, de rituels, de sacrifices dit Yagna ou encore de prières.

Ces trois thérapies agissent toutes sur le corps et le mental mais de manière plus ou moins subtile.

Développer l'estime de soi avec l'Ayurveda

Vous l’avez compris, en Ayurveda, la santé physique est étroitement liée à la santé mentale, et vice-versa. Si vous êtes en mauvaise santé physique, vous aurez certainement des troubles psychologiques qui en découlent comme de l’anxiété, du stress, de la déprime, de la frustration, etc. Inversement, si vous êtes stressé, anxieux, déprimé ou autre, vous aurez de grandes chances de développer des maladies physiques. Il est donc primordial de prendre soin autant de votre santé physique que mentale, et surtout, de comprendre les ponts entre les deux.

C’est en cela que l’Ayurveda vous est d’une grande aide car elle vous apprend à adapter votre environnement, votre alimentation, vos activités et votre état mental en fonction de votre propre constitution ayurvédique – qu’on appelle la Prakriti ou Prakruti – et cela en fonction également de l’environnement dans nous vivons. L’Ayurveda est donc une science holistique qui vous apprend à mieux vous connaître et à adapter un mode de vie qui est bon pour vous.

Apprendre à vous connaître avec l’Ayurveda, c’est donc comprendre votre fonctionnement naturel et donc vous accepter telle que vous êtes dans votre état d’équilibre, votre Prakruti. C’est aussi apprendre à identifier vos potentiels déséquilibre, appelé la Vikruti, et mettre en place ce qu’il faut pour revenir à votre équilibre.

S’accepter et prendre soin de soi, quoi de mieux pour booster l’estime de soi ?

Ayurveda

Si vous souhaitez connaître votre constitution ayurvédique, il est fort recommandé de ne pas vous fier au test sur internet que vous ferez seul mais de consulter un ou une professionnelle en Ayurveda. Je peux ainsi vous accompagner lors d’une consultation en ligne. Nous définissons ensemble votre constitution ayurvédique selon la proposition de vos trois doshas (Vata, Pitta, Kapha) ainsi que vos gunas, c’est-à-dire vos trois énergies mentales que sont Sattva, Rajas et Tamas.

La psychothérapie pour développer Sattva

La psychothérapie aide à développer l’état d’esprit Sattva, c’est-à-dire un état d’esprit heureux de vivre et empli de compassion pour soi et les autres êtres. La psychothérapie est une des branches de soin en Ayurveda appelée, comme nous l’avons vu plus haut, Sattvavajaya chikitsa, ce qui signifie en sanskrit  » la thérapie qui guide le mental vers Sattva ».

Sattva signifie « voir les choses telles qu’elles sont », ce qui est évidemment difficile de faire lorsqu’on est pollué par des croyances limitantes, des idéologies, des frustrations ou de l’attachement. C’est exactement là-dessus que nous travaillons en psychothérapie : démêler les noeuds du coeur, apporter de la conscience sur nos représentations mentales, déconstruire nos pensées négatives, libérer les blessures intérieures et restaurer l’estime de soi.

Je suis formée à l’approche centrée sur la personne et je peux dire qu’en rencontrant l’Ayurveda, je me suis absolument retrouvée dans cette approche de la pleine de conscience, au coeur de l’amour du vivant. La psychothérapie en ligne est un outil fabuleux à votre disposition pour vous libérer des états d’anxiété, de stress chronique, de profonde tristesse, de perte de sens.

Ensemble, nous cheminons vers votre intériorité dans laquelle se révèle vos désirs profonds et votre joie de vivre. Mon rôle est de vous aider à vous connecter à cette force de vie en vous « qui sait », et ce, grâce à l’approche centrée sur la personne et la connaissance de l’Ayurveda. 

Vous avez besoin d’aide pour développer votre estime soi ?

- Rachel GUIMBAUD, praticienne en psychothérapie humaniste.- Je vous accompagne pour vous aider à retrouver confiance en vous et être enfin vous-même. 
gratuit

 S’aimer soi-même, oui mais comment ? 

L'amour de soi est à la base de l'estime de soi et de la confiance en soi. S'aimer tel que l'on est, tant dans nos forces et que dans nos faiblesses, est un apprentissage de tous les jours. C'est le passionnant chemin du développement personnel que je vous propose a travers la psychothérapie en ligne. Dans cet article, vous découvrez quels sont les signes du manque d'estime de soi ainsi que des conseils psy pour développer son capital confiance en soi.

S’aimer, pour grandir à travers ses expériences

Avoir une bonne estime de soi signifie s’accepter tel qu’on est et avoir une image positive de soi. C’est aussi se sentir digne d’être aimé.  

Avec une bonne estime de soi, on se sent suffisamment en sécurité pour faire confiance en nos ressources intérieures pour faire face aux défis de la vie.  

S’aimer soi-même ne demande pas d’être parfait, bien au contraire. Cela demande justement de s’accorder de la valeur malgré nos imperfections et nos erreurs. Notez ceci : plus j’accepte d’être imparfait, plus j’accepte l’idée que je peux me tromper. Je m’autorise alors à faire des erreurs et à apprendre de mes erreurs. Je m’ouvre à une certaine prise de risque et me donne ainsi l’occasion d’apprendre de mes expériences et donc de me développer.  

A l’inverse, si j’ai une mauvaise estime de moi-même, me confronter à mes erreurs est tellement insupportable que je ne me risque pas dans l’inconnu, de peur de me tromper. Mon expérience est ainsi limitée par ma peur de l’échec. Je me ferme des portes et limite ma croissance personnel en restant dans une certaine zone de confort par peur de souffrir davantage.

L’estime de soi requiert beaucoup d’humilité

Vous avez maintenant compris que l’amour de soi résonne avec l’amour de nos imperfections, et c’est en cela que c’est difficile. Il est tellement plus simple de s’aimer dans nos qualités, dans nos points forts et nos succès. 

L’amour de soi requiert un état d’esprit humble. Lorsque l’on s’aime vraiment, on est plus indulgent avec soi-même. On est à l’écoute de soi, de nos besoins, de nos forces et de nos fragilités. On s’accompagne soi-même en toute bienveillance dans les épreuves de la vie. On devient notre propre guide, notre propre éducateur. Cet état d’esprit permet de faire face aux situations difficiles avec plus d’aisance et de sérénité.

Quels sont les signes d’un manque d’estime de soi ?

Voici une liste des points dénotant d’un manque d’amour de soi.  

Si vous vous reconnaissez dans une majorité de ces points, vous avez certainement un travail de développement personnel à faire pour développer l’estime de soi. 

  • Vous vous dévalorisez régulièrement. 
  • Vous vous comparez sans cesse aux autres et vous vous sentez constamment inferieures. 
  • Vous ne partagez pas votre avis de peur de déplaire. 
  • Vous êtes plutôt perfectionniste et ce que vous faites n’est jamais satisfaisant pour vous. 
  • Vous n’avez pas idées ni de vos besoins, ni de vos limites. 
  • Vous n’arrivez pas à dire non aux autres. 
  • Vous manquez de douceur envers vous-même. 
  • Vous jouez auprès des autres un rôle qui vous semble loin de qui vous êtes réellement, par souci de répondre aux attentes des autres. 
  • Vous acceptez difficilement les compliments et vous vous effondrez face aux critiques.
  • Vous vous ancrez difficilement dans l’instant présent : vous ressassez le passé, vous vous projeter dans un futur incertain, tout cela pour fuir un présent qui ne vous satisfait pas. 
  • Vous n’aimez pas être seul en votre propre compagnie. D’ailleurs, cette idée ne fait sens pour vous. 
  • Vous avez une mauvaise image de vous-même et d’ailleurs vous n’en prenez pas vraiment soin. 
  • Vous ne supportez pas de vous voir dans un miroir ou sur une photo. 
  • Vous n’arrivez pas à prendre de décision, surtout en ce qui vous concerne. 
  • Vous prenez difficilement du temps pour vous et vous faites toujours passer les autres en premier. 
  • Vous n’acceptez pas de faire des erreurs et vous reportez souvent la faute sur les autres. 

Si la plupart de ces situations vous sont familières, pas d’inquiétude. L’estime de soi se restaure avec la pratique et c’est sans doute le bon moment pour vous d’y remédier. 

10 conseils de psy pour améliorer son estime de soi

Il existe des exercices et des méthodes simples pour avoir une meilleure estime de soi et donc une meilleure confiance en soi. La confiance en soi est la dose d’estime de soi qui vous permet de passer à l’action. En boostant votre estime de soi, vous pouvez gagner en confiance en soi plus facilement. 

Voici une liste de conseils pour vous permettre de gagner en estime de soi et de gagner en confiance en soi :  

  1. Prendre la décision de s’aimer, ça commence déjà par cela. vous méritez l’amour de soi, vous êtes digne d’amour, vous pouvez vous autoriser à être soi, à sortir de l’anxiété, du stress, de l’angoisse, du perfectionnisme. Juste vous laisser être soi-même en toute liberté, libéré de vos croyances limitantes. Etes-vous prêt-e à franchir le pas ?  
  2. Evaluer l’ampleur de ce projet : réfléchissez-y sérieusement et demandez-vous : Qu’est-ce que cela va changer dans ma vie si je m’aime comme je suis ? Imaginez votre vie dans la peau de la personne que vous êtes et qui s’aime enfin de manière inconditionnelle. Pouvez-vous imaginez cela ? Pouvez-vous mesurer la grandeur de ce projet de développement personnel ?  
  3. Se faire du bien avec l’automassage : achetez une huile parfumée qui vous envoute et vous emmène dans un voyage des sens. Vous allez vous offrir un automassage pour rentrer en contact avec vous-même, apprécier vos sensations, connaitre les parties de votre corps qui sont plus ou moins réceptives. Cela contribue à la connaissance de soi et à l’écoute de soi. 
  4. S’offrir du temps pour soi : levez-vous plus tôt le matin pour lire, vous former, méditer, écrire, faire du yoga ou du tai-chi, de l’éveil corporel, regarder la nature qui se lève… 
  5. Apprendre à se pardonner : accepter que le fait d’avoir fait de votre mieux à cet instant donne et lâcher-prise sur les remords. Tout ne dépend pas de vous. 
  6. Ecouter ses émotions : pour écouter les émotions, il s’agit d’abord de les accepter sans le juger. 
  7. Apprendre à dire non sans se sentir coupable : vous apprendrez ainsi à mieux vous écouter et surtout à vous respecter. Vous avez en fait tout à gagner à savoir dire non : vous vous sentez mieux car vous ne vous forcez pas, et la personne ne vous en voudra dramatiquement, bien au contraire, elle appréciera de vous voir plus disponible quand vous l’avez vraiment décidé. 
  8. S’engager dans une ou deux activités que vous savez bonnes pour vous : c’est en tenant vos engagements avec vous-même que vous apprendrez concrètement à développer votre amour propre. 
  9. Faire des activités seul-e : dans ces moments-là vous êtes face à vous-même, vous découvrez vos forces et vous faites face aussi à vos insécurités. C’est la meilleure manière d’apprendre à vous connaitre et à vous faire confiance. 
  10. Prendre du plaisir sans aucun autre but : vous apprenez ainsi à reconnecter avec le simple plaisir de vivre et à vous libérer de la culpabilité. 

Il existe bien d’autres pratiques pour vous permettre de développer votre estime de soi. L’important est de pratiquer régulièrement et de vous faire accompagner par un psy par exemple. La psychothérapie en ligne est un merveilleux outil pour travailler votre estime de soi, où que vous soyez. 

Vous avez besoin d’aide pour développer votre estime soi ?

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Hypersensible, qui es-tu ?

Je suis hypersensible.

Hypersensible est une notion assez nouvelle et dans laquelle de plus en plus de personnes se reconnaissent. Qu’est-ce que l’hypersensibilité et comment se vit-elle au quotidien ? Dans cet article, j’ai voulu vous apporter quelques éclairages de psychothérapie sur ce trait de caractère qui fait beaucoup parler de lui. Vous y trouverez des explications sur ses causes ainsi que des conseils psy pour vivre heureux en tant qu’hypersensible.  

L’hypersensibilité n’est pas une maladie !

L’hypersensibilité n’est pas une maladie mais une sensibilité qui s’exprime plus fortement que la moyenne. La difficulté de la personne hypersensible vient du fait que ses réactions peuvent être perçues par l’entourage comme exagérées, disproportionnées ou extrêmes par l’entourage. Il en résulte un sentiment de solitude et d’incompréhension, pouvant aller vers une dévalorisation de soi importante. L’estime de soi et la confiance en soi s’effondrent. 

L’hypersensibilité se manifestent à plusieurs niveaux :  

  • Les sensations : c’est ce qu’on appelle l’hyperesthésie. Il s’agit d’une grande intensité dans la perception des sensations pouvant conduire à une hyperstimulation voire à une saturation du cerveau (la lumière, les odeurs, les bruits, les contacts, les douleurs deviennent intolérables).  
  • Les émotions : les émotions sont vécues avec une grande intensité et dans une large palette. La personne hypersensible peut facilement aller d’une émotion à une autre en très peu de temps. Ce qui peut laisser l’entourage perplexe…  
  • Les pensées : la rumination est constante, les idées fusent, les analyses aussi. Ça en devient très fatigant pour la personne concernée ; pour l’entourage aussi.  
  • L’intuition : La personne peut ressentir très rapidement les atmosphères des lieux, les ambiances, les personnes aussi. Il s’agit d’une sorte d’intelligence irrationnelle qui ne trompe pas et qui peut parfois surprendre.  

Il peut y avoir plusieurs causes à l’origine de l’hypersensibilité : 

  • Facteur génétique : surtout s’il s’agit d’hyperesthésie. 
  • Facteur culturel : en fonction de l’éducation, si elle encourage ou non la sensibilité. 
  • Facteur accidentel : un traumatisme lié à un évènement précis peut réveiller une sensibilité qui n’était si vive au préalable, 
  • Facteur évolutif : plus on avance sur un chemin d’évolution et de conscience, plus on devient sensible. On peut devenir de plus en plus sensible avec un travail de développement personnel car on allège le système de protection psychologique. La sensibilité devient ainsi plus intense. Toutefois, ce travail de développement personnel permet de faire de notre sensibilité une force en la transformant en créativité. 

Pourquoi voit-on l’hypersensibilité comme une anomalie ? Ce n’est pas l’hypersensibilité qui est une anomalie mais le regard qu’on pose sur elle. Les personnes hypersensibles souffrent de cette situation car elles ne sont pas comprises de leur entourage. Leurs réactions peuvent être perçues comme trop intenses. Ce décalage avec l’entourage peut laisser penser que la personne hypersensible est dépressive voire bipolaire. Il n’en est pourtant rien. Apprenons simplement à nous familiariser avec l’hypersensibilité pour mieux la comprendre et en faire une véritable ressource. 

Que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne hypersensible ?

De nombreuses recherches en neuroscience ont été faites sur ce sujet. Aujourd’hui, on connait les raisons scientifiques à l’origine de l’hypersensibilité. La plupart de ces études ont été amorcées par le Dr Elaine Aron, psychologue de recherche clinique américain et également le Dr Elke Van Hoof, psychologue clinicienne spécialisée dans le diagnostic psychologique, les traumatismes, le stress et le burn-out.  

Ces études ont ainsi démontré que le thalamus, situé dans le cerveau, est moins actif chez les personnes hypersensibles. La fonction du thalamus est de filtrer les informations à traiter par le cerveau. Cela nous permet de ne pas être trop saturés d’informations exterieures. Lorsque le thalamus est moins actif, il filtre naturellement moins d’informations et en laisse passer davantage. La personne hypersensible reçoit ainsi une plus grande somme d’informations extérieures. Cela génère une hyperstimulation du cerveau pouvant aller vers une saturation.   

Les neurones miroirs sont aussi très actifs chez les personnes hypersensibles. C’est la raison pour laquelle les personnes hypersensibles manifestent naturellement une grande empathie pour autrui.

Les signes de l'hypersensibilité

Le point commun aux personnes hypersensibles est un désir de vivre intensément. Cela se manifestent par : 

  • Un désir de profondeur dans les relations, 
  • Une profondeur dans les détails, 
  • Une profondeur dans la quête de sens, 
  • Une profondeur dans la créativité due à une imagination débordante. 

Voici quelques traits de caractère assez communs aux personnalités hypersensibles : 

  • Une difficulté à prendre des décisions, du fait du grand nombre d’informations perçues. 
  • Une certaine susceptibilité, liée à l’intensité des émotions ressenties. 
  • Un sens du détail et de la perfection, lié à la finesse de la perception. 
  • Un sentiment d’insécurité, lié à la non-compréhension de l’entourage. 
  • Une sensibilité à fleur de peau, liée à une grande empathie. 
  • Une préférence pour les lieux calmes, du fait de l’hyperesthésie. 

Concept nouveau dans un monde moderne

Le concept d’hypersensibilité est assez nouveau et date des années 90. L’auteure Elaine Aron, psychologue de recherche clinique américain, en parle pour la première fois dans son ouvrage “the hight sensitive person” (1996). On traduirait ce terme en français comme « individu hautement sensible » plutôt qu’hypersensible qui, à mon sens, peut avoir une connotation légèrement péjorative insinuant une certaine “hors-norme” excluante.  

Selon cet ouvrage, des études menées à ce sujet ont montré que l’hypersensibilité représenterait jusqu’à 35% de la population. Si on ajoute à cela les personnes “très sensibles” qui ont un degré de sensibilité non loin des premiers, on arrive rapidement à 50% de la population, ce qui représente finalement une bonne partie des êtres humains.  

En étudiant ce qu’est l’hypersensibilité, on peut aisément réaliser qu’elle est omniprésente chez les peuples dont la culture s’ancre dans la nature et la sagesse. Un certain niveau de conscience induirait donc un certain niveau de sensibilité.  

La question se pose alors comme ceci : l’hypersensibilité ne serait-elle pas finalement une composante inerrante à l’être humain qui se serait simplement perdue dans la modernisation de notre société ?  

La difficulté des personnes dites hypersensibles ne résiderait-elle pas simplement dans le fait que nous vivons désormais dans une société HYPOSENSIBLE ?  

Regardez les enfants, ils sont tous hypersensibles. Toutefois, cette sensibilité s’atténue par l’éducation qui nous demande de la refouler, de ne pas la montrer, de ne pas s’en servir. Sans doute qu’une bonne partie des enfants arrivent malgré tout à passer entre les mailles du filet et à garder malgré tout leur niveau de sensibilité dans un contexte social hyposensible. L’écart se creusant entre les deux lots et la tendance allant vers l’hyposensibilité, ce sont les hypersensibles qui sont montrés du doigts et qui en souffrent. 

Un problème social qui rejette l'hypersensibilité

Comment bien vivre son hypersensibilité dans un monde qui la rejette ? Il est bien difficile d’assumer l’intensité de nos émotions lorsqu’on nous demande de ne pas les laisser transparaître. La difficulté ne réside pas dans le fait d’être un être sensible mais plutôt dans la frustration de ne pas savoir lui donner une juste place dans notre existence.  

Voici les raisons pour lesquelles l’hypersensibilité peut être vécue comme une souffrance dans ce monde actuel 

  • La dévalorisation de la personne hypersensible : L’éducation nous demande dès la plus jeune enfance de ne pas être trop sensible, de ne pas être différent des autres, de ne pas faire de vagues, d’entrer dans un moule social et de vivre comme un robot. Notons toutefois les belles initiatives de certaines écoles qui valorisent la sensibilité comme les écoles Montessori.  
  • La mise à mal de la personne hypersensible : Nous vivons aujourd’hui dans un monde de plus en plus bruyant, pollué, agressif, en perte de sens et où tout va très vite. Cet environnement est à l’opposé des besoins des personnes hypersensibles. Il est donc d’autant plus difficile à supporter pour elles.  
  • L’isolement de la personne hypersensible : L’hypersensibilité peut isoler la personne plutôt que de la relier aux autres. Pourtant la sensibilité a pour rôle de relier la personne à son environnement et aux autres. Mal comprises, elle se sent seule, différente et dévalorisée.  

L’objectif n’est pas d’entrer en guerre envers le monde tel qu’il est aujourd’hui. Il s’agit plutôt de travailler individuellement sur sa propre sensibilité pour trouver les espaces et les domaines adéquats pour l’exprimer et en faire une source d’épanouissement personnel.   

« Le rôle de la sensibilité n’est pas de nous exclure
mais de nous relier à nous-même et notre environnement.« 

Le mal-être des hypersensibles

Si l’hypersensibilité n’est pas une maladie, elle peut toutefois être cause de souffrance si elle est mal vécue.  

Voici les principales conséquences négatives que peuvent vivre les personnes hypersensibles :  

  • Un manque d’estime de soi : puisque la sensibilité est bannie, les personnes hypersensibles se sentent mal-aimées et développent une image négative d’elles-mêmes.  
  • Une fatigue émotionnelle : elles sont sans filtre et se sentent comme une éponge face aux émotions des autres. Les frontières entre soi et l’autre sont peu palpables, ce qui provoque une surcharge émotionnelle difficile à encaisser.  
  • Une mauvaise interprétation dans la relation à l’autre : les réactions disproportionnelles qui sont liées à une forte résonnance peut véhiculer chez la personne hypersensible une mauvaise interprétation de l’intention de l’autre. Par exemple, une remarque sur le détail d’un travail rendu peut être vécue par la personne hypersensible comme une remise en cause complète de ses compétences. A l’inverse, l’enthousiasme débordant de la personne hypersensible peut mettre les personnes à distance si cet enthousiasme dépasse leurs intentions et leurs attentes.  
  • Une réaction exacerbée aux évènements ou aux remarques désagréables : les personnes hypersensibles sont souvent dites susceptibles. Cette susceptibilité est en fait liée à une forte résonnance de ce qui est vécu et qui demande du temps à encaisser.  

Comment bien vivre son hypersensibilité ?

Il est tout à fait possible de bien vivre l’hypersensibilité malgré le contexte actuel. Il faut voir l’hypersensibilité comme un don plutôt qu’une fragilité qui nous isole du monde.   

En vérité, la notion d’hypersensibilité avait déjà été étudiée par Jung en 1913 et il en parlait comme un “caractère enrichissant”. Cela révèle l’aspect valorisant de ce tempérament.   

Alors comment faire de son hypersensibilité une force plutôt qu’un handicap ?  

Il faut d’abord apprendre à la connaître et à l’accepter. Puis vient l’étape suivante qui est d‘adapter sa vie, son quotidien et son environnement à ses propres besoins de hypersensibles.   

  • Vous ne tolérez pas le bruit  >>  Déménagez dans un endroit plus calme.  
  • Vous être mal à l’aise dans les rassemblements >>  Voyez vos amis en petit comité et excusez-vous d’avance auprès d’eux si vous n’acceptez pas ou plus leurs invitations pour les grandes fêtes.  
  • Vous n’arrivez pas à travailler en open-space >>  Demandez un aménagement de votre poste de travail, favorisez le télétravail ou bien changer complètement d’entreprise.  
  • Vous souffrez de faire l’éponge face aux émotions des autres >>  Faites le tri de votre entourage et favorisez les relations positives et bienveillantes.  
  • Vous n’arrivez pas à prendre de la distance par rapport à vos émotions >>  Entreprenez un travail de psychothérapie au service de votre développement personnel et de votre épanouissement.  

 » Ne subissez pas votre vie, créez-la ! «  

Hypersensible, prenez-soin de votre environnement !

L’épanouissement d’une personne hypersensible dépend fortement de la qualité son environnement. 

Voici quelques conseils qui pourront vous aider à vivre heureux ou heureuse avec votre hypersensibilité :  

  • Evitez de vous enfermer dans des étiquettes, notamment dans le mot d’hypersensible. Ce que vous êtes est bien plus grand que l’idée que vous avez de vous-même.  
  • Rappelez-vous que les remarques qu’on peut vous faire ne concernent pas votre personne mais un aspect seulement de votre personnalité, ou votre travail, un acte donné à un instant donné. Ne généralisez pas en vous condamnant et en vous limitant à ce que vous pouvez penser de vous mais saisissez-vous des remarques pour grandir.  
  • Lâchez la volonté de “gérer” vos émotions : les émotions ne sont pas du business ! Les émotions sont des messagères de ce que vous vivez. Votre travail est donc d’entendre le message que l’émotion vient vous dire. Accueillez, écoutez et laissez partir.   
    En vérité, si on respecte ce cycle, le trajet d’une émotion ne dure que 2 à 3 minutes : Le corps accueille l’émotion puis le cerveau la traite. Alors que si vous luttez contre elle, le corps se contracte et d’autres émotions se manifestent, plus désagréables encore. Et ce, jusqu’à ce que le message soit entendu. Alors laissez-vous traverser ! 
  • Dites bonjours à vos émotions : elles sont là pour vous rendre service, pour vous mettre en relation avec votre environnement. Elles sont la manifestation de votre vivant. Accueillez-les comme des amis.   
  • Vivez pleinement vos émotions : sans tenter de les étouffer. Se montrer ému est en réalité positif pour l’entourage. Cela vous rend plus humain, plus vivant, plus conscient. En vérité, c’est une grande ressource pour les autres.  
  • Recentrez-vous ; si vous êtes submergé : fermez les yeux quelques secondes, concentrez-vous sur les sensations liées à l’émotion et suivez son trajet : battement de cœur, respiration accélérée, tremblements… puis laissez-la passer.  
  • Voyez pas la sensibilité comme un talent et non comme un problème : C’est la société qui ne la valorise pas. N’en faites pas autant. Plus vous développerez votre sensibilité, et donc votre écoute de vous-même, mieux vous la connaîtrez et mieux vous saurez vivre avec. Plus vous vous écoutez, mieux vous vous comprenez. Plus vous vous acceptez et plus vous savez faire des choix qui sont justes pour vous. Par exemple : je choisis d’habiter dans un lieu moins pollué, moins bruyant, je ne vais plus dans les mariages, je choisis des lumières plus douces pour mon intérieur, je change mes relations, j’entreprends une reconversion professionnelle pour un métier plus en adéquation avec mon mode de vie et mes besoins, etc.  

En résumé

Retenez que, l’hypersensibilité n’est pas un problème qu’il faut guérir ou traiter. C’est un tempérament tout à fait normal. Nous sommes tous des êtres sensibles à la base. L’être humain est par nature un être sensible. 

Cependant, la société industrielle, technologique, virtuelle, commerciale nous pousse à être moins sensible. La preuve en est que tous les enfants sont hypersensibles. Cette sensibilité se perd au fil du temps et des expériences dans une société HYPO-sensible. Certaines personnes vont cependant garder cette sensibilité tandis que d’autre la perdent. L’écart se creuse entre les deux et on commence à parler “d’hypersensibles” comme des êtres d’une nouvelle génération.  

Les personnes hypersensibles ne sont pas des personnes mentalement instables et elles ne le deviendront pas à moins qu’elles soient exposées à un stress important.  

Si vous vous sentez hypersensible, vous avez désormais compris le contexte de la société hyposensible qui est à la base de votre malaise : ne vous sentez plus coupable ou anormal-e. Reconnaissez cette sensibilité comme un talent, un “caractère enrichissant” comme le nommait déjà Jung, et faites vos choix de vie en adéquation avec celle-ci. Vous vivrez ainsi votre sensibilité comme une ouverture vers le monde plutôt qu’un handicap social à camoufler. 

Bien vivre son hypersensibilité est un vrai parcours de développement personnel. Il est toujours bon de pouvoir se faire accompagner par un professionnel plutôt que de sacrifier des années de souffrance à tenter de s’en sortir seul-e. 

Vous avez besoin d’aide pour changer votre regard sur votre hypersensibilité ?

- Rachel GUIMBAUD, praticienne en psychothérapie humaniste.- Je vous accompagne pour vous aider à retrouver confiance en vous et être enfin vous-même. 
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A découvrir :

 

Oser être soi-même

etre soi

Oser être soi-même est le challenge du siècle dans cette société ou l’image de soi est mise au premier rang. Faire bonne figure, être apprécier, répondre aux normes sociétales, ne pas faire de vague, etc. Ce que vous êtes dépendrait-il vraiment de l’estime que vous portent les autres ? Qui êtes-vous en dehors du regard de l’autre ? Comment oser être enfin soi-même tout en cultivant des relations harmonieuses ? Réponses dans cet article en 5 questions. 

 

Pourquoi faut-il être soi-même ? Quels sont les avantages ? 

Être soi-même, cela signifie être authentique, être transparent.  

On parle alors de congruence : c’est la capacité à mettre en accord ce que je vis et ce que j’exprime. 

Pourquoi oser être soi-même ? Pour être en harmonie avec son entourage, sa manière de vivre et son environnement. Si ce que je suis en désaccord avec ce que j’exprime et ce que j’exprime étant désaccord avec ce que je vis, je me sens divisée, je ne suis plus en accord avec mes valeurs.  

Pourquoi n’est-il pas si simple d’oser être soi-même ? Parce que cela demande d’oser prendre sa place dans la relation à l’autre et cela peut faire peur à de nombreux égards : 

  • Savoir dire non 
  • Exprimer ses besoins 
  • Partager ses doutes, ses questionnements 
  • Dévoiler sa vulnérabilité 
  • Donner clairement à l’autre la possibilité de se positionner (plutôt que de rester flou ou fuyant pour éviter ses réactions)  
  • Faire face à ses propres émotions 

Si je ne m’autorise pas à être moi-même, je freine mon épanouissement au quotidien et m’ouvre à d’autres maux qui peuvent finir par me rendre encore plus malheureux : 

  • Déception 
  • Frustration 
  • Conflit avec soi 
  • Conflit avec les autres 
  • Stress 
  • Maux, maladie (qu’on peut comprendre comme un « mal-à-dire » 
  • Mésestime de soi 

Faut-il avoir une bonne confiance en soi pour oser être soi ? 

Effectivement, les deux sont reliées. 

On dit “oser être soi” car cela représente un risque. Quel risque ? Le risque de déplaire, d’être en désaccord avec l’autre. Pour assumer cela, il faut en effet avoir suffisamment d’ancrage, de sécurité intérieure, ne pas dépendre du regard de l’autre. 

Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il faille attendre d’avoir une bonne confiance en soi pour commencer à être soi-même. C’est en s’exerçant qu’on y arrive. Cela demande de sortir de sa zone de confort pour oser se dévoiler aux autres. Le seul mot “oser” indique de lui-même qu’il faille prendre un risque pour être soi, que ce n’est pas si facile que cela.  

Une chose intéressante à noter, c’est que la confiance en soi est innée, puis elle se perd, et peut se regagner. Voyez comme à la naissance on a totalement confiance en soi. Regardez un enfant, comme il est spontané. Il ne se demande pas ce qu’on pense de lui à chaque instant avant de parler. Cette spontanéité chez les enfants nous émerveille tant. 

Puis avec l’éducation, les croyances de nos éducateurs de références qu’on finit par intégrer pour soi, les expériences malheureuses, on perd de notre estime de soi. Cela nous empêche d’agir comme on le souhaiterait parce qu’on a peu confiance en soi. 

La bonne nouvelle c’est que, comme la confiance en soi était déjà là à l’origine et qu’elle est partie, elle peut revenir ! Cela se travaille

Quelles sont les stratégies pour enfin oser être soi ? 

Il s’agit justement d’arrêter toute stratégie ! Être soi ne demande aucune stratégie. Abandonnez justement la stratégie de calculer votre comportement dans l’attente de l’approbation des autres. Lâchez toute stratégie ! C’est le fameux lâcher-prise

La seule chose qui peut vous y aider, c’est de développer votre sécurité intérieure, votre calme intérieur, votre sérénité, votre autosatisfaction, vote amour de soi. Alors seulement, vous êtes en mesure de ne pas dépendre du regard des autres. Le vôtre vous suffit. Vous vous suffisez à vous-même.  

Dans cet ancrage, cet amour propre, vous êtes en capacité de donner le meilleur de vous-même, d’être bienveillant avec vous-même et les autres et de vous donner généreusement dans la relation.  

On peut prendre l’image d’une boite de chocolat que vous voulez offrir à quelqu’un. Avant d’offrir cette boite de chocolat, vous vous assurez d’abord que les chocolats sont bons et de bonne qualité. Comment faites-vous pour cela ? Vous les goûtez vous-même ! Si vous les appréciez vous-même, vous pouvez les offrir à autrui en toute confiance car vous savez qu’ils sont bons. Il en est de même avec vous. Lorsque vous vous appréciez, vous pouvez vous donner à la relation en toute confiance. L’autre est libre de ne pas aimer, de ne pas VOUS aimer, mais cela ne remet pas en cause vos qualités. Cela parle simplement de SA propre subjectivité. Tout le monde n’aime pas le chocolat et cela ne veut pas dire que le chocolat n’est pas bon 😉

 

Comment être soi-même avec les autres ? 

Je vois le travail sur deux plans : 

  1. Développez votre estime de vous, votre amour propre :  
  • passer du temps avec vous-même,  
  • prenez soin de vous,  
  • valoriser vos qualités,  
  • appréciez votre différence,  
  • identifier vos croyances limitantes,  
  • apprenez de vos erreurs sans vous culpabiliser,  
  • prononcer des affirmations positives,  
  • changer votre manière de vous parler,  
  • changer vos habitudes de vie néfastes,  
  • ayez une bonne hygiène de vie,  
  • faites du sport régulièrement. 

2. Osez  

  • Challengez-vous, avec bienveillance, pour gagner des petites victoires et expérimentez qu’en vérité vous n’avez rien à perdre à être vous-même, mais bien au contraire tout à gagner.  
  • Dites de ce que vous pensez avec respect,  
  • Regardez les gens dans les yeux,  
  • Ne vous excusez pas d’exister. 

Pourquoi peut-on avoir du mal à être soi-même au travail /dans la société alors que l’on y arrive très bien avec ses amis ? 

Effectivement, il est plus facile d’être soi-même avec ses amis proches qu’avec ses collègues ou autres personnes avec qui nous sommes moins intimes.  

Pourquoi ? C’est toujours une histoire de confiance et de sécurité intérieure. Avec mes proches, je me sens en confiance. Ils m’acceptent tel que je suis. Je n’ai pas peur qu’ils me jugent ou qu’ils m’abandonnent.  

Plus la relation est forte et sécurisanteplus je peux m’autoriser à être moi-même. Et ce qui est intéressant c’est que ça marche aussi dans l’autre sens : plus je peux m’autoriser à être moi-même, plus la relation devient forte et sécurisante.   

C’est ce même travail qui se passe en thérapie : grâce à la relation de confiance que vous établissez avec votre thérapeute, vous vous autorisez à être de plus en plus vous-même. C’est comme ça que vous apprenez à mieux vous connaitre et à reprendre confiance en vous. 

 

Comment réduire son anxiété ?

reconnaitre l'anxiete

Réduire son anxiété est un enjeu majeur en ces temps de stress intense. Comment diminuer son anxiété au quotidien pour vivre mieux ? Dans cet article, vous trouverez les clefs pour comprendre le mécanisme de l’anxiété et identifier ses symptômes. En fin d’article, vous trouverez des conseils pratiques qui vous aideront à mettre en place des gestes simples au quotidien pour réduire votre état d’anxiété.

L’anxiété

Comprendre l’anxiété

Tout d’abord, précisons que l’anxiété est un phénomène normal, présent chez tous les individus. Il s’agit d’une émotion liée à la peur bien souvent ressentie comme désagréable. Elle correspond à l’inquiétude d’un danger ou d’un problème à venir. Un sentiment d’insécurité et d’appréhension génère une tension intérieure, un malaise ou une terreur face à un événement. Elle apparaît de manière incontrôlable et souvent disproportionnée face à la réalité.

L’anxiété est la conséquence de notre éducation et/ou d’évènements traumatisants que nous avons vécu dans le passé, bien souvent pendant l’enfance. C’est dans ce climat d’insécurité dans lequel nous avons grandi que nous avons appris à nous faire du soucis. Parfois, il peut suffir d’un seul évènement traumatisant – même à l’âge adulte – pour déclencher un état d’anxiété : un accident de voiture, un décès, une agression…

Stress, angoisse, anxiété, quelles différences ?

Le stress

Le stress est une succession de réactions biochimiques dans le corps qui permet de mobiliser les ressources de l’organisme pour faire face à une situation de danger. Son rôle est de nous pousser à l’action à un instant donné lorsque cela est nécessaire, voire vital. On parle de « flight or fight response« , c’est-à-dire la réaction de « fuir ou combattre » face au danger immédiat : le cœur palpite et envoie le sang vers les muscles, les pupilles de dilatent, la respiration s’accélère, le système digestif se met en veille pour économiser de l’énergie. Bref, le corps se met en mode « alerte ». Il est prêt à réagir immédiatement. Une fois la situation d’alerte passée, le stress s’arrête et le corps retrouve son équilibre.

L’angoisse

Contrairement au stress, l’angoisse est une émotion liée à la peur. De plus, elle fait intervenir l’imagination qui élabore des scénarios négatifs concernant la situation appréhendée. Elle est temporaire et se calme dès lors que la situation retrouve un certain équilibre.

Les symptômes peuvent être nombreux :

  • palpitations cardiaques
  • sueurs (mains moites, bouffées de chaleur…)
  • tremblements
  • souffle court
  • bouche sèche
  • sensation d’étouffement
  • douleurs dans la poitrine
  • sensation de boule dans la gorge
  • nausées
  • vertiges, étourdissements
  • picotements, engourdissements dans les membres
  • troubles du sommeil
  • maux de tête
  • fatigue, irritabilité rendant ainsi les relations difficiles
  • difficulté de concentration
  • réaction de sursaut exagérée

L’anxiete

L’anxiété est une angoisse décuplée dans le temps. Elle se declenche bien en amont des situations suscitant l’inquiétude en question et peut durer un certain temps encore après. L’anxiété se manifeste de manière reguliere, inattendue et se ressent de maniere plutot diffuse dans le corps, sauf en cas de crise aigue ou des sensations vives et localisees peuvent apparaitre.

A une dose moderee, l’anxiété peut etre consideree comme un phénomène utile. Elle permet une certaine vigilance envers les dangers réels ou les situations à risque. Par exemple, l’anxiété ressentie en amont d’un examen permet de bien prendre le temps de s’y préparer pour mettre toutes les chances de notre côté pour réussir. Trop peu d’anxiété peut parfois mettre en danger. A l’inverse, trop d’anxiété peut inhiber et épuiser le sujet. Tout est dans la juste mesure.

Troubles anxieux ou anxiété passagère ?

Reconnaitre les premiers signes

Avec le temps, l’anxiété peut se transformer en troubles anxieux. Dans ce cas, l’anxiété prend un caractère excessif et pathologique dans différentes situations. Les troubles anxieux sont des troubles graves de la santé mentale qui peuvent altérer considérablement la qualité de vie. En effet, la personne souffre d’une anxiété permanente face à l’avenir et d’une peur systématique de l’imprévu. Elle s’inquiète de façon chronique et exagérée au sujet d’événements de la vie courante. Les troubles anxieux peuvent vite devenir un réel handicap au quotidien et détériorer nos relations.

Comment cela se traduit au quotidien ?

De manière générale, la personne souffrant d’anxiété prévoie toujours le pire, amplifie les problèmes, s’inquiète de façon démesurée pour tout évènementt incontrôlable ou imprévisible.

La moindre situation peut devenir source d’anxiété :

  • l’organisation des vacances
  • les retards dans les transports
  • les préoccupations sur l’avenir
  • la peur pour sa santé
  • un certain perfectionnisme avec le soucis de bien faire ou de prévoir les problèmes.
A l’exces, l’anxiete peut se tranformer en troubles anxieux.

Les differents troubles anxieux

Les troubles anxieux peuvent prendre plusieurs formes. Parmi elles, on peut citer :

  • une tension permanente
  • les crises de panique aiguës
  • les phobies
  • troubles alimentaires
  • addictions
  • un état de stress post-traumatique
  • troubles obsessionnels compulsifs
  • des idées obsédantes et envahissantes
  • une phobie sociale
  • etc.

Dans quelles mesures parle-t-on de trouble anxieux plutôt que d’anxiété passagère ? On peut parler de troubles anxieux lorsque la peur est disproportionnée en durée, en intensité ou en fréquence par rapport à la situation réelle, et si les symptômes décrits plus haut persistent plus de 6 mois.

En conclusion, le stress est un état d’alerte qui nous permet de mobiliser nos ressources pour agir face à une menace.
L’angoisse est une peur momentanée.
L’anxiété est la conséquence d’angoisses répétées et durables dans le temps.
Les troubles anxieux sont la conséquence de l’aggravation de l’anxiété et peuvent prendre différentes formes.

Quelques conseils pratiques

En cas de crise d’angoisse

En cas de crises d’anxiete, il existe quelques outils a mettre en place pour faire redescendre la tension rapidement :

  • Chercher a s’entourer d’une personne qui peut vous soutenir ou appeler les secours si necessaire,
  • Ralentir volontairement la respiration et se concentrer sur de longues expirations,
  • Lacher le scenario catastrophe que vous vous imaginez en vous concentrant uniquement sur les sensations du corps et la respiration.
  • Consulter votre medecin traitant des que possible.

L’hygiene de vie au quotidien compte pour beaucoup

Au quotidien, les bonnes habitudes de vie sont indispensables pour canaliser l’anxiété. Voici quelques conseils pratiques a mettre en place pour etre plus calme et donc moins anxieux : 

  • Avoir un rythme régulier de sommeil et faire des nuits suffisamment longues,
  • Pratiquer une activité physique régulière,
  • Garder le contact avec la nature en se balladant par exemple tous les jours dans un parc, jardiner, cuisiner des legumes frais,
  • Eviter la consommation d’excitants, de cannabis, d’alcool ou autres drogues,
  • S’entourer et pouvoir être épaulé en cas d’anxiété trop forte,
  • Pratiquer des exercice de detente comme le Yoga, la relaxation, la peinture, la poterie… tout ce qui vous apporte de la serenite,
  • Développer des pensées positives en ecrivant des phrases positives, courtes et au present. Essayer par exemple de repeter ces phrases a voix hautes lorsque vous etes seul et assis au calme :
    • « je suis detendu tout au long de la journee »,
    • « je suis heureux de cette journee qui commence »,
    • « ma journee s’annonce belle et productive »,
    • « je cultive la tranquilite tous les jours de mon existence »,
    • « ma confiance et mon estime de soi grandit chaque jour un peu plus »,
    • « je me sens stable et en securite »,
    • « j’ai les resssources necessaire pour faire face a toute situation ».
Ne laissez pas l’anxiete s’installer.

Optimisez votre niveau de confiance en soi

Demandez-vous profondemment :  » pourquoi est-ce que je m’inquiete ? Que peut-il m’arriver d’un point de vue rationnel ? » Vous comprendrez que vous vous inquietez car vous sentez que, si les choses vous echappent, vous n’aurez pas les ressources suffisantes pour y faire face. En cela, le meilleur conseil que je puisse vous donner pour calmer votre anxiete est de developper votre confiance et votre estime de soi. Plus vous vous sentirez stable et fiable, plus vous vous sentirez pret a faire face a l’inconnu. De cette maniere, vous apprenez a vivre de plus en plus dans le moment present.

Une grande part de votre anxiete est egalement liee au regard des autres sur vous. Vous avez peur de decevoir et d’etre juge negativement par rapport a vos moindres faits et gestes. Par consequent, la peur d’etre juge amene beaucoup d’anxiete au quotidien. Le seul moyen de se defaire de cette pression du regard de l’autre est, encore une fois, de restaurer votre estime de vous-meme. De la sorte, vous n’avez plus besoin de la validation des autres pour vous sentir bien. Votre propre validation sur vous-meme est suffisante. Ainsi, vous developpez votre estime de vous-meme et asseyez votre sentiment de securite interieure.

Calmer son anxiete avec la psychotherapie centree sur la personne

La psychotherapie centree sur la personne est une approche therapeutique qui vous apprend a rester dans l’instant present, et ce, peu importe l’emotion qui vous traverse. On pourrait apparenter cette approche a la meditation. D’ailleurs, on parle de plus en plus des thérapies pleine conscience dont le but est de diriger l’attention sur ce qui est present, sans jugement. Rester present avec ce qui est. Ainsi, il ne s’agit pas de contrôler l’anxiété mais de l’apprivoiser, de l’approcher en douceur et de la rassurer, comme on rassurerait un enfant apeure.

La difference entre la therapie et la meditation est qu’en therapie vous n’etes pas seul avec votre peur. En effet, le plus difficile est de sentir qu’on est seul et incompris dans sa souffrance. Dans les accompagnements que je propose, je vous accompagne personnellement et ENSEMBLE nous prenons conscience de ce qui est present pour vous. De cette maniere, avec l’aide de mon ecoute a vos cotes, vous pouvez vous aussi rester a cote de votre peur et l’ecoutez, comme on ecoute une vieille amie qui a besoin de soutien. Vous installez une relation bienveillante avec vos peurs. Vous cultivez une nouvelle relation avec vous-meme, plus douce, plus souple. Une sensation d’espace vous envahit et vous conduit vers ce sentiment de securite interieure. En bref, vous devenez votre propre therapeute. Avec cet apaisement, votre anxiete diminue naturellement.

Vous avez envie d’aller plus loin ? Je suis a votre ecoute pour explorer davantage la question de l’anxiete en lien avec votre histoire personnelle dans le cadre d’un accompagnement personnalise.